Jeux vidéo: «Riders Republic», le «made in» France à l'assaut du monde

Des graphistes aux ingénieurs, en passant par l'équipe sonore, plus d'une centaine de personnes ont été mobilisées pour ce jeu sur les 300 salariés du studio. (Photo, AFP)
Des graphistes aux ingénieurs, en passant par l'équipe sonore, plus d'une centaine de personnes ont été mobilisées pour ce jeu sur les 300 salariés du studio. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 28 octobre 2021

Jeux vidéo: «Riders Republic», le «made in» France à l'assaut du monde

  • Le géant mondial du divertissement, le Français Ubisoft, a misé sur son studio d'Annecy, près de la Suisse, pour développer «Riders Republic»
  • «On vise un public qui est à la fois en Europe, en Asie, mais aussi en Amérique du Nord», explique Grégory Garcia, directeur du studio Ubisoft d'Annecy

ANNECY: Quel meilleur cadre que le massif des Alpes pour développer un jeu vidéo de sports extrêmes? Le géant mondial du divertissement, le Français Ubisoft, a misé sur son studio d'Annecy, près de la Suisse, pour développer « Riders Republic », son dernier titre phare de l'année.  

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« Riders Republic », une création au coeur des montagnes françaises (Photo, AFP)

Son aura à l'international, avec plus de 45 studios et filiales à travers une cinquantaine de pays sur les cinq continents, n'empêche pas l'éditeur français de s'appuyer sur ses talents locaux. Surtout quand le thème du jeu -- les sports extrêmes et en extérieur -- coïncide autant avec la localisation et la passion des équipes comme celui d'Annecy, au pied de la chaîne montagneuse des Alpes.   

« Il n'y a rien d'anodin », confirme Boris Maniora, producteur associé du jeu, disponible depuis jeudi sur PC et consoles après plus de quatre ans de développement.  

« On a la chance d'être dans un cadre magnifique, au pied des Alpes (côté français, Ndlr), avec le lac... On a beaucoup de pratiquants de ski et de snowboard dans notre équipe avec les stations à côté, mais aussi de parapente, de trail... Cette joie qu'on pouvait ressentir en pratiquant ces sports, on avait envie de la partager dans un jeu vidéo », ajoute-t-il.  

Réalisé en collaboration avec les studios de Montpellier, Belgrade (Serbie), Pune (Inde), Berlin (Allemagne), Kiev et Odessa (Ukraine), « Riders Republic » est le deuxième jeu d'Ubisoft estampillé « made in Annecy » depuis la création du studio en 1996.  

Alors que son aîné « Steep », également titre de sports extrêmes sorti en 2016, avait les Alpes comme théâtre principal, « Riders Republic » propose un monde ouvert et multijoueurs avec les parcs nationaux « iconiques » de l'ouest des Etats-Unis comme Yosemite Valley, Mammoth Mountain ou Bryce Canyon.  

« On vise un public qui est à la fois en Europe, en Asie, mais aussi en Amérique du Nord, explique Grégory Garcia, directeur du studio Ubisoft d'Annecy. C'est une fierté pour nous d'avoir la capacité d'offrir des expériences de divertissement avec une ‘French Touch’ évidente et assumée, mais à destination d'un public mondialisé ».  

Mini-parapente au bureau   

Les croquis des différents personnages accrochés aux murs du studio et les nombreux équipements dernier cri donnent un aperçu de la multitude de métiers différents et nécessaires à la création de ce jeu classé parmi les « AAA », dont les budgets en dizaines de millions de dollars sont comparables aux films hollywoodiens.  

Des graphistes aux ingénieurs, en passant par l'équipe sonore, plus d'une centaine de personnes ont été mobilisées pour ce jeu sur les 300 salariés du studio.  

« Amener du détail et de la qualité devient de plus en plus pointu et nécessite une expertise », souligne Sébastien Arnoult, producteur de « Riders Republic ».   

« On a donc des artistes 3D qui ne font par exemple que des personnages pendant toute la production du jeu et d'autres que de la végétation, comme un feuillage ou un arbre, qui se décline dans ses différentes saisons. C'est l'association de ces éléments qui donne vie au jeu », poursuit-il.  

Grande passionnée de parapente, sport qu'elle pratiquait avant son arrivée au studio d'Annecy, Pauline Machabert incarne ce soin extrême du détail.  

Sur son bureau, où trône un écran vertical truffé de lignes de codes, un parapente miniature est posé devant son clavier. Un objet indispensable pour pouvoir mimer les gestes auprès de ses collègues chargés de l'animation et retranscrire au mieux les moindres mouvements... jusqu'aux suspentes de l'appareil.  

« Cela nous permet de coller au réel le plus possible », explique-t-elle à l'AFP. « Toutes les petites choses que l'on remarque quand on fait ce sport », comme la sensation de l'air sur le visage ou le bruit de la voile, « on essaye de les transmettre au joueur pour avoir une expérience à la fois crédible et accessible ». 


Sommet de la culture d'Abou Dhabi : La culture au cœur de la gouvernance mondiale

L'une des tables rondes a réuni d'anciens dirigeants mondiaux qui ont discuté du rôle de la culture dans la gouvernance mondiale. (Arab News)
L'une des tables rondes a réuni d'anciens dirigeants mondiaux qui ont discuté du rôle de la culture dans la gouvernance mondiale. (Arab News)
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  • Des dirigeants du monde entier ont discuté de la manière dont la culture peut transformer les défis mondiaux lors de la septième édition du Sommet de la culture d'Abou Dhabi
  • Le sommet, qui s'est ouvert dimanche au cœur du quartier culturel d'Abou Dhabi, au Manarat Al-Saadiyat, accueille une série de panels et de discussions sur le thème « La culture pour l'humanité et au-delà »

ABU DHABI: Des dirigeants du monde entier ont discuté de la manière dont la culture peut transformer les défis mondiaux lors de la septième édition du Sommet de la culture d'Abou Dhabi.

Le sommet, qui s'est ouvert dimanche au cœur du quartier culturel d'Abou Dhabi, au Manarat Al-Saadiyat, accueille une série de panels et de discussions sur le thème « La culture pour l'humanité et au-delà ».

L'une des tables rondes a réuni d'anciens dirigeants mondiaux qui ont discuté du rôle de la culture dans la gouvernance mondiale.

L'ancienne première ministre slovaque, Iveta Radicova, a donné le ton lors du panel « Bridging the Cultural Gap : The Role of Culture in Shaping Global Governance » (combler le fossé culturel : le rôle de la culture dans la gouvernance mondiale) en déclarant : « Il y a 400 ans, la planète comptait 800 millions d'habitants. Aujourd'hui, ils sont 8 milliards, répartis en 195 États et 6 000 groupes communautaires différents, tous ayant leurs propres langues et cultures ».

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Le panel a réuni d'anciens dirigeants mondiaux qui ont discuté du rôle de la culture dans la gouvernance mondiale (Photo AN).

L'ancienne Première ministre néo-zélandaise Jenny Shipley a souligné l'importance d'un leadership inclusif, partageant le modèle réussi de son pays d'intégration du patrimoine culturel maori dans la gouvernance nationale.

Elle a fait remarquer que les dirigeants doivent être "intentionnels" en ce qui concerne la diversité. « Je commence toujours par le "je", a-t-elle expliqué, car si vous n'êtes pas un dirigeant engagé et inclusif, vous n'atteindrez pas la destination de l'équité ».

L'ancien président de l'île Maurice, Cassam Uteem, a illustré le fonctionnement de la diplomatie culturelle dans la pratique, en expliquant comment sa petite nation insulaire a joué un rôle majeur dans la politique culturelle internationale. Il a souligné la participation de l'île Maurice à l'UNESCO, en apportant les perspectives des petits États insulaires en développement dans les discussions mondiales.

Les panélistes ont unanimement reconnu que les institutions internationales traditionnelles sont mal équipées pour gérer le paysage culturel complexe d'aujourd'hui. Ils ont appelé à des approches plus innovantes qui placent la culture au centre de la gouvernance mondiale, plutôt que de la traiter comme une préoccupation périphérique.

"La culture est le miroir de l'existence humaine et le producteur de nouveaux rêves, et sans rêves, nous perdons notre dignité humaine", a déclaré Mme Radicova.

Un thème récurrent a été la nécessité de lutter contre la désinformation et de protéger l'authenticité culturelle à une époque où les magnats de la technologie règnent en maîtres et où l'intelligence artificielle progresse.

"Si l'on veut construire la cohésion sociale et la solidarité dans le monde, il faut se battre pour la vérité, ouvertement, sans hésiter, avec courage et des arguments réellement vérifiés", a conclu Mme Radicova.
 


Un pionnier d'Hollywood inspire les cinéastes à Djeddah

Red Sea Labs dévoile le « Programme des réalisateurs » dirigé par le célèbre cinéaste Spike Lee (à gauche sur la photo) afin de promouvoir les talents émergents. (Photo Fournie)
Red Sea Labs dévoile le « Programme des réalisateurs » dirigé par le célèbre cinéaste Spike Lee (à gauche sur la photo) afin de promouvoir les talents émergents. (Photo Fournie)
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  • Le programme des réalisateurs des laboratoires de la mer Rouge marque une « étape audacieuse » avec Spike Lee à sa tête.
  • Le programme Musique offre une formation pratique en musique de film et en conception sonore, avec l'aide d'experts de renommée mondiale.

DJEDDAH : Un nouveau programme de réalisateurs de Red Sea Labs, dirigé par le célèbre cinéaste Spike Lee, débutera à Jeddah mardi.

Ce programme, qui se déroulera jusqu'au 3 mai, réunira 15 cinéastes émergents du Royaume, du monde arabe, d'Asie et d'Afrique.

Spike Lee est connu pour sa vision audacieuse et ses récits qui abordent des questions sociales cruciales avec une profondeur artistique. Les cinéastes se plongeront dans l'art de la réalisation lors de masterclasses, d'ateliers et de sessions personnalisées sous son mentorat.

Le programme leur permettra également d'entrer en contact avec des personnalités mondialement connues du secteur et de se doter des compétences nécessaires pour faire progresser leur carrière.

Shivani Pandya Malhotra, directrice générale de la Red Sea Film Foundation, a déclaré : « Accueillir Spike Lee à Jeddah pour diriger la première édition de notre programme pour les réalisateurs est un moment historique. 

« C'est une occasion extraordinaire pour les cinéastes et écrivains émergents d'être inspirés, stimulés et guidés par l'un des plus grands esprits cinématographiques de notre temps. »

Ryan Ashore, directeur de Red Sea Labs, a ajouté : « Le programme des réalisateurs marque une étape audacieuse dans notre mission qui consiste à cultiver les talents régionaux et à les mettre en contact avec la communauté cinématographique mondiale.

« Le fait que Spike Lee dirige ce programme crée un puissant précédent en offrant aux participants un accès direct à l'artisanat, à la passion et à la conviction qui définissent le grand cinéma ».

Red Sea Labs gère également trois autres programmes tels que The Lodge, une initiative de formation intensive en partenariat avec Torino Film Lab et sponsorisée par Film AlUla, qui guide les cinéastes saoudiens, arabes, asiatiques et africains de l'idée au projet fini.

Le programme Musique offre une formation pratique en musique de film et en conception sonore, avec l'aide d'experts de renommée mondiale.

En partenariat avec Film Independent, SeriesLab soutient 14 créateurs émergents dans le développement et la présentation de pilotes de séries télévisées, y compris une résidence de deux semaines à Los Angeles. Le programme se termine au Souk de la mer Rouge, où les créateurs ont la possibilité de présenter leur projet à des acheteurs, des studios et des producteurs internationaux de premier plan.

Les initiatives précédentes comprenaient des programmes tels que la Short Film Klinik, la Middle East Media Initiative et l'atelier Music for Film, qui font tous partie de la mission de Red Sea Labs : « former la prochaine génération de conteurs mondiaux en Arabie saoudite et dans le monde entier ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com                 


L'orchestre saoudien se produit dans la ville de Sydney

La Commission de la musique saoudienne accueillera le concert « Marvels of Saudi Orchestra » le 12 mai à l'emblématique Opéra de Sydney, en Australie. (Photo Fournie)
La Commission de la musique saoudienne accueillera le concert « Marvels of Saudi Orchestra » le 12 mai à l'emblématique Opéra de Sydney, en Australie. (Photo Fournie)
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  • Ce concert marque la septième étape de la tournée mondiale de l'orchestre et du chœur nationaux saoudiens.
  • La Commission du théâtre et des arts de la scène participera également au programme avec plusieurs pièces de théâtre.

RIYAD : La Commission de la musique d'Arabie saoudite organisera le concert « Marvels of Saudi Orchestra » le 12 mai à l'emblématique Opéra de Sydney, en Australie.

Ce concert sera placé sous le patronage du ministre de la Culture et président de la Commission de la musique, le prince Badr bin Abdullah bin Farhan.

Ce concert marque la septième étape de la tournée mondiale de l'orchestre et du chœur nationaux saoudiens, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Il présentera des œuvres mettant en valeur le riche patrimoine musical et la diversité artistique de l'Arabie saoudite.

L'orchestre métropolitain d'Australie se joindra à la représentation en interprétant des compositions australiennes, tandis qu'une pièce spéciale, réalisée en collaboration, mêlera des éléments des traditions musicales des deux pays.

La Commission du théâtre et des arts de la scène participera également au programme avec plusieurs pièces de théâtre.

Les représentations précédentes ont eu lieu dans des lieux prestigieux à Paris, Mexico, New York, Londres, Tokyo et Riyad. Ces concerts ont été salués par la critique dans le monde entier, démontrant l'influence croissante de la musique saoudienne sur la scène internationale.

La série « Chefs-d'œuvre de l'orchestre saoudien » a pour objectif d'offrir des expériences musicales extraordinaires qui célèbrent le patrimoine culturel saoudien tout en explorant de nouveaux territoires créatifs.

Chaque représentation invite le public à un voyage à travers les expressions musicales traditionnelles saoudiennes, lui permettant d'explorer le paysage artistique diversifié du Royaume à travers des récits musicaux harmonieux.

Cette représentation à Sydney s'inscrit dans le cadre d'une initiative plus large de la Commission visant à hisser les compositions musicales saoudiennes au rang de conversations culturelles mondiales et à célébrer les mélodies authentiques qui définissent l'identité musicale du Royaume. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com