C’est un maître, une légende de la musique savante arabo-andalouse, le malouf, Hamdi Benani, qui s’en est allé. Celui qu’on surnomme affectueusement l’«Ange blanc» est décédé hier, à l’âge de 77 ans.
La disparition de Hamdi Benani a affolé les réseaux sociaux en engendrant une pluie d’hommages émanant d’artistes, d’admirateurs et autres anonymes. Hamdi Benani est une star du genre malouf. Un patrimoine pour ainsi dire.
Donc, c’est un pan entier du patrimoine algérien qui vient de nous quitter. Pas à jamais. Parce que Hamdi Benani, cette figure emblématique du style malouf, nous a cédé un précieux héritage. Bien que ce soit une grosse et grande perte.
C’est comme si BB King, James Brown ou encore Little Richard décédaient. Pour montrer la dimension de ce grand homme. Hamdi Benani est une voix altière, apaisante et surtout ce virtuose de l’archet et du violon qui résonne encore dans nos têtes car acoustiquement électrifié, électrisant et adoucissant les mœurs et les oreilles des amateurs de bonne musique du terroir algérien, qui est aussi riche que divers.
Hamdi Benani, cet angélique à l’entregent pas du tout «violent», est un des derniers géants de la musique algérienne.
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