Yamina Benguigui: «Ce film est pour les milliers de femmes qui n’ont jamais retrouvé leurs enfants»

Yamina Benguigui repond aux questions d'Arab News en français. (Photo, Ammar Abd Rabbo)
Yamina Benguigui repond aux questions d'Arab News en français. (Photo, Ammar Abd Rabbo)
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Publié le Lundi 13 décembre 2021

Yamina Benguigui: «Ce film est pour les milliers de femmes qui n’ont jamais retrouvé leurs enfants»

  • Le film retrace le parcours de trois sœurs algériennes Zorah, Djamila et Nohra qui ont grandi à Paris avec leur mère, qui a fui le régime patriarcal de son pays quand elles étaient enfants
  • Si «Soeurs» évoque l'histoire douloureuse des relations franco-algériennes, le film est surtout centré sur ces fameux enlèvements d'enfants qui ont encore lieu aujourd'hui

PARIS: Durant de nombreuses années, à travers ses nombreux documentaires, Mémoires d’Immigrés (1996), Inch’ Allah dimanche (2001), la série TV Aicha (2003), ou encore Le Plafond de verre (2004), Yamina Benguigui, ancienne ministre, réalisatrice et productrice n’a eu de cesse de faire un cinéma engagé, de scruter les sujets brûlants d’actualité liés à l’immigration, au déracinement, à la discrimination et à la condition des femmes. Avec Soeurs, au casting cinq étoiles (Isabelle Adjani, Rachida Brakni, Maïween et Hafsia Herzi), la réalisatrice signe son second long métrage de fiction, et y révèle les secrets et les non-dits d’une famille franco-algérienne. Arab news en français a rencontré l’ancienne ministre venue présenter le film sélectionné dans le cadre de la 1re édition du Red Sea international film festival à Djeddah.

Yamina Benguigui place « Sœurs » dans la continuité du travail qu’elle effectue depuis de nombreuses années sur la place de la communauté, de la diaspora maghrébine en France. Avec une particularité cette fois-ci : le film est en partie autobiographique. « Je dis toujours qu’il est à 30% autobiographique mais un bon 30% », déclare Yamina Benguigui. « L’enlèvement de mon frère et de ma sœur est réel donc c’est ce que ma famille et moi avons vécu » précise-t-elle.

Le film retrace le parcours de trois sœurs algériennes Zorah, Djamila et Nohra qui ont grandi à Paris avec leur mère, qui a fui le régime patriarcal de son pays quand elles étaient enfants. Des femmes d’aujourd’hui, actives et indépendantes qui vivent dans l’espoir de retrouver leur frère Rheda, enlevé par leur père et caché en Algérie trente ans plus tôt. Lorsque Zorah écrit une pièce sur ce traumatisme partagé, ses sœurs réagissent mal, mais elles mettent de côté leurs différends lorsqu'elles apprennent que leur père est en train de mourir et partent ensemble en Algérie dans l'espoir de retrouver Rheda. Là-bas, elles sont confrontées à leurs propres identités mixtes et à la tension inévitable entre ceux qui sont « partis » et ceux qui sont « restés ».

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Le film est en partie autobiographique. « Je dis toujours qu’il est à 30% autobiographique mais un bon 30% », déclare Yamina Benguigui. (Photo, Ammar Abd Rabbo)

« La situation n’est jamais simple », explique Benguigui. « À travers l’histoire de cette famille c’est l’histoire de plusieurs générations franco-algériennes qui s’identifient. Des Français mais qui ont conservé un lien avec leur pays d’origine », explique-t-elle.

Car si "Soeurs" évoque l'histoire douloureuse des relations franco-algériennes, le film est surtout centré sur ces fameux enlèvements d'enfants qui ont encore lieu aujourd'hui. Ainsi « lorsqu’une maman décide de demander le divorce, et qu’elle a eu la garde des enfants en France, ces derniers sont soumis à une loi différente s’ils sont emmenés par le père dans leur pays d’origine », confie-t-elle, « un véritable kidnapping ». Ce sont souvent « des pères de familles immigrés qui, même sans être divorcés, rentrent au pays avec un ou plusieurs enfants, sans le consentement de la mère », indique Benguigui. Dans de nombreux cas « les enfants disparaissent et ils disparaissent totalement de la vie de leur mère pendant des décennies. Souvent on ne les retrouve jamais », se désole la cinéaste.

La diaspora est victime de ces deux lois, la loi française et la loi algérienne, mais surtout pour de nombreuses immigrées cette loi algérienne est douloureuse « il y a peut-être eu cette année mille enlèvements d’enfants et ce sont des rapts légaux puisque les pères sont autorisés à quitter la France avec les enfants et autorisés par l'Algérie à rester là-bas », déplore Benguigui.

« Ouvrir le débat »

À travers le film, Yamina Benguigui ouvre le débat « tout en respectant les deux lois ». Il s’agit d’un appel. « Il n’est pas question d’ingérence, ni d’un côté ni de l’autre, mais je me bats avec les associations pour essayer, au moins, de ne pas faire disparaître ces enfants qui rentrent avec leur père au pays ».  Il faudrait que ce débat soit ouvert du côté algérien, voire maghrébin, « parce que ça concerne beaucoup de pays musulmans. Il faudrait qu’il soit interdit à ces pères d’enlever ces enfants ».

 « Il ne s’agit pas de remettre en cause la loi mais de la rendre plus humaine et de rendre le droit, à ces enfants d’avoir, à la fois, un père et une mère » afin d’éviter une tragédie pour les familles, « comme c’est le cas dans le film », explique Benguigui. Un combat qu’elle mène sur tous les fronts depuis des années. « Voilà comment on peut intervenir à mon niveau aujourd’hui. Même quand je suis devenue ministre, j’ai mis au centre de ma mandature, le combat des femmes dans la francophonie », affirme l’ancienne ministre déléguée à la francophonie. 

Par ailleurs le choix des actrices s’est également fait en fonction du récit. Elles ont toutes un lien avec l’Algérie « Je leur dis voilà, cette histoire elle parle de vous, de moi et des autres et je vais chercher votre "algérianité" dans ce film.  Vous êtes aussi cette famille », ajoute-t-elle. Elle va donc puiser dans l’histoire de ces actrices qui ont toutes un lien avec l’Algérie : Isabelle Adjani dont le père est algérien, Rachida Brakni dont les deux parents sont algériens, Maïwenn qui a un grand-père algérien et Hafisa Herzi qui est algérienne. « Je n’aurais jamais réussi en demandant à d’autres. Elles ont toutes joué avec leurs propres histoires » indique la cinéaste.

« Nous sommes sur le chemin et je suis prête à entendre tous les débats, je les entends ici à Djeddah pour ce festival international de la mer Rouge où j’apporte aussi un message qui est le mien ». « Il y a des milliers de femmes, encore aujourd’hui, qui n’ont jamais retrouvé leurs enfants. Ce film est pour elles », conclut Yamina Benguigui.


Focus Tripoli à l’IMA: mettre en valeur une ville jadis rayonnante

Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre. (Photo IMA)
Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre. (Photo IMA)
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  • Tripoli, est connue pour ses souks, El Bazerkane et Al-Attarine, Bab el Ramel, et ses vieilles maisons et anciens palais marqués par le temps et des décennies de négligence
  • L’association « PTL » dirigée par Joumana Chahal Timéry se consacre à la promotion, à la mise en valeur et à la préservation de Tripoli, capitale septentrionale et deuxième ville du Liban

PARIS: Jadis prospère et rayonnante par sa position géographique et son patrimoine architectural, la ville de Tripoli (nord du Liban) est au centre d’un évènement organisé par l’Institut du monde arabe à Paris « IMA » en coopération avec l’association Patrimoine Tripoli Liban « PTL ».

Intitulé « Focus Tripoli », l’évènement se déroule sur deux jours (23/24 novembre) avec pour objectif de célébrer la nomination de Tripoli comme capitale culturelle arabe en 2024, et de mettre en valeur à travers une programmation exceptionnelle, cette ville phénicienne et ses trésors culturels.

Tripoli, est connue pour ses souks, El Bazerkane et Al-Attarine, Bab el Ramel, et ses vieilles maisons et anciens palais marqués par le temps et des décennies de négligence.

L’association « PTL » dirigée par Joumana Chahal Timéry se consacre à la promotion, à la mise en valeur et à la préservation de Tripoli, capitale septentrionale et deuxième ville du Liban. 

Par le biais d'actions précises, elle s'attache à protéger les sites emblématiques et organise des événements culturels ainsi que des initiatives de conservation afin de célébrer et de diffuser la richesse de ce patrimoine exceptionnel. 

Interrogée par Arab News en français, Timéry affirme que « Focus Tripoli » a un double objectif, faire découvrir la ville et son patrimoine mais aussi profiter de cette tribune « pour parler du Liban, et soutenir nos compatriotes », dans les circonstances tragiques que vit le pays, sujet à un déluge de feu quotidien de la part d’Israël.

Selon elle, les intervenants « vont forcément parler des souffrances de la population, de ce qui se passe, et du danger que cela implique au niveau du patrimoine qui est en train d'être ravagé par la violence » que subit le pays.

« On ne peut plus ne rien faire » affirme Timéry « il faut recourir aux conférences, au cinéma, à tout ce qui peut mettre en valeur les belles choses » pour montrer « qu'on existe, qu’on reste debout, sans se résigner, mais être dans la résilience et dans l'action réelle pour le Liban »

Le fait que Tripoli ait été désignée comme capitale culturelle arabe constitue pour Timéry « une reconnaissance et une sorte de récompense prestigieuse qui la hausse au rang des grandes villes arabes », et que cela veut dire que son patrimoine « nécessite et justifie qu'on s'en occupe, qu'on s'en préoccupe et qu'on le sauvegarde ».

A regret elle concède, que « cette ville est complètement abandonnée, c’est ça, le vrai problème », en plus de l'absence de l’Etat qui « centralise tous les projets à Beyrouth », ce qui fait que depuis 50 ans « Tripoli n'a pas bénéficié d'un seul projet » de réhabilitation à l’exception de la foire internationale », conçue par le célèbre architecte Oscar niemeyer.

Elle espère par conséquent que les tables rondes qui se tiennent à l’IMA en présence d’experts, de gens de la culture et du patrimoine aboutiront « à proposer des solutions, qu'on va certainement soumettre aux autorités libanaises et aux instances locales afin de voir s'ils acceptent de faire quelque chose ».

Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre.

Le savoir-faire culinaire sera également à l’honneur, dans le cadre d’une rencontre et dégustation de la gastronomie tripolitaine à travers une rencontre avec le chef étoilé Alain Geaam lui-même originaire de Tripoli.

Ensuite place aux tables rondes qui aborderont différents sujets tel que le patrimoine de Tripoli et son histoire, et les défis et perspectives d’une ville multiculturelle, ainsi qu’un intermède photographique portant le titre de Tripoli face à la mer, et la projection du film « Cilama » du cinéaste Hady Zaccak.

L'événement rend aussi hommage à des personnalités du monde de l’écriture et de l’érudition.


Des luttes à l'innovation : Comment le calligraphe saoudien Abdulaziz Al-Rashedi a révolutionné l'écriture arabe

3punt 5. (Fourni)
3punt 5. (Fourni)
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  • « Je ressens une lumière sacrée dans les lettres », déclare Abdulaziz Al-Rashedi

DUBAÏ : La première passion du calligraphe saoudien et professeur d'arts Abdulaziz Al-Rashedi a toujours été le stylo. Son intérêt pour l'écriture a commencé à l'école primaire dans les années 1980, dans sa ville natale de Médine.

Al-Rashedi parle de tenir un stylo comme un musicien pourrait parler de son instrument. Aux yeux du calligraphe, l'écriture est un acte artistique, comme une danse, qui possède sa propre magie.

« Ce que j'aimais dans le stylo, c'était la façon dont l'encre en coulait », confie-t-il à Arab News. « Le stylo m'a conduit à mon amour pour la calligraphie arabe. »

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Al-Rashedi parle de la tenue d'un stylo comme un musicien parlerait de la tenue de son instrument. (Fourni)

Cependant, il a dû faire face aux défis posés par l'environnement social conservateur du Royaume dans les années 1980 et 1990.

« Les gens ne considéraient pas l'art comme quelque chose d'important. À cette époque, ils pensaient que l'art ne rapportait pas d'argent. Pour eux, c'était une perte de temps », explique-t-il. « Dans un tel environnement déprimant, je souffrais du manque d'intérêt des gens. Ils disaient que l'écriture me distrairait de mes études. Mais en réalité, cela m'encourageait à étudier. »

Son intérêt pour la calligraphie n'a pas échappé à tout le monde. Le père d'Al-Rashedi, aujourd'hui décédé, l'a toujours soutenu.  

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3punt 2. (Fourni)

« Il croyait en l'écriture et en sa préservation », déclare Al-Rashedi. « Il pensait que je faisais quelque chose d'important de ma vie, même si d'autres pensaient le contraire. Ils comparaient cela à des gribouillages. En réalité, je faisais de l'art tout seul. Aucun de mes amis ne partageait cet intérêt avec moi et il n'y avait aucun institut de calligraphie pour encourager ce talent. La situation était très difficile. »

Mais en 1993, Al-Rashedi a appris qu’il existait en effet un maître calligraphe saoudien vivant à Médine : Ahmad Dia. Ce dernier a gentiment accepté de lui enseigner les bases de la calligraphie arabe. Et, peut-être tout aussi important, il l’a fait dans sa maison, qu'Al-Rashedi compare à une école, un musée et un lieu de rencontre pour calligraphes.

« J'étais jeune, mais il me traitait comme un homme », se souvient l'artiste. « Pour nous, les calligraphes, il était comme un père spirituel, qui a planté en nous une graine de détermination. Il nous a toujours encouragés et ne nous a jamais réprimandés si notre écriture n'était pas parfaite. »

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3punt 4. (Fourni)

Al-Rashedi est resté en contact avec son mentor jusqu'à la mort de Dia en 2022, lors de la pandémie de COVID. « Lorsqu'il est mort, c'est comme si la lumière s'était éteinte », confie-t-il.

Al-Rashedi s'est également formé en recopiant les œuvres d'une autre figure importante : Hashem Al-Baghdadi, le calligraphe et éducateur irakien influent, qui a publié des ouvrages sur les règles de la calligraphie arabe. Al-Rashedi décrit l'époque avant les réseaux sociaux comme une « période véritablement sombre », où il n'y avait aucune opportunité d'organiser des expositions ou de partager son travail avec les autres.

« Les gens ne communiquaient pas entre eux. C’était une période qui manquait (d’opportunités) et même de bons matériaux, comme des stylos et du papier », se souvient-il.

Mais avec l’avènement des réseaux sociaux, notamment Facebook, et l’ouverture de quelques galeries d’art, dont Athr Gallery à Djeddah en 2009, les choses ont considérablement changé. Aujourd’hui, Al-Rashedi peut partager ses œuvres sur Instagram et d’autres plateformes, montrant les compétences qu’il a perfectionnées au cours de trois décennies de pratique.

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Sa fascination pour l'écriture a commencé à l'école primaire, dans les années 80, dans sa ville natale de Madinah. (Fourni)

La calligraphie arabe est une forme d’art respectée à l’échelle internationale, existant depuis des milliers d’années, utilisée dans les textes islamiques et présente sur des monuments à travers le monde. Quel est donc son secret de longévité ?

« Je me demande souvent pourquoi les courbes de la calligraphie arabe fascinent les gens depuis si longtemps, et je pense que cela a inévitablement un lien avec sa sainteté », explique-t-il. « Allah a été une source d’inspiration pour les calligraphes et leur innovation dans l’écriture. Je ressens une lumière sacrée dans les lettres de la calligraphie arabe. »

Mais Al-Rashedi pense également que, pendant de nombreuses années, la calligraphie est restée figée dans une ornière, sans être touchée par l’innovation ou la créativité modernes.

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3punt 6. (Fourni)

« Beaucoup de calligraphes ont littéralement affirmé que la calligraphie arabe avait atteint sa limite et que personne ne pouvait y ajouter quoi que ce soit de nouveau », dit-il. « Une telle idée est incorrecte. »

En effet, Al-Rashedi a inventé sa propre forme de calligraphie arabe, qu’il appelle « 3punt ». (Il explique que le nom fait référence à la taille des lettres, qui sont écrites à l’aide de trois stylos différents.)

« Cela repose sur l’idée de réduire l’épaisseur des lettres. Habituellement, un seul stylo est utilisé en calligraphie arabe. Mais j’ai découvert que l’épaisseur traditionnelle de l’écriture arabe et l’utilisation d’un seul stylo empêchent l’ajout de nouvelles formes d’écriture au système. »

Basée sur un ensemble de règles strictes, la calligraphie 3punt d’Al-Rashedi contient 55 « sous-types d’écriture », explique-t-il. Elle possède une légèreté et une élégance propres, avec des lignes fluides et soigneusement chorégraphiées en écriture arabe fine.

En fin de compte, Al-Rashedi estime que la calligraphie arabe est une question de liens.  

« Si nous regardons l’écriture latine ou chinoise, sur des lettres comme ‘n’, ‘e’ ou ‘r’, elles se composent de parties distinctes. Mais avec la calligraphie arabe, vous pouvez connecter six ou sept lettres d’un seul trait », dit-il. « Sans aucun doute, l’écriture arabe — en tant que forme d’art — est supérieure à d’autres types d’écriture. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com