Des dizaines d’auteurs soutiennent le boycott des maisons d’édition israéliennes par Sally Rooney

En octobre, Mme Rooney a rejeté la proposition de la maison d’édition israélienne Modan – qui a traduit ses deux derniers livres – de traduire son nouveau livre Beautiful World, Where Are You en hébreu. (Photo, Reuters)
En octobre, Mme Rooney a rejeté la proposition de la maison d’édition israélienne Modan – qui a traduit ses deux derniers livres – de traduire son nouveau livre Beautiful World, Where Are You en hébreu. (Photo, Reuters)
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Publié le Mardi 23 novembre 2021

Des dizaines d’auteurs soutiennent le boycott des maisons d’édition israéliennes par Sally Rooney

En octobre, Mme Rooney a rejeté la proposition de la maison d’édition israélienne Modan – qui a traduit ses deux derniers livres – de traduire son nouveau livre Beautiful World, Where Are You en hébreu. (Photo, Reuters)
  • Au total, près de 70 auteurs et éditeurs ont signé la lettre ouverte rédigée par Artists for Palestine UK, un réseau culturel «qui défend les droits des Palestiniens». 
  • L’auteure irlandaise a déclaré qu’il ne lui semblait pas correct de collaborer avec une entreprise israélienne «qui ne prend pas publiquement ses distances avec l’apartheid»

LONDRES: Des dizaines d’auteurs ont exprimé leur soutien à la décision de l’écrivaine irlandaise Sally Rooney de refuser la traduction de son nouveau livre en hébreu par certains des plus grands éditeurs israéliens. 

Des auteurs comme Ahmed Masoud, Kamila Shamsie, Monica Ali et China Miéville ont qualifié la décision de Rooney de «réponse exemplaire aux injustices croissantes infligées aux Palestiniens». 

Au total, près de 70 auteurs et éditeurs ont signé la lettre ouverte rédigée par Artists for Palestine UK, un réseau culturel «qui défend les droits des Palestiniens». 

«Les artistes palestiniens ont demandé à leurs collègues internationaux de cesser d’être complices des violations des droits de l’homme commises par Israël, ce qui, pour beaucoup d’entre nous, constitue une obligation éthique claire», peut-on y lire. 

«Le refus de Sally Rooney de conclure un contrat avec un grand éditeur israélien qui commercialise les travaux du ministère israélien de la Défense est donc une réponse exemplaire aux injustices croissantes infligées aux Palestiniens.» 

La lettre des auteurs évoque la classification par Human Rights Watch de l’occupation des territoires palestiniens par Israël comme un «apartheid», et souligne que cette injustice raciale doit être combattue comme elle l’a été en Afrique du Sud. 

En octobre, Mme Rooney a rejeté la proposition de la maison d’édition israélienne Modan – qui a traduit ses deux derniers livres – de traduire son nouveau livre Beautiful World, Where Are You en hébreu. En réaction à sa prise de position, plusieurs librairies israéliennes ont retiré son ouvrage de leurs rayons. 

Elle n'a pas rejeté catégoriquement la traduction de son livre en hébreu, mais a déclaré qu’elle préférait travailler avec une maison d’édition alignée sur ses propres opinions politiques. 

L’auteure à succès, dont l’œuvre Normal People a été adaptée en série télévisée par la BBC, a affirmé en octobre qu’elle soutenait le mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) qui vise à «mettre fin au soutien international à l’oppression des Palestiniens par Israël et à faire pression sur ce pays pour qu’il se conforme au droit international». 

Elle a indiqué qu’il ne lui semblait pas correct de collaborer avec une entreprise israélienne «qui ne prend pas publiquement ses distances avec l’apartheid et ne soutient pas les droits du peuple palestinien stipulés par les Nations unies». 

La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël, membre fondateur du mouvement BDS, a salué les auteurs qui soutiennent Mme Rooney dans sa «décision de se montrer fermement solidaire de la lutte palestinienne pour la liberté, la justice et l’égalité, en refusant un contrat avec un éditeur complice du régime d’apartheid d’Israël». 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


La Sûreté publique saoudienne publiera samedi les instructions pour obtenir le permis d’entrée à La Mecque avant la saison du Hajj

La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d'entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj. (Photo, AFP)
La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d'entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj. (Photo, AFP)
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  • La Direction générale des passeports a déclaré qu’elle avait commencé à délivrer des permis d’entrée électroniques pour les travailleurs à La Mecque
  • Tout résident saoudien souhaitant obtenir un permis doit présenter une demande auprès des autorités compétentes

RIYAD: La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d’entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Elle a par ailleurs expliqué que tout résident saoudien souhaitant obtenir un permis doit présenter une demande auprès des autorités compétentes et a indiqué que ceux qui n’obtiennent pas les permis nécessaires se verront interdire l’accès à la Ville sainte.

La Direction générale des passeports a également déclaré avoir commencé à délivrer des permis d’entrée électroniques pour les travailleurs à La Mecque afin de simplifier les procédures d’entrée pour les résidents pendant la saison du Hajj.

Le service numérique, accessible via la plate-forme en ligne Absher et le portail Muqeem du ministère de l’Intérieur, permettra à ceux qui souhaitent obtenir un permis d’entrée de soumettre leurs documents en ligne sans avoir à se rendre en personne dans les bureaux de passeports.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des préparatifs de l’Expo 2030 avec le chef du BIE

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a reçu jeudi, à Riyad, le secrétaire général du Bureau international des expositions, Dimitri Kerkentzes. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a reçu jeudi, à Riyad, le secrétaire général du Bureau international des expositions, Dimitri Kerkentzes. (SPA)
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  • Au cours de la réunion, les deux responsables ont discuté des préparatifs du Royaume pour accueillir l’Expo 2030 à Riyad
  • «Nous avons mis l’accent sur l’importance d’une planification minutieuse afin d’organiser une Exposition universelle transformatrice en 2030», a indiqué M. Kerkentzes

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a reçu jeudi, à Riyad, le secrétaire général du Bureau international des expositions (BIE), Dimitri Kerkentzes.

Au cours de la réunion, les deux responsables ont discuté des préparatifs du Royaume pour accueillir l’Expo 2030 à Riyad et de la coordination pour faire en sorte que l’exposition soit «exceptionnelle», a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

«Nous avons mis l’accent sur l’importance d’une planification minutieuse afin d’organiser une Exposition universelle transformatrice en 2030», a écrit M. Kerkentzes sur la plate-forme X.

Mercredi, le secrétaire général du BIE s’est entretenu avec le prince héritier Mohammed ben Salmane.

L’Exposition universelle 2030 se tiendra à Riyad, le Royaume s’étant imposé face à la Corée du Sud et à l’Italie pour accueillir le prestigieux événement en novembre 2023.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un éminent médecin de Gaza est mort sous la torture dans une prison israélienne

Le Dr Al-Bursh était le chef du service d’orthopédie du complexe médical Al-Shifa à Gaza. (Photo fournie)
Le Dr Al-Bursh était le chef du service d’orthopédie du complexe médical Al-Shifa à Gaza. (Photo fournie)
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  • Le Dr Al-Bursh est décédé à la prison d’Ofer, un établissement pénitentiaire géré par Israël en Cisjordanie, selon la Société des prisonniers palestiniens
  • Dans son communiqué, la prison n’a cependant pas fourni de détails sur la cause du décès. Un porte-parole des services pénitentiaires a assuré qu’une enquête était en cours

GAZA: Adnan al-Bursh, chirurgien palestinien et ancien chef du service d’orthopédie du complexe médical Al-Shifa à Gaza, a été tué le 19 avril sous la torture dans une prison israélienne.

Selon un communiqué de la Société des prisonniers palestiniens, le Dr Al-Bursh, âgé de 50 ans, est décédé à la prison d’Ofer, un établissement pénitentiaire géré par Israël en Cisjordanie.

D’après la Commission palestinienne des affaires civiles, son corps est toujours détenu par les autorités israéliennes.

La Société des prisonniers palestiniens considère la mort du médecin en détention israélienne comme un «assassinat».

Le Dr Al-Bursh, qui était un éminent chirurgien à Al-Shifa, le plus grand hôpital de Gaza, travaillait semble-t-il à l’hôpital Al-Awada, dans le nord de la bande de Gaza, lorsqu’il a été arrêté par les forces israéliennes.

Le 19 avril, les services pénitentiaires israéliens l’ont déclaré mort, affirmant que le médecin était détenu pour des «raisons de sécurité nationale».

Dans son communiqué, la prison n’a cependant pas fourni de détails sur la cause du décès. Un porte-parole des services pénitentiaires a assuré qu’une enquête était en cours.

Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, a fait savoir jeudi qu’elle était «extrêmement alarmée» par la mort du chirurgien palestinien.

«J’exhorte la communauté diplomatique à prendre des mesures concrètes pour protéger les Palestiniens. Aucun Palestinien n’est en sécurité sous l’occupation israélienne aujourd’hui», a-t-elle écrit sur X.

Depuis le 7 octobre, date à laquelle Israël a lancé sa campagne de bombardements de représailles dans la bande de Gaza, l’armée israélienne a mené plus de 435 attaques contre des établissements médicaux dans l’enclave palestinienne assiégée, faisant au moins 484 morts parmi les membres du personnel médical, selon les chiffres de l’ONU.

Les autorités sanitaires de Gaza ont toutefois indiqué dans un communiqué que la mort du Dr Al-Bursh portait à 496 le nombre de professionnels de la santé tués dans le cadre de l’attaque en cours contre la bande de Gaza.

Les organisations de prisonniers palestiniens rapportent que l’armée israélienne a détenu plus de 8 000 Palestiniens rien qu’en Cisjordanie depuis le 7 octobre. Parmi eux, 280 sont des femmes et au moins 540 sont des enfants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com