WASHINGTON: Les États-Unis ont imposé mardi des sanctions à plus d’une douzaine de personnes et d’entités en Iran, en Syrie et en Ouganda, les accusant d’être liées à de graves violations des droits de l’homme et à des actes répressifs.
Dans le cadre d’une action marquant la semaine du Sommet américain pour la démocratie, le département du Trésor a indiqué dans un communiqué qu’il ciblait la répression et l’affaiblissement de la démocratie, désignant des individus et des entités liés à la répression violente de manifestants pacifiques en Iran et à des attaques meurtrières aux armes chimiques contre des civils en Syrie, entre autres.
«Le Trésor continuera à lutter contre l’autoritarisme, en encourageant la responsabilisation en cas de répression violente de personnes cherchant à exercer les droits de l’homme et leurs libertés fondamentales», a déclaré Andrea Gacki, directrice du Bureau de contrôle des actifs étrangers du Trésor, dans le communiqué.
Washington a inscrit sur sa liste noire deux officiers de l’armée de l’air syrienne, accusés d’être responsables d’attaques à l’arme chimique sur des civils, ainsi que trois officiers supérieurs de l’appareil de sécurité et de renseignement de la Syrie, selon le communiqué.
En Iran, les États-Unis ont également désigné les unités spéciales des forces de maintien de l’ordre et des forces spéciales antiterroristes iraniennes, ainsi que plusieurs de leurs responsables, et Gholamreza Soleimani, qui commande la milice iranienne Basij, partisane de la ligne dure. Deux prisons et un directeur de prison ont de même été ajoutés à la liste noire en raison d’évènements qui s’y seraient déroulés.
La décision prise mardi gèle tous les avoirs américains des personnes figurant sur la liste noire et interdit généralement aux Américains de traiter avec elles.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com