Drame dans un atelier de textile au Maroc: 18 mois de prison pour le propriétaire

Les services d'urgence se rassemblent sur le site d'un atelier textile souterrain illégal qui a été inondé après de fortes pluies dans la ville marocaine de Tanger, le 8 février 2021. (Photo, AFP)
Les services d'urgence se rassemblent sur le site d'un atelier textile souterrain illégal qui a été inondé après de fortes pluies dans la ville marocaine de Tanger, le 8 février 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 09 décembre 2021

Drame dans un atelier de textile au Maroc: 18 mois de prison pour le propriétaire

Les services d'urgence se rassemblent sur le site d'un atelier textile souterrain illégal qui a été inondé après de fortes pluies dans la ville marocaine de Tanger, le 8 février 2021. (Photo, AFP)
  • Le principal inculpé, Adil El Balili, a reçu une peine de 18 mois ferme, assortie d'une amende de 1 000 dirhams (95 euros) pour «homicide involontaire» par le tribunal de première instance de Tanger
  • «Les familles des victimes ne sont pas satisfaites du verdict. Elles insistent sur la responsabilité des autorités locales qui ont autorisé l'atelier, et vont faire appel», a affirmé Zineb Issayeh

RABAT: Le propriétaire d'un atelier de textile dans le nord du Maroc où avaient péri noyés 29 employés en majorité des femmes, en février dernier, a été condamné jeudi à un an et demi d'emprisonnement, selon un avocat de la partie civile, un verdict critiqué par les familles des victimes.   

Le principal inculpé, Adil El Balili, a reçu une peine de 18 mois ferme, assortie d'une amende de 1 000 dirhams (95 euros) pour « homicide involontaire » par le tribunal de première instance de Tanger où se trouve l'atelier, a précisé l'avocat, Me Abdelmounaïm Rifaï.  

L’accusé était poursuivi pour homicide involontaire, violation de l’état d’urgence sanitaire, ouverture d'une entreprise sans autorisation, emploi de mineurs sans autorisation et non-respect des conditions d'hygiène et de sécurité au sein de l'atelier, selon les médias locaux.   

Impliquée dans le drame, la société de distribution d'eau et d'électricité de Tanger, Amendis, une filiale du géant Veolia, a été de son côté condamnée à verser 200 000 dirhams (19 000 euros) de dédommagement aux ayant-droits de 28 des 29 victimes. Le tribunal s'est déclaré incompétent sur l'indemnisation de la 29ème personne décédée, selon Me Rifaï.      

« Les familles des victimes ne sont pas satisfaites du verdict. Elles insistent sur la responsabilité des autorités locales qui ont autorisé l'atelier, et vont faire appel », a affirmé Zineb Issayeh, membre du comité de soutien des familles des victimes.  

Le 8 février, en pleine nuit, cet atelier de confection textile, situé au sous-sol d'une résidence privée de la ville portuaire, avait été inondé à la suite de pluies torrentielles, sans aucune issue de secours, entraînant la mort par noyade de 29 employés.  

Après avoir d'abord évoqué un atelier « clandestin », les autorités avaient reconnu que la société incriminée était « en règle ».   

Le drame, qui avait relancé le débat sur les conditions de travail et les failles du secteur informel au Maroc, avait suscité l'indignation dans tout le pays.  

Plus de la moitié (54%) de la production du secteur « textile et cuir » du Maroc provient d'unités « informelles », incluant des unités de production « ne répondant pas aux normes légales », selon une étude publiée en 2018 par la Confédération patronale marocaine (CGEM).  

Ces ateliers, qui travaillent souvent pour de grandes marques internationales, font vivre des milliers de familles à Tanger.    

De fait, le problème n'est pas nouveau au Maroc. Conditions précaires, salaires très bas, horaires harassants, normes de sécurité discutables… Les pratiques du secteur textile ont été épinglées par différents rapports.  


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.