Deux opinions se dégagent de la récente crise libanaise avec les États du Golfe.
La première, généralement partagée par des gouvernements concernés, affirme que les Libanais devraient lutter contre l'hégémonie du Hezbollah. Cette milice parasite le processus décisionnel du gouvernement et le force d'appliquer une politique hostile au Golfe.
La deuxième opinion - une vision libanaise plus large soutenue par les capitales arabes amies du Golfe - estime que le Hezbollah est un problème d’ordre régional, trop grand pour que les Libanais le résolvent seuls. Cela exclut également la capacité du gouvernement à apporter des changements significatifs dans l'équilibre des pouvoirs au Liban.
Les deux opinions, qui semblent diamétralement opposées, constituent en fait une vision globale du problème complexe du Hezbollah. Les deux ont raison et leur validité est fondée sur les intérêts objectifs des détenteurs d'opinion et les circonstances entourant leur opinion.
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