Selon l’Iran, Rafael Grossi «devrait se rendre bientôt» en Iran

Le drapeau iranien flotte devant le siège de l’Agence internationale de l’énergie atomique à Vienne, en Autriche, le 23 mai 2021. (Reuters).
Le drapeau iranien flotte devant le siège de l’Agence internationale de l’énergie atomique à Vienne, en Autriche, le 23 mai 2021. (Reuters).
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Publié le Lundi 15 novembre 2021

Selon l’Iran, Rafael Grossi «devrait se rendre bientôt» en Iran

  • Les puissances occidentales ont abandonné le projet d’une résolution critiquant l’Iran après que Téhéran a accepté le 12 septembre de prolonger la surveillance de certaines activités nucléaires
  • La tension croissante entre Téhéran et l’agence sur des questions non réglées pourrait nuire aux pourparlers entre Téhéran et les grandes puissances qui devraient reprendre le 29 novembre

DUBAÏ: Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), «devrait se rendre bientôt» en Iran, déclare lundi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, au moment où Téhéran et les puissances mondiales s’apprêtent à reprendre les pourparlers sur la relance de l’accord nucléaire iranien de 2015.

«M. Grossi a été invité à se rendre à Téhéran. Une date est prévue à cet égard et nous attendons sa réponse. Il devrait se rendre bientôt en Iran», affirme Saïd Khatibzadeh lors d’une conférence de presse hebdomadaire.

«Rafael Grossi rencontrera le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, ainsi que le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, au cours de sa visite.»

M. Khatibzadeh n’a pas précisé si le voyage de M. Grossi aurait lieu avant la réunion du Conseil des gouverneurs de l’AEIA qui regroupe trente-cinq pays et devrait se tenir la semaine prochaine.

Les puissances occidentales ont abandonné le projet d’une résolution critiquant l’Iran après que Téhéran a accepté le 12 septembre de prolonger la surveillance de certaines activités nucléaires, invitant Rafael Grossi à se rendre à Téhéran pour tenir des discussions sur les questions en suspens.

Cependant, elles exigent toujours que Téhéran fournisse des explications sur deux questions centrales – justifier les traces d’uranium retrouvées sur trois sites non déclarés et autoriser les inspecteurs de l’AEIA à accéder à l’atelier de fabrication de composants de centrifugeuses Tesa, situé à Karaj, pour remplacer les caméras.

L’atelier a été saboté en juin dernier. L’une des quatre caméras de l’AEIA a été détruite. L’Iran n’a pas rendu le «support de stockage de données» de cette caméra et l’agence a déclaré qu’elle avait demandé à l’Iran de le localiser et de fournir des explications.

La tension croissante entre Téhéran et l’agence sur des questions non réglées pourrait nuire aux pourparlers entre Téhéran et les grandes puissances, qui devraient reprendre le 29 novembre, et porteront sur la relance de l’accord sur le nucléaire iranien.

Les négociations pour sauver le pacte, qui ont commencé en avril, ont été interrompues à la suite de l’élection en juin du partisan de la ligne dure, Ebrahim Raïssi, au poste de président.

Le président américain, Donald Trump, a abandonné l’accord et réimposé des sanctions à l’Iran, qui a progressivement violé l’accord en reconstituant des stocks d’uranium enrichi, en les raffinant à une pureté fissile plus élevée et en installant des centrifugeuses avancées pour accélérer la production.

Après six cycles de discussions indirectes, Téhéran et l’administration du président américain, Joe Biden, n’ont toujours pas réussi à se mettre d’accord sur les mesures à prendre et à quel moment, les questions clés étant les limites nucléaires que Téhéran se résignera à accepter et les sanctions que Washington lèvera.


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com