9e édition du Prix de la littérature arabe: verdict en novembre

Huit ouvrages ont été retenus et seront proposés aux membres du jury. (Photo, ArabLit & ArabLit Quarterly)
Huit ouvrages ont été retenus et seront proposés aux membres du jury. (Photo, ArabLit & ArabLit Quarterly)
Short Url
Publié le Mardi 26 octobre 2021

9e édition du Prix de la littérature arabe: verdict en novembre

  • Chaque année, un comité de sélection se penche sur les ouvrages publiés récemment par des maisons d’édition françaises et arabes
  • Avec cinq titres, le groupe Actes Sud domine largement la sélection, qui met à l’honneur les romans d’écrivains

BEYROUTH: La sélection de cette 9e édition du Prix de la littérature arabe célèbre la grande richesse de la littérature arabe, à travers les romans d’écrivains issus de multiples pays du monde arabe : l’Arabie Saoudite, le Liban, le Maroc, la Mauritanie, la Palestine, Oman et l’Algérie.

Créé en 2013 par l’Institut du monde arabe (IMA) et la Fondation Jean-­Luc Lagardère, sous l'égide de la Fondation de France, ce prix littéraire d’un montant de 10 000 € est la seule récompense française distinguant la création littéraire arabe. La récompense salue l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue arabe et auteur d’un ouvrage écrit ou traduit en français publié entre le 1er septembre 2020 et le 31 août 2021.

Chaque année, un comité de sélection se penche sur les ouvrages publiés récemment par des maisons d’édition françaises et arabes. 

L’ouvrage est ensuite choisi par un jury composé d’éminentes personnalités du monde des médias, des arts et de la culture ainsi que de spécialistes du monde arabe.Chaque année, un comité de sélection se penche sur des ouvrages récents publiés par des maisons d'édition françaises et arabes.

Avec cinq titres, le groupe Actes Sud domine en grande partie la sélection, qui met à l’honneur les romans d’écrivains issus d’Algérie, d’Arabie saoudite, du Liban, du Maroc, de la Mauritanie, d'Oman et de la Palestine.

Huit ouvrages sélectionnés ont été retenus et seront proposés aux membres du jury et auront l'honneur de concourir au prix:

Les Corps célestes (traduit de l’arabe par Khaled Osman) de Jokha Alharthi (Oman), éd. Stéphane Marsan ;

A Oman, vivent trois sœurs, toutes à marier. Maya, la couturière minutieuse, épouse Abdallah qui s'éprend d'elle au premier regard. La sage Asma se marie par sens du devoir. Quant à Khawla, la rebelle qui lit des romans d'amour, elle décline les demandes de tous ses soupirants, espérant le retour de l'homme auquel elle a été promise depuis son enfance. Mais Nasser est parti faire ses études à l'étranger, et on a de bonnes raisons de croire qu'il ne reviendra pas. Ces trois femmes, leurs ancêtres et leurs descendants, sont les témoins des mutations qui bouleversent en profondeur la société omanaise. Ce roman en spirale, à la construction sophistiquée, traduit l'émancipation d'un pays à travers les amours et les deuils d'une famille.

La théorie des aubergines de Leïla Bahsaïn (Maroc), éd. Albin Michel ;

Lorsqu'elle perd son poste de rédactrice dans une agence de pub, Dija se voit proposer de rejoindre une entreprise d'insertion par la cuisine. L'atmosphère est chaleureuse et sympathique, les effluves délicieux et le casting relevé : il y a Véronique, l'infirmière en burn-out ; Jean, le grand timide ; Gérald, un repris de justice à la petite semaine ; Johnny-Bryan, un altruiste opposé à l'idée même de travail... d'autres personnages non moins attachants et hauts en couleur les rejoindront.

Monsieur N. (traduit de l’arabe par Philippe Vigreux) de Najwa M.Barakat (Liban), éd. Actes Sud;

Reclus dans une chambre d'hôtel, un écrivain dénommé Monsieur N. ressasse les souvenirs anciens de son enfance malheureuse. Hanté par le héros de l'un de ses romans, un tueur, il entreprend de parcourir les bas-fonds de Beyrouth pour le retrouver. Dans sa mémoire se confondent les événements vécus, les intrigues de ses romans, les rêves et les cauchemars 

Le Silence des horizons de Beyrouk (Mauritanie), éd. Elyzad ;

C'est l'histoire d'une course éperdue contre des passions impossibles. Un jeune homme tourmenté s'enfuit et rejoint un ami parti accompagner quelques touristes dans le Sahara. Parcourant l'immensité brûlante et les anciennes cités des sables, le héros tente de se délester des images qui le poursuivent : un premier amour déçu, le rictus affreux d'une femme qui l'a trop aimé, un père honni par la société – mais était-il vraiment coupable ? Seule la tendre attention des enfants, lorsque le soir venu il s'improvise conteur, console son errance.

Tour à tour enquête policière, émouvante introspection, conte contemporain, ce roman nous emporte aux confins du désert, dans un décor majestueux. Portée par l'écriture singulière et poétique de Beyrouk, grand écrivain mauritanien, c'est aussi une ode à la beauté de la nature et à l'écoute des autres.

Un jour idéal pour mourir (traduit de l’arabe par Lotfi Nia) de Samir Kacimi (Algérie), éd. Actes Sud ;

Un journaliste depuis longtemps au chômage, Halim Bensadek, décide à quarante ans de se suicider en se jetant du haut d'un immeuble de quinze étages, dans la banlieue d'Alger. Il tente auparavant de justifier son geste dans une lettre qu'il poste à sa propre adresse, et qui est censée n'y arriver qu'après l'annonce de sa mort. De la sorte, pense-t-il, on parlera de lui deux fois dans la presse : le jour où il mourra, et le jour où l'on découvrira la lettre. Par un mirobolant concours de circonstances, rien cependant ne va se passer comme il le prévoit. 

Dernière oasis de Charif Majdalani (Liban), éd. Actes Sud ;

Un spécialiste libanais de l’archéologie orientale est invité dans le nord de l’Irak par un certain général Ghadban à expertiser diverses pièces antiques. Il est reçu au milieu de plantations qui sont comme une oasis dans le désert, un îlot hors du temps, où il attend son mystérieux hôte en méditant sur la splendeur des paysages et sur l’origine des pièces qu’il soupçonne d’être liées à un important trafic d’art. Mais en ce début d’été 2014, à la veille du déferlement de violence en Irak, ce lieu d’apparence si paisible, occupé par l’atypique brigade du général Ghadban, entouré d’un côté par les forces kurdes et de l’autre par les djihadistes de Daech, se retrouve aux avant-postes de grands bouleversements – autant dire que sa sereine beauté est digne du calme qui précède la tempête.

Le Cas critique du dénommé K. (traduit de l’arabe par Simon Corthay) d’Aziz Mohammed (Arabie saoudite), éd. Actes Sud ;

Le narrateur est un jeune homme de 26 ans, apathique, dépressif, qui se sent totalement étranger dans son milieu familial comme parmi ses collègues de la Compagnie pétrochimique qui l'emploie depuis qu'il a obtenu sans enthousiasme son diplôme universitaire. Lecteur assidu, il s'isole avec ses livres, s'identifiant aux personnages de Kafka, Hemingway, Knut Hamsun, Tanizaki et bien d'autres. La lecture du Journal de Kafka l'incite à consigner ses sensations et ses réflexions mais il se convainc rapidement qu'il n'a pas grand-chose à dire.

Jusqu'au jour où il apprend qu'il est atteint de leucémie...

Un détail mineur (traduit de l’arabe par Stéphanie Dujols) d’Adania Shibli (Palestine), éd. Actes Sud.

Fondé sur un événement révélé en 2003 par la presse israélienne, celui du viol et du meurtre en 1949 d'une jeune bédouine du Néguev, un roman dense et décapant qui, au-delà du conflit israélo-palestinien, dénonce le viol comme arme de guerre et aborde subtilement le jeu de la mémoire et de l'oubli.

Le Prix sera remis au lauréat en novembre à l’occasion d’une cérémonie à l’Institut du monde arabe.


Regard sur l'habillement des femmes à l'époque du premier État saoudien

Tout au long du premier État saoudien, les vêtements féminins étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales. (Saudipedia)
Tout au long du premier État saoudien, les vêtements féminins étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales. (Saudipedia)
Vêtements féminins dans la région centrale au cours du premier État saoudien. (Saudipedia)
Vêtements féminins dans la région centrale au cours du premier État saoudien. (Saudipedia)
Short Url
  • Selon Saudipedia, les vêtements des femmes variaient selon les régions du premier État saoudien, étant influencés par les ressources locales, le climat et les traditions culturelles.

RIYADH : Tout au long de l'histoire du premier État saoudien, les vêtements des femmes étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales.

Selon Saudipedia, les vêtements féminins variaient d'une région à l'autre, en fonction des ressources locales, du climat et des traditions culturelles. Chaque région a développé des styles, des matériaux et des modèles distincts qui reflétaient ses coutumes sociales et son environnement.

Dans la région centrale, les femmes portaient souvent al-Mukhnaq, une couverture de soie transparente faite de mousseline ou de tulle, entièrement cousue à l'exception d'une ouverture pour le visage. Les femmes mariées se couvrent généralement la tête avec al-Ghadfah, un châle de tulle léger également connu sous le nom d'al-Munaykhel, ou optent pour al-Ghatwah, un tissu noir qui couvre l'ensemble du visage. Un autre vêtement courant était la burqa, un couvre-visage qui laissait une ouverture pour les yeux et était parfois orné d'éléments décoratifs.

L'abaya, vêtement d'extérieur en laine grossière de coupe rectangulaire, se drapant sur les épaules, était un vêtement de base. Contrairement aux abayas modernes, elle n'avait pas de manches, mais comportait de petites ouvertures pour les mains à ses extrémités. Le terme abaya était parfois utilisé de manière interchangeable avec bisht, un manteau traditionnel.

« Le bisht Al-Barqa est l'un des types de bishts portés par les hommes de la région. Les habitants de la région centrale, d'Al-Aridh et de Diriyah avaient l'habitude d'appeler l'abaya bisht, qu'elle soit portée par un homme ou par une femme », a déclaré Laila Al-Bassam, experte en costumes et textiles arabes traditionnels, lors d'une interview accordée à Arab News en 2023.

L'abaya avait de nombreuses variantes, notamment l'abaya Qilani, l'abaya Ma'simah, l'abaya Dufat al-Mahoud, l'abaya Fisol et l'abaya Murshidah. À l'intérieur, les femmes portaient généralement al-Maqta' ou al-Daraa, des vêtements longs et larges avec des manches ajustées qui se rétrécissaient au niveau du poignet. Ces robes sont souvent brodées de fils de zari d'or et d'argent, de paillettes ou de motifs complexes, reflétant le savoir-faire et l'art de l'époque.

Saudipedia indique que les femmes de la région orientale préféraient les vêtements fabriqués à partir de tissus fins tels que la soie et le coton léger. L'une des pièces les plus distinctives était le al-Malf'a, un tissu rectangulaire noir enroulé autour du visage et des épaules, parfois fixé à l'aide d'une pièce métallique appelée al-Rubayi. Le poids de ce tissu variait en fonction de la saison, les versions plus légères étant préférées durant les mois les plus chauds. La région était également connue pour ses broderies élaborées, les vêtements présentant souvent des coutures et des ornements complexes reflétant les influences des routes commerciales voisines.

Dans la région occidentale, les vêtements des femmes reflétaient les liens de la région avec les marchés internationaux, en particulier ceux de la mer Rouge. Les femmes les plus riches appréciaient les tissus tels que le brocart, la soie et le velours, tandis que le coton était plus couramment porté au quotidien. De nombreux vêtements étaient ornés de broderies détaillées, de dentelles et de fils de zari, reflétant les échanges culturels entre la péninsule arabique et les régions environnantes. La superposition de vêtements était courante, les femmes portant plusieurs pièces pour créer une silhouette distinctive et élégante.

Dans la région méridionale, l'influence du relief montagneux et des traditions tribales a joué un rôle important dans les styles vestimentaires. Les femmes portaient des vêtements confectionnés dans des tissus épais et résistants pour se protéger des basses températures des hautes altitudes. La broderie, avec ses motifs géométriques complexes, était un élément clé, symbolisant l'identité tribale. L'utilisation de couleurs vives, en particulier le rouge et le bleu, était très répandue et donnait de l'éclat aux vêtements.

Dans la région septentrionale, le climat et la vie bédouine ont influencé les choix vestimentaires des femmes. L'accent était mis sur l'aspect pratique, avec des vêtements conçus pour la mobilité et la protection contre les conditions climatiques difficiles. Elles portaient de longues robes fluides en laine ou en coton épais, souvent ornées de broderies subtiles. Les couvre-chefs étaient essentiels et variaient d'une tribu à l'autre. L'al-Shilah et l'al-Sayf étaient couramment portés pour se protéger du soleil tout en préservant la pudeur.

Les vêtements n'avaient pas seulement une fonction pratique, ils véhiculaient également « le statut social, l'état civil et l'appartenance tribale », selon Saudipedia. La diversité des styles dans les différentes régions témoigne de la richesse du patrimoine et de l'artisanat de l'époque, et de nombreux éléments traditionnels influencent encore la mode saoudienne actuelle.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Comment célébrer la Journée de la fondation 2025 en Arabie saoudite

(fournie)
(fournie)
Short Url
  • La Journée de la fondation saoudienne vise à renforcer la fierté nationale des Saoudiens, en particulier des jeunes générations
  • À Riyad, les célébrations comprendront des feux d'artifice, des expositions sur le patrimoine saoudien et des concerts de musique

La Journée de la fondation saoudienne vise à renforcer la fierté nationale des Saoudiens, en particulier des jeunes générations.

Les festivités prévues pour la Journée de la Fondation de cette année mettront en valeur le patrimoine saoudien à travers la musique, les arts et les spectacles.

Principaux événements de la Journée de la fondation 2025

Les Nuits de la Fondation présenteront des concerts musicaux et poétiques avec d'éminents artistes saoudiens au théâtre Mohammed Abdu, au boulevard Riyad, le 22 février.

À Riyad, les célébrations comprendront des feux d'artifice, des expositions sur le patrimoine saoudien et des concerts de musique. Djeddah accueillera des parades maritimes, des marchés du patrimoine et des salons nautiques. À Médine, des expositions d'art et des séminaires culturels sur l'histoire du Royaume seront organisés, tandis qu'à Dammam, les visiteurs pourront assister à des spectacles folkloriques et à des séances de cinéma en plein air.

Spectacles musicaux

Plusieurs soirées musicales ajouteront à l'atmosphère de fête. Le 21 février, Mohammed Abdu jouera "Suhail Night" à l'arène Mohammed Abdu.

Le 22 février, Abdul Majeed Abdullah interprétera des chansons nationales à la Mohammed Abdu Arena.

En outre, le 22 février, un spectacle orchestral mettant en vedette l'orchestre et le chœur nationaux saoudiens sera suivi par des jeux de lumière et de son qui mettront en lumière la riche histoire du Royaume.

À Djeddah, les célébrations au musée Tariq Abdulhakim, du 20 au 22 février, offriront une atmosphère familiale remplie d'activités patrimoniales, artistiques et culturelles.

À Diriyah, une "expérience interactive 850" permettra aux visiteurs d'explorer les événements clés de l'histoire du Royaume, avec des activités immersives à l'intérieur et à l'extérieur.

Le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale (Ithra), à Dhahran, marquera la Journée de la fondation par une célébration de trois jours, du 20 au 22 février, avec des ateliers interactifs, des spectacles et de l'artisanat traditionnel.

La place accueillera des concerts de oud et d'autres activités, dont un photomaton où les visiteurs pourront se faire photographier en tenue traditionnelle.

Des maîtres artisans présenteront l'art complexe du tissage du bisht, et il y aura des activités éducatives, de la musique folklorique et des danses d'épée saoudiennes Ardah.

Le centre accueille les visiteurs de 16 à 23 heures.

La Commission des musées organise les célébrations de la Journée de la fondation au Musée national saoudien du 21 au 23 février. Cet événement propose des activités interactives, des programmes culturels et des spectacles.

Johnson Controls Arabia organise une soirée de célébration de la fondation le 21 février dans la maison historique Al-Sharbatly à Al-Balad, Djeddah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Riyad revêt sa couleur verte pour honorer la Journée de la fondation

C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume se pare de drapeaux nationaux. (SPA)
C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume se pare de drapeaux nationaux. (SPA)
Short Url
  • Les citoyens et les résidents descendront par milliers dans les rues aujourd'hui
  • La municipalité de Riyad a pris des mesures pour orner les rues de plus de 8 000 drapeaux nationaux

RIYAD : C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume est orné de drapeaux nationaux.

Les citoyens et les résidents descendront par milliers dans les rues aujourd'hui pour célébrer le quatrième jour de fondation de l'Arabie saoudite.

La municipalité de Riyad a pris des mesures pour orner les rues de plus de 8 000 drapeaux nationaux, transformant ainsi la capitale en un véritable océan de vert. Les drapeaux, qui représentent à la fois le premier État saoudien et le Royaume moderne, ont été accrochés stratégiquement sur les mâts des routes principales, les places, les ponts, les intersections et les lampadaires, a rapporté l'agence de presse saoudienne. 

L'emplacement a été soigneusement planifié pour assurer une harmonie esthétique avec le paysage de la ville et a été installé en toute sécurité par des moyens mécaniques. Les drapeaux ont été placés en toute sécurité à l'aide de moyens mécaniques. La variété des tailles permet de voir clairement les drapeaux.

Des équipes spécialisées sur le terrain ont suivi un calendrier strict pour réaliser les installations de manière efficace, en donnant la priorité à la sécurité, à la durabilité et à l'entretien régulier tout au long des célébrations.

Ces efforts reflètent l'engagement de la municipalité de Riyad à mettre en valeur l'identité nationale et à améliorer le paysage urbain, conformément aux objectifs de la Vision 2030 visant à améliorer l'attrait visuel de la capitale et à mettre en valeur le patrimoine du Royaume.
Les monuments, y compris les bâtiments ministériels, ont été décorés de lumières vertes vendredi, à la veille de la Journée de la fondation, tandis que des événements spéciaux organisés dans toute la région comprendront des feux d'artifice et des spectacles folkloriques traditionnels.

"Nous vous invitons à assister aux événements organisés par la municipalité de Riyad dans 47 municipalités au sein des gouvernorats et des centres de la région, dans plus de 47 lieux, pour profiter d'événements animés, d'activités de qualité, de divers domaines et de participations", a écrit la municipalité de Riyad sur le site X.

Abdullah Ahmed, un habitant de la capitale, a félicité l'autorité pour ses efforts visant à faire de la Journée de la fondation une occasion spéciale.

"Je suis vraiment reconnaissant à Allah tout-puissant de nous avoir accordé la sécurité, alors que nous vivons dans une solidarité et une paix totales. Nous avons la chance d'avoir un bon leadership avec le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane, et nous avons la chance d'avoir l'imam Mohammed ben Saud comme fondateur du premier État saoudien en 1727," a-t-il affirmé à Arab News.

Le Royaume moderne a fait ses premiers pas sur la voie de la nation en 1727, lorsque l'imam Mohammed ben Saud a succédé à son cousin, Zaid ben Markhane, en tant que souverain de la ville-État de Diriyah. C'est ce moment charnière, reconnu comme la date à laquelle le premier État saoudien a vu le jour, qui est célébré chaque année à l'occasion de la Journée de la fondation.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com