Agareb a vécu une nuit pénible après la réouverture de la décharge de Guenna. Comme d’habitude, nous assistons aux mêmes scènes au fil des ans : des émeutes, de la colère qui déborde, de la violence excessive contre une autre violence «légale», celle des forces de l’ordre. L’usage (exagéré d’après les habitants d’Agareb) du gaz lacrymogène a créé un état de frustration, mais du côté des forces de l’ordre (qui ont dû se retirer finalement), c’était le moyen de contrecarrer des émeutes nocturnes. Le mal est fait : un décès, une colère bleue dans cette région qui refuse (et c’est légitime) la réouverture de la décharge fermée par l’Etat après avoir atteint le seuil de saturation.
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