Chico & the Gypsies et Hasna: Unidos, un nouvel album qui rassemble

«J’étais fasciné par sa manière de chanter, par sa voix, et je l’ai invitée à plusieurs reprises à l’époque, à Monaco, en France, en Italie, lors de concerts», dit Chico au sujet de Hasna. Photo fournie.
«J’étais fasciné par sa manière de chanter, par sa voix, et je l’ai invitée à plusieurs reprises à l’époque, à Monaco, en France, en Italie, lors de concerts», dit Chico au sujet de Hasna. Photo fournie.
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Publié le Mardi 30 novembre 2021

Chico & the Gypsies et Hasna: Unidos, un nouvel album qui rassemble

  • «J’étais fasciné par sa manière de chanter, par sa voix, et je l’ai invitée à plusieurs reprises à l’époque, à Monaco, en France, en Italie, lors de concerts», dit Chico au sujet de Hasna
  • Si leur collaboration n’avait jusque-là jamais donné lieu à un album, en 2020, le confinement en décide autrement

CASABLANCA: En pleine promotion du single 3 Daqat («3 coups»), Chico Bouchikhi et Hasna sillonnent le monde. C’est au Maroc que le fondateur du groupe Chico & the Gypsies a présenté le dernier titre de son album Unidos, en compagnie de celle qui a apporté une touche féminine à ce nouvel opus. Cette belle rencontre musicale entre l’âme orientale et l’univers gitan ne date pas d’hier.

En effet, c’est en 1993 que les deux artistes se croisent pour la première fois, par le biais de la musique. Depuis, ils ont donné ensemble des dizaines de concerts dans le monde entier.

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C’est en 1993 que les deux artistes se croisent pour la première fois, par le biais de la musique. Photo fournie.

«J’étais fasciné par sa manière de chanter, par sa voix, et je l’ai invitée à plusieurs reprises à l’époque, à Monaco, en France, en Italie, lors de concerts. On est allés également en Égypte, en Turquie… On ne s’est jamais vraiment perdus de vue pendant toutes ces années», raconte Chico à Arab News en français, enthousiaste.

Si leur collaboration n’avait jusque-là jamais donné lieu à un album, en 2020, le confinement en décide autrement. C’est dans leur pays d’origine que va naître, un peu par hasard, Unidos.

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Cet album aux sonorités orientales et gypsies compte quatorze titres, dont trois reprises: Ya yemma, en hommage au tube de Charles Aznavour La Mamma, Alabina et 3 Daqat. Fourni.

«C’était il y a un an et demi, on était à Marrakech. On a fait une fête chez des amis pour un anniversaire et on a chanté ensemble. C’était un moment tellement magique qu’on s’est dit qu’on allait continuer. On a donc décidé d’enregistrer une chanson en studio et, finalement, l’inspiration était tellement belle qu’on s’est retrouvés avec un album», raconte le leader du groupe.

Cet album aux sonorités orientales et gypsies compte quatorze titres, dont trois reprises: Ya yemma, en hommage au tube de Charles Aznavour La Mamma, Alabina et 3 Daqat.

Cette dernière, chanson à succès du duo égyptien Abu et Youssra visionnée sur YouTube près de 700 millions de fois, n’a pas laissé le groupe indifférent: pour chacun des membres, c’est un véritable coup de cœur.

«C’est une chanson qu’on adorait déjà. On a voulu la réinterpréter à notre manière et, pour cela, on a demandé l’autorisation à Abu. Notre surprise a été immense quand il nous a répondu: “C’est un honneur pour moi, je suis fan de votre musique, je vous adore, c’est avec plaisir”!», se souvient le fondateur de Chico & the Gypsies.

Hommage à l’orientale

Depuis sa sortie, l’album Unidos, disponible sur toutes les plates-formes de streaming audio, rencontre le succès au Maghreb, au Moyen-Orient et en Europe. Sur les quatorze titres proposés, onze sont des compositions originales chantées en espagnol, mais également en dialecte marocain: Khayfa, Ola, El Hema, Mia, Dounia, Galbi, Neri Neri ou encore Amor. Ces chansons d’amour, tantôt tristes, tantôt joyeuses, sont rythmées par des sonorités gitanes entraînantes.

L’album contient également une chanson en forme d’hommage au Liban: avec Libano, déchirante ode à l’espoir, le groupe apporte son soutien à ce pays meurtri par plusieurs guerres, une terrible explosion, et touché de plein fouet par une crise politique, économique et sociale sans précédent.

Barcha, une autre chanson inédite d’Unidos, est plus légère et festive. Ce nom, en dialecte tunisien, signifie «beaucoup». La langue de Molière s’invite dès les premières paroles. C’est d’ailleurs l’une des seules compositions de l’album où l’on entend Hasna chanter en français.

Union entre l’Orient et l’Occident

Si le clip de 3 Daqat a été tourné en France dans la région natale de Chico Bouchikhi, la Camargue, le choix de la vidéo du premier single de l’album, Allez Allez, s’est rapidement imposé: c’est dans le désert d’Agafay, à une trentaine de kilomètres de Marrakech, au Maroc, au milieu d’un décor de rêve, que le groupe a immortalisé les images de ce titre.

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Le choix de la vidéo du premier single de l’album, Allez Allez, s’est rapidement imposé: le désert d’Agafay, à une trentaine de kilomètres de Marrakech. Photo fournie.

«C’était une évidence, car l’idée de l’album est née à Marrakech, une ville que l’on adore. Un jour, alors qu’on ne travaillait pas encore sur ce projet, on a visité plusieurs endroits dans le coin, dont le désert d’Agafay. Je me suis dit que, si on enregistrait une chanson, c’est là que j’aimerais tourner le clip. Et c’est ce qui s’est passé. On était très contents de le faire», confie l’artiste aux quarante ans de carrière.

La culture arabe et orientale fait d’ailleurs partie intégrante de la vie de Chico et Hasna. Hormis les nombreuses scènes partagées, en 2015, ces deux artistes d’origine marocaine ont notamment repris la chanson Sawt al Hassan Ynadi à l’occasion de la célébration de la Marche verte, au Maroc.

Quelques années plus tard, l’album Unidos s’est donc imposé naturellement pour tous les membres du groupe, et notamment pour Kassaka: ce projet musical a un peu plus rapproché le chanteur et musicien de Chico & the Gypsies de ses racines maghrébines, comme il nous le raconte:

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Quelques années plus tard, l’album Unidos s’est donc imposé naturellement pour tous les membres du groupe. Photo fournie.

«Mes grands-parents sont de Tunis. Ils ont immigré en France dans les années 1940-1950. C’était donc un honneur et une évidence pour moi de faire un album gypsy-oriental, car ce sont mes origines. Et ce fut un pur bonheur! Je suis fier d’avoir participé à cet album. D’ailleurs c’est en nous, au-delà de l’album Unidos: on sort toujours des petites choses orientales, que ce soit dans le chant ou dans la rythmique», livre le chanteur gypsy.

Aujourd’hui, Chico & the Gypsies et Hasna poursuivent leur tournée médiatique dans l’Hexagone, où ils ont participé à plusieurs émissions télévisées, notamment avec leur titre 3 Daqat. Plus unis que jamais, ces artistes aux origines multiples prônent à travers leur musique un message de paix et d’amour.

«Nous avons la chance de faire ce que l’on aime, et on en est heureux. Je suis content de faire écouter de la musique orientale, surtout dans le contexte actuel. Non seulement cette période est marquée par la Covid-19, mais, en France, beaucoup de gens s’emploient à séparer tout le monde. Nous, on rassemble grâce à la musique», déclare Chico Bouchikhi, qui a été nommé ambassadeur pour la paix à l’Unesco en 1996.

Dans l’attente d’une amélioration de la situation sanitaire, Chico & the Gypsies et Hasna préparent leurs prochains spectacles. Ils devraient ainsi se produire au Maroc le 11 mars prochain pour un concert aux fusions orientales et andalouses. Un événement qui aura lieu à Marrakech, là où tout a commencé pour Unidos.

 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com