C’est en toute logique que le psychiatre, à l’instar de tout médecin, est libre de ses prescriptions, qui sont celles qu’il estime les plus appropriées en la circonstance. Il est guidé par sa conscience, son éthique et par la déontologie, mais aussi par ses compétences et ses connaissances scientifiques.
Au mois d’août 2021, au pic de la pandémie de Covid-19 et au cœur d’un été catastrophique, a été publié l’arrêté fixant la liste des substances et médicaments ayant des propriétés psychotropes à risque avéré d’abus, de pharmacodépendance et d’usage détourné, suite somme toute logique au décret exécutif n°21-196, modifiant et complétant le décret exécutif n°19-379, fixant les modalités de contrôle administratif, technique et de sécurité des substances et médicaments ayant des propriétés psychotropes. Il y a toujours matière à réflexion dans le silence qui a accompagné ces décrets et arrêtés, exception faite d’une lettre peu commentée et anonyme adressée au Premier ministre par un collectif de psychiatres, rapportée par le quotidien Le Soir d’Algérie dans son édition du 2 septembre 2021, sur les difficultés que les praticiens vont rencontrer et devoir gérer dans l’exercice concret de leur profession.
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