Le drone, atout maître des groupes jihadistes et paramilitaires

Le phénomène s'amplifie et inquiète les états-majors et services de sécurité: les jihadistes, groupes criminels et paramilitaires s'emparent du drone comme arme létale. Ici un drone livre de la nourriture lors d'un test dans le cadre d'une présentation de presse à Herzliya en Israël. (AFP).
Le phénomène s'amplifie et inquiète les états-majors et services de sécurité: les jihadistes, groupes criminels et paramilitaires s'emparent du drone comme arme létale. Ici un drone livre de la nourriture lors d'un test dans le cadre d'une présentation de presse à Herzliya en Israël. (AFP).
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Publié le Mardi 09 novembre 2021

Le drone, atout maître des groupes jihadistes et paramilitaires

  • Moustafa al-Kazimi est sorti indemne dimanche d'une attaque aux drones piégés, comme avant lui, le président socialiste vénézuélien Nicolas Maduro, victime en 2018 d'un attentat manqué attribué à l'opposition
  • Ces dernières années, toutes les armées du monde se sont interrogées sur l'usage des drones dans leur arsenal. Mais aussi sur le risque de voir cette arme proliférer au sein de groupes non-étatiques

PARIS: Le phénomène s'amplifie et inquiète les états-majors et services de sécurité: les jihadistes, groupes criminels et paramilitaires s'emparent du drone comme arme létale, à l'image de la tentative d'assassinat contre le Premier ministre irakien.


Moustafa al-Kazimi est sorti indemne dimanche d'une attaque aux drones piégés, comme avant lui, le président socialiste vénézuélien Nicolas Maduro, victime en 2018 d'un attentat manqué attribué à l'opposition. 


"Cela confirme ce que l'on savait déjà: les attaques à courte portée sont de plus en plus viables, pas très difficiles à financer ni à organiser techniquement, et potentiellement assez précises", résume Michael O’Hanlon, chercheur à la Brookings Institution. 


Ces dernières années, toutes les armées du monde se sont interrogées sur l'usage des drones dans leur arsenal. Mais aussi sur le risque de voir cette arme proliférer au sein de groupes non-étatiques, d'autant plus facilement que les drones sont en vente libre ou presque. 


Jean-Marc Rickli, directeur des risques globaux et émergents au Centre de politique de sécurité à Genève (GCSP), souligne à cet égard "l'importance croissante des technologies à double usage, c'est-à-dire des technologies commerciales utilisables à des fins militaires". 


L'expert constate un usage de plus en plus large de cet outil contrôlable à distance depuis l'attentat ciblé, criminel ou terroriste, jusqu'à l'attaque en bonne et due forme avec des essaims de drones. Un ciel brusquement saturé de petits engins habiles, rapides et dont le vol est coordonné. 


Comme lors de l'opération lancée par les rebelles Houthis au Yémen contre des installations pétrolières en Arabie saoudite, en 2019, après mise en échec des systèmes saoudiens de défense aérienne.


"On trouve sur le marché des drones faits pour ce type de mission", constate M. Rickli, évoquant des petits drones chinois capables de voler en essaim ou des Kalavchnikovs russes, équipées d'ailes, "un AK47 volant, vendu comme arme anti-drone mais utilisable à des fins offensives". 

Le pape condamne l'«odieuse attaque terroriste» contre le Premier ministre irakien

Le pape François a condamné mardi l'"odieuse attaque terroriste" au drone piégé à laquelle a échappé dimanche le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi à Bagdad.


"A la suite de l'attaque contre votre résidence, sa Sainteté le pape François me charge de transmettre sa proximité à travers la prière, à vous et votre famille ainsi qu'aux blessés", peut-on lire dans un télégramme du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'Etat du Vatican, rendu public mardi à travers un communiqué du Saint-Siège.


Condamnant un "acte de terrorisme odieux", le pape - qui s'était rendu en Irak en mars lors d'un voyage historique - prie pour que "le peuple irakien reçoive sagesse et force pour continuer sur le chemin de la paix, à travers le dialogue et la solidarité fraternelle", ajoute ce télégramme adressé au Premier ministre.


La communauté internationale - dont les Etats-Unis, l'Iran et le conseil de sécurité de l'ONU - a condamné cette attaque, qui n'a pas été revendiquée et intervient dans un contexte d'accentuation des tensions nées après les élections législatives il y a un mois.

Dans le cas irakien, "trois drones" auraient été lancés, selon les sources sécuritaires. Deux ont été abattus mais le troisième a pu faire exploser sa charge. 


L'Iran a condamné l'attaque, mais la République islamique compte parmi les suspects, selon nombre d'analystes, d'autant qu'elle compte notoirement parmi les puissances régionales qui ont su développer le secteur. 

Charge utile en hausse

"L'attaque de drone semble confirmer des tendances récentes démontrant la volonté de l'Iran de mener une action armée contre des adversaires régionaux", soulignait lundi matin le Soufan Center, institut privé américain d'analyse militaire et stratégique.


A terme, au Moyen-Orient comme partout ailleurs, les drones vont sans aucun doute pénétrer et faire bouger le quotidien de la guerre, des conflits asymétriques et du terrorisme international. 


L'exemple irakien "souligne la potentielle utilisation (des drones) dans les assassinats ciblés", analyse pour l'AFP Jeremy Binnie, spécialiste de défense au Moyen Orient pour la publication spécialisée britannique Janes. 


"La menace croît, alors que les composants deviennent de plus en plus efficaces, permettant aux entreprises d'augmenter la charge utile que l'appareil peut porter", pour le plus grand intérêt des insurrections et autres groupes jihadistes, constate le chercheur.    


En face, la défense s'organise mais reste à la traîne, concentrée en particulier sur le brouillage des ondes de commande, des images ou des fréquences des GPS utilisées par les drones d'origine civile. 


Schématiquement, un drone est guidé par trois canaux: radiofréquence, réseau télécom (4G, 5G), ou coordonnées GPS préprogrammées, résumait récemment à l'AFP une source sécuritaire en marge de Milipol, le salon de la sécurité intérieure des Etats, près de Paris. 


De plus en plus de services de protection des personnalités s'équipent de systèmes de brouillage de ces canaux. "C'est comme si on criait plus fort que l'opérateur du drone, qui se retrouve paralysé", le temps de mettre la cible à l'abri, expliquait-elle.


Les années à venir devraient voir le problème s'accentuer avec un très fort potentiel disruptif car à chaque type de drone doit répondre une formule tactique défensive adéquate. 


Quant aux systèmes cinétiques traditionnels - missiles, arsenaux anti-aériens - ils sont "considérés comme inappropriés pour la défense (anti-drone) dans les zones habitées", rappelle Jérémy Binnie.


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com