LONDRES: Malgré l’essor des grandes entreprises technologiques comme Google et Facebook, l’éditeur du quotidien britannique The Times, John Witherow, a affirmé que vivions à «l’âge d’or du journalisme sérieux».
«Aujourd’hui, on nous dit que ce sont les géants de la technologie qui nous détruisent. Les lecteurs veulent tout avoir gratuitement, nous devons utiliser des attrape-clics, c’est une course vers le bas. Sauf que ce n’est pas vrai», a déclaré mercredi Witherow lors du Web Summit, la plus grande conférence technologique d’Europe, tenue à Lisbonne.
«Le bon journalisme n’a pas besoin d’être sauvé. Il est en plein essor. C’est un âge d’or du journalisme sérieux. Il s’étend à l’audio et au visuel et atteint de nouveaux publics.»
«Quand des jeunes me demandent s’ils doivent se lancer dans le journalisme, je leur réponds que c’est le moment idéal», a-t-il ajouté.
Les compagnies de réseaux sociaux font récemment l’objet d’un contrôle minutieux pour être devenues des refuges pour les fausses nouvelles et la désinformation. Un rapport d’Arab News intitulé «Future of Media: Myth of Digital Transformation» («Le futur des médias: le mythe de la transformation digitale») s’est penché sur la question.
En 2020, 79% des jeunes Arabes s’informaient sur les réseaux sociaux, un pourcentage énorme comparé à seulement 25% en 2015, selon le sondage d’Arab Youth Survey.
Une étude réalisée en 2018 par trois chercheurs du Massachusetts Institute of Technology a révélé que les fausses nouvelles se propagent beaucoup plus vite sur Twitter que les histoires vraies. Selon leurs recherches, les fausses nouvelles ont 70% plus de chances d’être retweetées que les histoires vraies.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com