Biden à la recherche du juste équilibre dans les négociations avec l'Iran

Pour garder ouverte la porte de la diplomatie, le gouvernement Biden pourrait aussi mettre sur la table ses autres exigences visant à endiguer l'interventionnisme de Téhéran au Moyen-Orient ou ses missiles balistiques. (Photo, AFP)
Pour garder ouverte la porte de la diplomatie, le gouvernement Biden pourrait aussi mettre sur la table ses autres exigences visant à endiguer l'interventionnisme de Téhéran au Moyen-Orient ou ses missiles balistiques. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 05 novembre 2021

Biden à la recherche du juste équilibre dans les négociations avec l'Iran

  • «Le gouvernement Biden va devoir avancer sur une ligne de crête, en prouvant à l'Iran qu'il tirera des bénéfices d'une levée des sanctions, sans pour autant céder aux pressions iraniennes»
  • Les dirigeants iraniens réclament l'assurance qu'un compromis ne fera pas les frais d'une éventuelle alternance politique aux Etats-Unis

WASHINGTON : Lorsque les négociations avec l'Iran reprendront fin novembre, les Etats-Unis de Joe Biden, de plus en plus sceptiques sur les intentions de Téhéran, devront trouver un équilibre délicat entre concessions et pressions renforcées, voire menaces militaires.


L'Iran et les autres grandes puissances ont annoncé mercredi que ces pourparlers reprendraient le 29 novembre à Vienne, après cinq mois d'impasse, pour sauver l'accord de 2015 censé empêcher la République islamique d'accéder à l'arme nucléaire.


Mais beaucoup a changé depuis leur suspension en juin.


Les Iraniens ont élu un président ultraconservateur, Ebrahim Raïssi, qui a longuement fait patienter la communauté internationale. Pendant ce temps, les activités atomiques iraniennes ont poursuivi leur montée en puissance jugée de plus en plus dangereuse par les Occidentaux.


De son côté, le président Biden, confiant en début d'année sur sa capacité à relancer l'accord dont son prédécesseur Donald Trump a claqué la porte en 2018, ne cache plus son inquiétude. Et Washington prépare désormais un plan B.


En quittant l'accord, Donald Trump a rétabli les sanctions contre l'Iran qu'il avait permis de lever en 2015. En réponse, Téhéran s'est affranchi de nombreuses restrictions à son programme nucléaire.


Les négociations indirectes de Vienne entre les deux pays ennemis, par l'intermédiaire des autres signataires (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni, Russie et Union européenne), visent à déterminer quelles sanctions les Américains doivent lever ainsi que le calendrier pour que les Iraniens reviennent dans les clous de leurs engagements.

«Garanties»

"Le gouvernement Biden va devoir avancer sur une ligne de crête, en prouvant à l'Iran qu'il tirera des bénéfices d'une levée des sanctions, sans pour autant céder aux pressions iraniennes", dit à l'AFP Kelsey Davenport, de l'Arms Control Association.


Les sanctions représentent un casse-tête tant l'équipe Trump a tissé une toile difficile à démêler -- rendue encore plus inextricable par de nouvelles mesures punitives imposées par l'actuel gouvernement américain, comme récemment contre les drones iraniens.


Au-delà, les dirigeants iraniens réclament l'assurance qu'un compromis ne fera pas les frais d'une éventuelle alternance politique aux Etats-Unis.


Une garantie impossible à donner pour Joe Biden: les républicains ont prévenu qu'ils torpilleraient l'accord s'ils reviennent au pouvoir. Le président démocrate a toutefois promis, dans une déclaration conjointe avec ses homologues européens, de "continuer à le respecter tant que l'Iran en fait autant".


Le négociateur russe Mikhaïl Ulyanov a salué "une avancée significative vers les assurances et garanties que demande l'Iran".


Mais la vraie question que se posent les Occidentaux est simple: le président Raïssi et, surtout, le guide suprême Ali Khamenei veulent-ils vraiment sauver l'accord?


Les Américains risquent de conclure que non si, le 29 novembre, leurs négociateurs arrivent dans la capitale autrichienne avec des exigences jugées irréalistes.


Dans un changement de ton flagrant, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a prévenu mi-octobre que les Etats-Unis étaient prêts à envisager "toutes les options" face à cette éventualité. Une manière de laisser planer la menace militaire, brandie plus explicitement, à ses côtés, par son homologue israélien Yaïr Lapid.

«Menace de guerre»

Dans une tribune qui n'est pas passée inaperçue, l'ex-diplomate Dennis Ross, qui a été conseiller de présidents démocrates, est allé jusqu'à affirmer quelques jours plus tard que "la menace de guerre" était devenue "la seule manière de parvenir à la paix avec l'Iran".


"Téhéran ne prend plus Washington au sérieux. Pour relancer l'accord nucléaire, la menace d'une escalade militaire doit être sur la table", a-t-il écrit pour la revue Foreign Policy, jugeant "insuffisante" la référence "routinière" aux "autres options".


Mais pour Kelsey Davenport, "les menaces militaires risquent de se retourner contre nous", poussant la République islamique à vouloir ouvertement fabriquer la bombe pour se défendre.


Le problème, reconnaît cette experte, c'est qu'"aucune option à la disposition des Etats-Unis n'est bonne" en dehors d'un retour à l'accord de 2015.


Un durcissement des sanctions, comme évoqué par l'élu démocrate Adam Schiff, semble difficile tant elles sont déjà draconiennes et tant le reste du monde a été échaudé par la volte-face de l'ère Trump.


Pour garder ouverte la porte de la diplomatie, le gouvernement Biden pourrait aussi mettre sur la table ses autres exigences visant à endiguer l'interventionnisme de Téhéran au Moyen-Orient ou ses missiles balistiques, suggère Kelsey Davenport.


Mais "une négociation longue et complexe prendrait du temps, ajoute-t-elle, et le programme nucléaire iranien pourrait progresser" au point de pousser Israël à mettre à exécution sa menace d'action militaire, avec "un risque d'escalade guerrière".

Iran: les développements depuis le retrait américain de l'accord sur le nucléaire

TEHERAN : Rappel des développements depuis le retrait des Etats-Unis en 2018 de l'accord sur le nucléaire iranien, conclu trois ans plus tôt entre Téhéran et les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU plus l'Allemagne.

Trump sort de l'accord

Le 8 mai 2018, Donald Trump annonce le retrait des Etats-Unis de l'accord sur le programme nucléaire iranien.


Conclu en 2015 à Vienne, il avait permis la levée d'une partie des sanctions contre l'Iran en échange de son engagement à ne pas se doter de l'arme nucléaire.


Washington rétablit de sévères sanctions notamment contre les secteurs pétrolier et financier iraniens.


En mai 2019, M. Trump met fin aux exemptions permettant à huit pays d'acheter du pétrole iranien sans enfreindre les sanctions américaines.

Début du désengagement iranien

Le 8 mai 2019, l'Iran commence à revenir sur certains de ses engagements, souhaitant mettre la pression sur les Européens toujours parties à l'accord --le Royaume-Uni, la Chine, la Russie, la France et l'Allemagne-- pour l'aider à contourner les sanctions étouffant son économie.


Washington décide de nouvelles sanctions.


En septembre, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) affirme que Téhéran a lancé le processus d'enrichissement d'uranium dans ses centrifugeuses avancées.


Début novembre, l'Iran dit produire 5 kg d'uranium faiblement enrichi par jour puis relance des activités d'enrichissement dans l'usine souterraine de Fordo (180 km au sud de Téhéran).


Le 18, l'AIEA indique que les réserves iraniennes d'eau lourde ont dépassé la limite fixée par l'accord.

«Centrifugeuses avancées»
Le 5 janvier 2020, Téhéran dit ne plus se sentir tenu par aucune limite "sur le nombre de ses centrifugeuses", après l'élimination du général iranien Qassem Soleimani par une frappe aérienne américaine à Bagdad.


Paris, Londres et Berlin déclenchent le Mécanisme de règlement des différends prévu dans l'accord pour contraindre Téhéran à respecter ses engagements.


En février, l'Iran se dit disposé à annuler tout ou partie de ses mesures de désengagement si l'Europe lui assure des avantages économiques "significatifs".


Fin mars, Berlin et Paris annoncent que l'Europe a activé le mécanisme de troc Instex pour livrer du matériel médical à l'Iran, durement frappé par le Covid-19, sans s'exposer aux sanctions américaines.


Le 18 novembre, l'AIEA indique que l'Iran a commencé à mettre en service des "centrifugeuses avancées" récemment déplacées dans une partie souterraine de l'usine de Natanz (centre), principal site d'enrichissement d'uranium du pays.

Assassinat d'un physicien nucléaire

Le 27 novembre, un éminent physicien nucléaire, Mohsen Fakhrizadeh, est tué près de Téhéran. L'Iran accuse Israël.


Quelques jours plus tard, le Parlement vote un texte préconisant de produire et stocker au "moins 120 kg par an d'uranium enrichi à 20%". 


Le 4 janvier 2021, l'Iran enclenche le processus destiné à produire de l'uranium enrichi à 20% à Fordo, bien au-delà du seuil fixé par l'accord.

Uranium enrichi

Le 6 avril, des discussions pour sauver l'accord démarrent à Vienne. Les Etats-Unis sont indirectement conviés pour la première fois depuis l'arrivée à la Maison Blanche de Joe Biden, qui dit vouloir réintégrer le pacte.


Le 16, l'Iran annonce avoir commencé à produire de l'uranium enrichi à 60%, après une explosion dans l'usine de Natanz, que Téhéran a imputée à Israël.


Le 6 juillet, Téhéran fait savoir qu'il compte "produire de l'uranium métal avec un taux d'enrichissement de 20%".


Le 5 août, le nouveau président iranien Ebrahim Raïssi affirme être ouvert à "tout plan diplomatique" pour une levée des sanctions.


Le 12 septembre, l'AIEA et l'Iran concluent un accord sur la surveillance du programme iranien. Mais l'instance onusienne déclare peu après s'être vu refuser l'accès "indispensable" à un atelier de fabrication de composants de centrifugeuses.


Le 9 octobre, le chef de l'Organisation de l'énergie atomique annonce que Téhéran a franchi un nouveau seuil en augmentant à plus de 120 kg son stock d'uranium enrichi à 20%.

Reprise des négociations fixée au 29 novembre

Le 13, Washington fait planer la menace d'un recours à l'option militaire contre l'Iran.


Le lendemain, le négociateur européen Enrique Mora est à Téhéran pour presser le gouvernement de reprendre les négociations suspendues depuis juin.


Mercredi 27, un responsable iranien indique que Téhéran est prêt à reprendre les négociations à Vienne.


Le 3 novembre, le gouvernement iranien et l'Union européenne, principale médiatrice dans ces pourparlers indirects entre Washington et Téhéran, annoncent que les négociations reprendront le 29. Un compromis est possible "rapidement", à condition que l'Iran soit "sérieux" dans ses intentions, estime la diplomatie américaine.


Le 4, le président Raïssi a prévenu que Téhéran rejettera toute "exigence excessive" de la part des Occidentaux lors de ces pourparlers.


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com