Clap de fin pour «La casa de papel», première superproduction non-anglophone de Netflix

Les acteurs et actrices de «Casa de Papel» posent pour une photo de famille lors d'une séance de photos pour la présentation de la dernière partie de la cinquième saison, à l'arène Palacio Vistalegre, à Madrid, le 30 novembre 2021. (Photo, AFP)
Les acteurs et actrices de «Casa de Papel» posent pour une photo de famille lors d'une séance de photos pour la présentation de la dernière partie de la cinquième saison, à l'arène Palacio Vistalegre, à Madrid, le 30 novembre 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 03 décembre 2021

Clap de fin pour «La casa de papel», première superproduction non-anglophone de Netflix

  • Toute la production de l'Espagne, pays dont le gouvernement veut faire un hub audiovisuel en Europe, a bénéficié de ce succès par ricochet
  • Malgré la fin de la série, Netflix compte bien continuer à surfer sur son succès et a lancé la production d'une adaptation coréenne

MADRID : Premier succès planétaire de Netflix dans une langue autre que l'anglais, "La casa de papel" fait ses adieux vendredi, avec la diffusion de ses derniers épisodes, après avoir ouvert la voie à d'autres séries comme la sud-coréenne "Squid Game" ou la française "Lupin".

Produite initialement par la chaîne Antena 3 avec un budget limité, cette série espagnole autour du braquage de la Fabrique nationale de la monnaie à Madrid est devenue, après son rachat par la compagnie américaine Netflix fin 2017, l'une des plus regardées sur la première plateforme mondiale de streaming. 

Un succès tel que les combinaisons rouges et les masques de Dali des braqueurs de la série, tout comme le chant révolutionnaire italien "Bella Ciao", sont apparus dans des manifestations à travers le monde.

"C'est la première série non-anglophone qui s'est transformée en un phénomène mondial aussi important", souligne Elena Neira, professeur en sciences de la communication à l'université ouverte de Catalogne.

Les personnages de Tokyo, Lisbonne ou Berlin ont même réussi à tenir en haleine une large audience anglophone qui, notamment aux États-unis, est peu habituée aux productions doublées ou sous-titrées.

Succès inattendu

"Grâce en partie à La casa de papel", Netflix et ses concurrents "se sont rendus compte qu'ils n'avaient pas besoin de tout produire aux États-unis" pour atteindre une audience mondiale, ajoute Elena Neira.

Depuis, la plateforme a produit d'autres succès mondiaux dans une langue autre que l'anglais comme "Lupin" ou "Squid Game", dont la première saison a pulvérisé le record du meilleur démarrage en octobre.

Sur le papier, le scénario n'avait pourtant "rien de révolutionnaire", estime Elena Neira.

Mais la série raconte "une histoire très universelle de lutte entre les bons et les méchants, où les bons ne sont pas ceux qui semblent l'être et où les méchants ne sont pas aussi méchants qu'ils en ont l'air", "avec des messages sur le pouvoir des femmes, la camaraderie, la nécessité de se rebeller", ajoute-t-elle.  

Des ingrédients simples mais efficaces et donc repris.

Lupin "contient beaucoup d'éléments de La casa de papel en termes de narration: le voleur qui s'en sort, le voleur aux gants blancs" avec une certaine morale et "très intelligent", pointe-t-elle.

Pour Alberto Nahum Garcia, professeur de communication audiovisuelle à l'Université de Navarre, le succès de "La casa de papel" est aussi dû à "un alignement des planètes". Car la série est sortie "à un moment où la distribution est devenue encore plus mondiale" et a bénéficié "d'une production clairement très addictive" avec des fins d'épisodes à suspens "que les algorithmes de recommandation valorisent beaucoup".

À cela s'ajoute "un effort de doublage très important en langues locales", sur une plateforme présente dans plus de 190 pays, explique Elena Neira.

Cinq choses à savoir sur «La casa de papel»

Noms de personnages, lieux de tournage, références historiques... Voici cinq choses à savoir sur "La casa de papel".

Débuts d'audience décevants

Avant d'intégrer le catalogue de Netflix, "La casa de papel" a été diffusée sur la chaîne espagnole Antena 3. Le premier épisode, diffusé le 2 mai 2017, a été vu par plus de quatre millions de téléspectateurs mais l'audience est ensuite largement retombée: seul 1,4 million de personnes avait ainsi vu le dernier épisode de la deuxième partie lorsque la diffusion sur Antena 3 a pris fin.

Crise et subversion

La crise de 2008, qui a traumatisé l'Espagne et obligé l'Etat à injecter des milliards d'euros dans les banques du pays, a servi de tremplin à la série, en rendant sympathiques aux yeux du public ses héros, des braqueurs érigés en rebelles anti-système. Leurs combinaisons rouges et leurs masques de Dali sont devenus monnaie courante dans les manifestations et la chanson principale de la série, "Bella Ciao", hymne de la résistance des Partisans italiens durant la Deuxième Guerre mondiale, a retrouvé son lustre d'antan.

Fiction et réalité

En décembre 2020, un groupe d'hommes cagoulés a braqué une banque à Cruciúma, dans le Sud du Brésil, en utilisant un mode opératoire proche de celui de "La Casa de papel". Lourdement armés, les malfaiteurs ont fait sauter les coffres de l'agence avec des explosifs puis éparpillé des billets de banque dans les airs, avant de prendre la fuite. Des habitants sont alors venus récupérer l'argent, entravant l'action de la police.

Tokyo, Rio, Berlin...

Dans la série, tous les braqueurs s'identifient par des noms de ville. L'idée est partie d'un T-shirt porté par le créateur de la série, Alex Piña, sur lequel était écrit le mot "Tokyo". La capitale japonaise est devenue le nom de baptême de l'une des actrices, Ursula Corbero, et ce filon a été creusé pour les autres personnages: Lisbonne, Nairobi, Berlin, Moscou, etc...

Façade trompeuse

Il est courant à Madrid de voir des admirateurs de "La casa de papel" prendre des photos devant la Fabrique nationale de la monnaie, où se déroule l'action principale de la série. Mais pour des raisons de sécurité, les images extérieures du bâtiment ont été tournées devant une autre institution, à l'architecture similaire: le Conseil supérieur de la recherche scientifique (CSIC). Même chose pour les images du toit, filmées sur la terrasse de l'École technique supérieure des ingénieurs aéronautiques, dans l'Ouest de la capitale espagnole.

Tremplin pour l'Espagne

Toute la production de l'Espagne, pays dont le gouvernement veut faire un hub audiovisuel en Europe, a bénéficié de ce succès par ricochet.

"Cela a propulsé l'industrie (espagnole) à une place dont nous ne rêvions même pas car nous avons toujours été un pays très complexé à ce niveau-là", a confié mardi à la presse le créateur de la série, Alex Piña.

Fort du succès de la série, Netflix a choisi Madrid pour installer début 2019 son premier studio européen.

La casa de papel a "confirmé que les histoires peuvent être créées dans n'importe quelle partie du monde et appréciées partout dans le monde", a dit Diego Avalos, vice-président pour les contenus de Netflix en Espagne et au Portugal, en soulignant l'importance stratégique de l'espagnol, une langue parlée par 500 millions de personnes dans le monde.

Plusieurs acteurs de "La casa de papel" sont membres de l'écurie Netflix, comme Jaime Lorente et Miguel Herran, qui ont été à l'affiche d'"Elite", autre grand succès de la plateforme produit en Espagne. Alex Piña a, lui, signé dès 2018 un contrat d'exclusivité avec Netflix pour produire d'autres projets. 

Et malgré la fin de la série, Netflix compte bien continuer à surfer sur son succès et a lancé la production d'une adaptation coréenne avec, comme un clin d’œil, Park Hae-Soo, un des acteurs principaux de "Squid Game".


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com