La majorité des politiciens libanais qui dirigent le pays sont des procrastinateurs professionnels. Ils sont incroyablement doués pour repousser les dates et retarder les positions et les solutions. Ils se comportent en partant du principe que cette profession leur confère la capacité de diriger leurs affaires publiques et privées, jouant des tours sournois pour défendre leurs acquis et exploitant ce qui reste du strict minimum nécessaire au fonctionnement de l'État.
L'approche de l'équivoque, du gain de temps et de la procrastination a été adoptée avec chaque tragédie à laquelle la classe politique a été confrontée, de l'insurrection d'octobre à l'explosion du port, en passant par la crise économique et les échecs gouvernementaux. Cette approche a également façonné la manière dont ils ont géré la crise diplomatique avec les États du Golfe, qui, bien que sans précédent dans l'histoire des relations Golfe-Liban en termes de dangers, n'a pas obligé les responsables du pays à se montrer à la hauteur.
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