Tunisie: l'OIF confirme le report à novembre 2022 du Sommet de la Francophonie

La secrétaire générale de l'Organisation Internationale de la Francophonie Louise Mushikiwabo à Paris, le 17 mai 2021 (Photo,AFP)
La secrétaire générale de l'Organisation Internationale de la Francophonie Louise Mushikiwabo à Paris, le 17 mai 2021 (Photo,AFP)
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Publié le Jeudi 28 octobre 2021

Tunisie: l'OIF confirme le report à novembre 2022 du Sommet de la Francophonie

  • Il intervient alors que la Tunisie fait face à une crise politique et économique majeure
  • La Francophonie a notamment pour missions de promouvoir la «langue française et la diversité culturelle et linguistique»

PARIS: L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a acté jeudi le report d'un an du 18ème Sommet de la Francophonie, qui devait initialement se tenir sur l'île de Djerba, en Tunisie, fin novembre. 

Un communiqué publié à l'issue de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF), qui a réuni jeudi les représentants des Etats et gouvernements membres de l'OIF, précise que le sommet se tiendra du "19 au 20 novembre 2022" afin de permettre "à la Tunisie d'organiser ce rendez-vous majeur dans les conditions les plus optimales." 

Cette décision avait déjà été "recommandée" à la mi-octobre par le Conseil permanent de la Francophonie, mais est officiellement actée ce jeudi par la CMF.

Le report "a été décidé de manière consensuelle", précise le communiqué.

Il intervient alors que la Tunisie fait face à une crise politique et économique majeure. 

En pleine crise socio-économique et sanitaire et après des mois de blocage politique, le président tunisien Kais Saied s'est attribué par décret de vastes pouvoirs le 22 septembre. 

Il avait invoqué le 25 juillet un "péril imminent" pour limoger le gouvernement et suspendre le Parlement. Des mesures dénoncées comme un "coup d'Etat" par ses opposants et des ONG.

Très endettée et dépendante des aides internationales, la Tunisie fait face à une profonde crise économique et sociale - chute du PIB, forte inflation, chômage à près de 18% -, aggravée par la pandémie de Covid-19.

Basée à Paris, l'OIF compte 88 États et gouvernements. La Francophonie a notamment pour missions de promouvoir la "langue française et la diversité culturelle et linguistique", "la paix, la démocratie et les droits de l'Homme", ou encore "d'appuyer l'éducation".


Le pétrole en hausse, nouvelle vague de sanctions sur l'Iran

La circulation passe devant un panneau d'affichage sur lequel sont affichées les images du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de l'ancien ministre de la Défense Yoav Galant le 26 novembre 2024. (Photo AFP)
La circulation passe devant un panneau d'affichage sur lequel sont affichées les images du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de l'ancien ministre de la Défense Yoav Galant le 26 novembre 2024. (Photo AFP)
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  • les cours du pétrole progressent, poussés par de nouvelles sanctions des États-Unis contre l'Iran et l'anticipation de nouvelles mesures de relance économique chinoise.
  • Ces nouvelles mesures visent à limiter l'offre de pétrole iranien à l'international, en s'attaquant à la « flotte fantôme » que le pays utilise pour exporter son pétrole.

LONDRES : Mardi, les cours du pétrole progressent, poussés par de nouvelles sanctions des États-Unis contre l'Iran et l'anticipation de nouvelles mesures de relance économique chinoise.

Vers 16 h 25 GMT (17 h 25 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, enregistre une hausse de 2,26 %, s'établissant à 73,45 dollars.

Son équivalent américain, le baril de WTI pour livraison en janvier, gagne 2,48 %, à 69,79 dollars.

« Les États-Unis imposent des sanctions à 35 entités et navires qui jouent un rôle essentiel dans le transport du pétrole iranien illicite vers les marchés étrangers », a annoncé le Trésor américain dans un communiqué mardi.

Ces nouvelles mesures visent à limiter l'offre de pétrole iranien à l'international, en s'attaquant à la « flotte fantôme » que le pays utilise pour exporter son pétrole.

Cette décision a fait grimper les cours du pétrole qui s'affichaient déjà dans le vert en début de séance.

De nouvelles mesures de relance « pourraient être dévoilées lors de la Conférence centrale sur le travail économique en Chine, mercredi prochain », explique Ole Hvalbye, analyste chez SEB.

La veille, la publication de l'indice Caixin PMI a montré que l'activité était en expansion dans le secteur manufacturier chinois en novembre, « signalant une reprise du premier importateur de pétrole du monde à la suite d'une série de mesures de relance introduites à la fin du mois de septembre », explique John Plassard, stratégiste chez Mirabaud.

Par ailleurs, « les tensions géopolitiques au Moyen-Orient continuent d'injecter une prime de risque dans les prix du pétrole », précise l'analyste.

Lundi, neuf personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes sur des villages du sud du Liban, après l'annonce par Israël de frappes contre des dizaines de cibles du Hezbollah en représailles à une attaque revendiquée pour la première fois depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

La réunion de jeudi de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep+), qui doit décider de sa politique de production dans les mois à venir, est également très attendue par le marché.

Le report de la réunion, initialement prévue dimanche 1^(er) décembre, est perçu comme un signe de « discorde » au sein du cartel.

Des pays comme les Émirats arabes unis ou le Kazakhstan aimeraient augmenter leur production, bien que le consensus des analystes s'oriente encore vers une production inchangée.


Netanyahu remercie Trump pour sa déclaration "forte" sur les otages à Gaza

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  • « Je veux remercier le président Trump pour sa déclaration forte d'hier sur l'obligation du Hamas de libérer les otages », a déclaré M. Netanyahu dans un bref message vidéo en anglais, diffusé par son bureau.
  • Lundi, Donald Trump avait prévenu que le « prix à payer serait terrible » pour les groupes palestiniens de la bande de Gaza si les otages n'étaient pas libérés avant son entrée en fonction, le 20 janvier.

JERUSALEM : Mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a remercié Donald Trump pour sa « déclaration forte » sur les otages à Gaza, après que le président élu américain a exigé lundi leur libération avant son entrée en fonction.

« Je veux remercier le président Trump pour sa déclaration forte d'hier sur l'obligation du Hamas de libérer les otages », a déclaré M. Netanyahu dans un bref message vidéo en anglais, diffusé par son bureau.

Lundi, Donald Trump avait prévenu que le « prix à payer serait terrible » pour les groupes palestiniens de la bande de Gaza si les otages n'étaient pas libérés avant son entrée en fonction, le 20 janvier.

Dans un communiqué en hébreu publié par son bureau, M. Netanyahu a affirmé que cette déclaration « montre clairement qu'il n'y a qu’un seul responsable de cette situation : le Hamas ».

« Le président Trump a mis le doigt sur le cœur du problème : le Hamas, et non le gouvernement israélien comme on l'entend ici régulièrement », a ajouté M. Netanyahu.

Il faisait ainsi allusion aux attaques répétées de l'opposition et de certaines familles d'otages, estimant qu'Israël aurait pu conclure plus tôt un accord pour la libération des otages, mais que le Premier ministre fait tout pour que cela n'arrive pas.

Mardi, Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas, a répondu à M. Trump que « Netanyahu a saboté toutes les tentatives d'un cessez-le-feu à Gaza », et que son message « s'adresse avant tout à Netanyahu et à son gouvernement ».

Il conclut son communiqué en appelant les dirigeants américain et israélien à mettre fin à leur « jeu diabolique » qui consiste à utiliser les négociations comme couverture pour leurs intérêts personnels et politiques.

La guerre a été déclenchée par l'attaque surprise lancée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Cette attaque a fait 1 206 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels et incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza.

Sur les 251 personnes enlevées en territoire israélien, 97 sont toujours otages à Gaza, dont 35 ont été déclarées mortes par l'armée.

La campagne militaire israélienne lancée en représailles a fait plus de 44 500 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.


L'Ukraine met la pression pour être invitée à rejoindre l'OTAN, avec Trump en toile de fond

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  • La « seule véritable » garantie de sécurité pour l'Ukraine est la « pleine » adhésion à l'OTAN, a rappelé mardi le ministère ukrainien des Affaires étrangères.
  • L'Ukraine souhaite aborder une éventuelle négociation de paix avec la Russie en position de force et avec des garanties de sécurité suffisantes.

BRUXELLES :À moins de deux mois du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, l'Ukraine a mis mardi la pression sur les pays de l'OTAN pour qu'ils l'invitent à les rejoindre, mais les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance, qui se retrouvent à Bruxelles, devraient temporiser.

La « seule véritable » garantie de sécurité pour l'Ukraine est la « pleine » adhésion à l'OTAN, a rappelé mardi le ministère ukrainien des Affaires étrangères. Cette adhésion constituerait une menace « inacceptable » pour la Russie, a rétorqué le Kremlin.

Très prudent, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, s'est contenté de réitérer la position de principe de l'Alliance. Le processus devant conduire à l'adhésion de l'Ukraine est « irréversible », a-t-il ainsi rappelé devant la presse, sans toutefois évoquer de calendrier.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, entend toutefois rappeler ce message lors d'un dîner de travail à Bruxelles avec ses 32 homologues de l'Otan, sans illusion sur les chances d'être entendu cette semaine.

L'Ukraine souhaite aborder une éventuelle négociation de paix avec la Russie en position de force et avec des garanties de sécurité suffisantes. « La seule garantie de sécurité efficace est l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN », a assuré à ce sujet le ministre estonien des Affaires étrangères, Margus Tsahkna.

Plusieurs pays de l'Alliance, les États-Unis en tête, sont toutefois réticents à prendre cette « monumentale décision », comme l'a qualifiée un diplomate à Bruxelles.

« Un tel geste avant l'arrivée de la nouvelle administration rendrait Trump furieux et il prendrait immédiatement position », reconnaît un diplomate européen de l'OTAN.

« Je pense qu'une adhésion à l'OTAN renforcerait à nouveau la tension et la possibilité de nouveaux conflits demain », a jugé de son côté le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Xavier Bettel.

Mais, souligne un diplomate de l'Otan, cela ne doit pas empêcher de réfléchir aux garanties que l'Alliance atlantique, ou au moins certains de ses membres, pourraient donner à l'Ukraine, particulièrement au moment où la perspective de négociations de paix semble plus proche.

Donald Trump a promis de faire la paix en Ukraine « en 24 heures », sans toutefois préciser comment il comptait s'y prendre.

Les pays européens de l'OTAN redoutent d'être mis à l'écart d'une éventuelle négociation et plusieurs d'entre eux cherchent les moyens de s'assurer une place à la table des discussions, ont expliqué des diplomates de l'OTAN.

« Le front se déplace d'est en ouest. »

Et certains de ces pays n'excluent pas l'envoi de troupes sur le sol ukrainien pour surveiller la mise en place d'un éventuel cessez-le-feu, ont indiqué ces diplomates. Cependant, précisent-ils aussitôt, cette discussion n'a pas lieu au sein de l'OTAN, mais entre alliés européens. Le sujet ne sera donc pas à l'ordre du jour mardi, ni mercredi, deuxième jour de cette réunion ministérielle au siège de l'OTAN.

« La réunion se concentrera sur la manière de s'assurer que l'Ukraine, lorsqu'elle décidera d'entamer des négociations, le fasse avec une position de force », a assuré mardi M. Rutte.

En effet, a-t-il souligné, « le front se déplace d'est en ouest, et non d'ouest en est ». L'armée russe a encore revendiqué mardi la conquête de deux villages dans les régions ukrainiennes de Donetsk (est) et de Zaporijjia (sud), où ses troupes, plus nombreuses que celles de Kiev, sont à l'offensive et gagnent du terrain sur l'ensemble du front à une vitesse inédite depuis mars 2022.

Kiev réclame avec insistance des armes, et en particulier au moins 20 nouveaux systèmes de défense anti-aérienne, pour contrer les missiles russes qui détruisent ses infrastructures énergétiques, a rappelé le ministre ukrainien à Bruxelles mardi.

Washington a annoncé lundi une aide militaire supplémentaire pour l'Ukraine, d'un montant de 725 millions de dollars, comprenant notamment des missiles et des mines antipersonnel, selon le secrétaire d'État américain Antony Blinken.

Mais, « il faut faire plus », a martelé M. Rutte mardi.