Le réalisateur de Squid Game a puisé ses personnages dans sa propre histoire

Depuis le début de sa diffusion sur Netflix, il y a un mois, le drame dystopique a déjà été vu par quelque 111 millions d'abonnés, un record. (AFP)
Depuis le début de sa diffusion sur Netflix, il y a un mois, le drame dystopique a déjà été vu par quelque 111 millions d'abonnés, un record. (AFP)
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Publié le Jeudi 28 octobre 2021

Le réalisateur de Squid Game a puisé ses personnages dans sa propre histoire

  • Squid Game met en scène des centaines de personnages issus des franges les plus marginalisées de Corée du Sud, participant à des jeux traditionnels, auxquels il jouait enfant
  • «Squid Game» fait référence à plusieurs traumatismes collectifs qui ont modelé les mentalités sud-coréennes d'aujourd'hui

SEOUL: La plupart des personnages de la série phénomène sud-coréenne Squid Game sont inspirés de la vie de son réalisateur Hwang Dong-hyuk qui, à travers eux, a souhaité dénoncer les dérives du capitalisme, rencontrant un écho planétaire.


Squid Game met en scène des centaines de personnages issus des franges les plus marginalisées de Corée du Sud, participant à des jeux traditionnels, auxquels il jouait enfant. 


Les gagnants peuvent remporter 33 millions d'euros, les perdants sont tués.


A l'image de Sang-woo, un banquier d'affaires en difficulté dans Squid Game, M. Hwang est diplômé de la prestigieuse Séoul National University (SNU) mais a connu des problèmes financiers.


Comme Gi-hun, un employé licencié et joueur invétéré, le cinéaste a été élevé par une mère veuve, vivant dans la pauvreté dans un logement situé en partie en sous-sol comme celui dépeint dans "Parasite", la satire corrosive oscarisée de Bong Joon-ho.


C'est l'une de ses premières expériences à l'étranger qui lui a inspiré Ali, un travailleur migrant pakistanais maltraité et exploité par son employeur coréen, explique-t-il à l'AFP.

«Absurde, bizarre et irréaliste»
"La société coréenne est très compétitive. J'ai eu la chance de m'en sortir et d'intégrer une bonne université" estime Hwang Dong-hyuk.


M. Hwang a étudié le journalisme à la SNU et militait dans le mouvement pro-démocratie. Le personnage principal de la série, Gi-hun, porte le nom de l'un de ses compagnons de lutte. 


Une fois son diplôme en poche, la démocratie était instaurée. "Je ne savais pas quoi faire dans le monde réel", se souvient M. Hwang.


Au début, "regarder des films était quelque chose que je faisais pour tuer le temps".


En empruntant la caméra de sa mère, il dit avoir "découvert la joie de filmer quelque chose et de le projeter, et cela a changé ma vie." 


Son premier long métrage, "My Father" (2007), était basé sur l'histoire vraie d'Aaron Bates, un enfant adopté à la recherche de son père biologique.


En 2011, son drame "Silenced" -- inspiré d'une affaire d'abus sexuels impliquant des enfants handicapés -- a connu un succès commercial, tout comme sa comédie de 2014 "Miss Granny", en partie inspirée par sa mère célibataire.


Trois ans plus tard, il sort le drame "La Forteresse", salué par la critique, qui évoque un roi de Corée du XVIIe siècle, assiégé lors d'une invasion chinoise. 


"Squid Game" fait référence à plusieurs traumatismes collectifs qui ont modelé les mentalités sud-coréennes d'aujourd'hui, comme la crise financière asiatique de 1997 ou les licenciements de Ssangyong Motor en 2009, deux événements qui ont mené à des suicides.


"En faisant référence aux licenciements de SsangYong Motor, je voulais montrer que n'importe quel individu de la classe moyenne, dans le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui, peut tomber au bas de l'échelle économique du jour au lendemain", explique Hwang Dong-hyuk à l'AFP.


Pour Jason Bechervaise, professeur à la Korea Soongsil Cyber University, ce "cinéaste établi et reconnu depuis plus de 10 ans traite des problèmes de société" tout en "trouvant des moyens de divertir son public".


"M. Hwang fait partie d'un système capitaliste et le succès de ses séries signifie qu'il bénéficie de ce système, mais cela ne veut pas dire qu'il ne lutte pas contre la nature même de ce système", ajoute-t-il. 


Areum Jeong, spécialiste du cinéma coréen au Pittsburgh College de l'Université du Sichuan en Chine, souligne que M. Hwang soulevait des débats de société avant même l'arrivée de la série sur Netflix.  


"Silenced" abordait ainsi "l'injustice, la corruption morale, les problèmes non résolus du système judiciaire coréen, et a finalement motivé les téléspectateurs à demander une réforme législative", souligne-t-elle.


M. Hwang a écrit "Squid Game" il y a une dizaine d'années, mais les investisseurs se montraient réticents et que ceux qui avaient lu le scénario, dit-il, l'avaient jugé "trop absurde, bizarre et irréaliste". 


Mais l'essor des plateformes de streaming lui a offert de nouvelles perspectives, même s'il n'avait jamais imaginé devenir un "tel phénomène mondial". 


Depuis le début de sa diffusion sur Netflix, il y a un mois, le drame dystopique a déjà été vu par quelque 111 millions d'abonnés, un record. 


"Je pense que les téléspectateurs à travers la planète s'identifient profondément au thème de l'inégalité économique" dépeint dans Squid Game, commente le réalisateur, "surtout en période de pandémie mondiale".


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La marque de luxe égyptienne Okhtein ouvre une boutique à Dubaï en prévision de son ouverture en Arabie saoudite

Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
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  • La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025

DUBAÏ: La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025.

Fondée par les sœurs Aya et Mounaz Abdel Raouf, Okhtein allie l'art du Moyen-Orient à l'attrait de la mode mondiale.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Aya a expliqué à Arab News la décision d'ouvrir à Dubaï: "Dubaï est la plaque tournante de la mode au Moyen-Orient et est facilement accessible aux clients internationaux. C'est une ville clé de la scène de la mode dans la région du CCG et elle occupe une place particulière pour nous".

Mounaz a déclaré que les éléments de conception caractéristiques d'Okhtein, tels que le placage d'or, les cristaux et les embellissements Swarovski, correspondent à la préférence de la clientèle du Golfe pour les pièces détaillées et opulentes. Cet élément "bling" est quelque chose que nos clients apprécient vraiment", a-t-elle déclaré.

Après l'ouverture de la boutique de Dubaï, Okhtein prévoit de poursuivre son expansion en ouvrant une boutique dans le Kingdom Mall de Riyad, prévue pour le début de l'année 2025. Mounaz a décrit le marché saoudien comme une "étape naturelle".

"Le marché du luxe en Arabie saoudite représente une énorme opportunité. Il s'agit d'un marché important et en pleine croissance, avec une clientèle qui connaît bien notre marque. De nombreux clients saoudiens achètent déjà chez nous lorsqu'ils visitent l'Égypte, nous sommes donc convaincues que nous serons accueillies à bras ouverts", a déclaré Mounaz.

Aya s'est exprimée sur la présence internationale croissante d'Okhtein: "Nous sommes honorées de cette reconnaissance internationale, qui nous fait pousser la marque encore plus loin. C'est à la fois un sentiment de joie et d'humilité".

"Nous nous sommes engagées à montrer au monde le rêve du luxe arabe, et bien que nous ayons parcouru un long chemin, il reste encore beaucoup à faire", a-t-elle ajouté.

L'un des moments les plus marquants pour les sœurs a été lorsque la mannequin américaine Gigi Hadid a montré les sacs Okhtein sur les réseaux sociaux.

"Elle a stylisé trois de nos sacs d'une manière très cool et inattendue. Gigi est la fusion parfaite des influences arabes et internationales, et son style et sa personnalité ont rendu ce moment encore plus spécial pour nous. Voir nos sacs sur elle était vraiment excitant", a déclaré Mounaz.

La marque a également collaboré avec la marque de luxe française Balmain pour sa collection printemps/été 2023, créant un bustier à partir de résine usée.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com