DUBAÏ: Depuis la création des Oscars, seuls 11 films arabes ont été nominés pour le prix du meilleur long métrage international, anciennement connu sous le nom de meilleur film en langue étrangère.
Mais aujourd’hui, le nombre de films arabes réalisés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord a explosé, mettant en lumière la diversité et la créativité de la région.
Ainsi, plusieurs films arabes ont été soumis pour concourir dans la catégorie du meilleur long métrage international aux Oscars, dont la cérémonie se tiendra le 27 mars 2022. Ces films proviennent de tous les territoires de la région MENA, de l’Arabie saoudite et du Liban à l’Algérie et au Maroc.
À un peu plus de deux mois de l’annonce des cinq candidats au prix du meilleur long métrage international, en février, découvrez tous les films arabes en compétition lors de la 94e édition des Oscars.
The Tambour of Retribution (Arabie saoudite)
Ce film du réalisateur saoudien Abdelaziz al-Shallahi raconte le passage à l’âge adulte de Dyle, fils de Sayyaf, qui refuse de reprendre le métier de son père: bourreau. Ce long métrage a été choisi par la Commission saoudienne du film et a été nommé par le comité saoudien des Oscars.
Souad (Égypte)
Réalisé par la cinéaste égyptienne Ayten Amin, ce film dramatique explore l’influence des réseaux sociaux sur la vie des jeunes filles qui approchent de l’âge adulte.
Amira (Jordanie)
Réalisé par Mohammed Diab (Clash, 678), le film raconte l’histoire d’Amira, une Palestinienne de 17 ans qui a toujours cru qu’elle était la fille biologique d’un prisonnier palestinien condamné à perpétuité dans une prison israélienne.
Haut et Fort (Maroc)
Ce film est basé sur l’enfance du réalisateur et était le premier film entièrement marocain à concourir pour la Palme d’or au festival de Cannes.
The Stranger (Palestine)
Le premier long métrage du réalisateur palestinien Ameer Fakher Eldin relate l’histoire d’un médecin non agréé qui rencontre un homme blessé pendant la guerre en Syrie.
Héliopolis (Algérie)
Le drame du réalisateur algérien Djaffar Gacem est basé sur les événements réels du 8 mai 1945, lorsque les forces coloniales françaises ont attaqué des milliers d’Algériens dans la ville de Guelma.
Papillon d’or (Tunisie)
Réalisé par le cinéaste tunisien Abdelhamid Bouchnak, ce film raconte l’histoire de Moez, un policier qui rencontre un petit garçon avec lequel il entreprend un voyage à la fois fantastique et réel.
Europa (Irak)
Des mercenaires locaux traquent sans pitié des migrants à la frontière turco-bulgare dans le drame du réalisateur irakien Haider Rashid, première candidature du pays aux Oscars depuis deux ans.
Costa Brava, Lebanon (Liban)
Le premier long métrage engagé de la réalisatrice Mounia Akl, qui met en vedette les acteurs Nadine Labaki et Saleh Bakri, se déroule dans un Liban en pleine crise climatique, dans un futur proche.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com