L’annonce, mercredi, par le Premier ministre libyen, Fayez Al Sarraj, de sa décision de démissionner de ses fonctions à la fin du mois d’octobre prochain a révélé une réalité amère : l’absence totale de l’Algérie de la scène libyenne.
Ce jour-là, toutes les télévisions d’outre-Méditerranée ont évoqué tous les acteurs de tous les pays jouant un rôle dans la crise libyenne. Même des régimes qui évitaient à une certaine époque la Libye à cause du comportement imprévisible et déstabilisateur de Mouammar El Gueddafi se sont mis à s’intéresser au problème dans le seul but de redorer leur blason, même si cela doit se faire au détriment du peuple libyen, considéré comme quantité négligeable.
Dans la région, seule l’Algérie avait une connaissance claire de la Libye et des frasques et caprices de son leader. Pour des raisons multiples, elle a su tempérer les fougues et excentricités de Mouammar El Gueddafi. Il faut dire que les relations entre les peuples algérien et libyen, marquées par un respect et une confiance totale, datent de la Guerre de Libération et ne se sont jamais altérées depuis. Si par hasard les autorités libyennes avaient un problème, elles trouvaient l’Algérie présente pour les sortir du bourbier.
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