La Banque mondiale vient de publier un rapport relatif aux transferts de la communauté algérienne établie à l’étranger et pour notre cas en France, les évaluant à quelque 1,8 milliard de US$ en 2021, soit 1,1 % du PIB.
Ce chiffre brut peut surprendre le commun des mortels mais aucun expert ne peut se satisfaire de cette statistique qui cache mal la réalité des transferts et leur impact sur l’économie de notre pays et celle des pays d’implantation. En effet, ces statistiques ne montrent que la face visible de l’iceberg (transferts bancaires) et occulte celle, de loin la plus importante, qui forme la réalité des transferts non officiels.
Dans la réalité économique underground, ces transferts se réalisent en biens et services de toute catégorie (textiles, pièces détachées, petites et moyennes machines, alimentations, médicaments, études et soins à l’étranger…) dans les limites des «tolérances douanières». Qui n’a pas vu les véhicules des «migris», arrivés par bateaux entiers, surchargés de marchandises, de pièces, de breloques, de biens alimentaires durables, de produits prohibés ou et en pénurie, ne peut comprendre le phénomène dans sa réalité souterraine.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.