La Foire d'automne revient à Paris... avec le concours Lépine

L'inventeur français Nicolas Veger présente sa «Very Good Box», un meuble unique pour manger, dormir, se laver et travailler pour agrandir l'espace de vie dans les petits appartements, lors du Concours Lépine 2018 à Paris' Foire du 3 mai 2018. (Gerard Julien / AFP)
L'inventeur français Nicolas Veger présente sa «Very Good Box», un meuble unique pour manger, dormir, se laver et travailler pour agrandir l'espace de vie dans les petits appartements, lors du Concours Lépine 2018 à Paris' Foire du 3 mai 2018. (Gerard Julien / AFP)
Short Url
Publié le Samedi 23 octobre 2021

La Foire d'automne revient à Paris... avec le concours Lépine

  • Du 23 au 31 octobre, la Foire d'Automne accueillera , dans un pavillon de la Porte de Versailles (dans le sud de Paris), le concours d'inventions créé en 1901 par Louis Lépine
  • Ce concours est à l’origine de la présentation du premier stylo à bille, du presse-purée ou encore de l'Aspivenin

PARIS : La Foire d'Automne, petite sœur de la Foire de Paris annulée, s'ouvre samedi à Paris et accueillera l'illustre concours Lépine, avec ses volets photovoltaïques, couverts quatre-en-un ou capuches de sac.

«C'est une chance pour l’ensemble des inventeurs, des exposants et des visiteurs qui attendent depuis plusieurs mois», se réjouit auprès de l'AFP Steven Abajoli, directeur de la Foire de Paris et de la Foire d'Automne.

En temps normal, le concours Lépine se tient en mai pendant la Foire de Paris. Mais après de multiples reports, les éditions 2020 et 2021 ont été annulées en raison des restrictions sanitaires.

Du 23 au 31 octobre, la Foire d'Automne accueillera donc, dans un pavillon de la Porte de Versailles (dans le sud de Paris), le concours d'inventions créé en 1901 par Louis Lépine, à l'origine de la présentation du premier stylo à bille, du presse-purée ou encore de l'Aspivenin.

Pour les 120 ans du concours, 300 inventions seront en lice pour remporter la plus haute distinction: le prix du président de la République.

Parmi elles, un appareil pour remettre sa chaîne de vélo après avoir déraillé, un système de housse de couette facile à enfiler ou encore un module gonflable pour être plus stable en stand-up paddle... Des plus utiles aux plus loufoques, qui seront présentées au public de la Foire d'Automne.

L'événement sera surtout, comme à son habitude, un lieu d'exposition de produits d'équipement de la personne et de la maison pour 500 vendeurs, venus attirer les clients avec des promotions, les «prix foires».

Steven Abajoli attend un engouement particulier autour des articles de cuisine et d'aménagement de la maison. «Il est clair qu’à l'occasion de cette crise, l'intérêt des consommateurs a été tourné de manière assez forte vers la maison. Ca a été l'occasion de se retourner vers son intérieur», indique-t-il.

Le marché de l'équipement de la maison a en effet connu un certain succès avec la pandémie, en France au moins. Il a généré au premier semestre 13,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires dans l'Hexagone, selon le prestataire d'études de marché GFK, soit une hausse de 17% par rapport au premier semestre 2020.

La Foire d'Automne attend quelque 80.000 visiteurs, mais il reste à savoir s'ils seront nombreux à passer à la caisse.

Le poids du e-commerce, auquel se sont habitués de nombreux Français pendant les mois de confinement, pourrait notamment peser sur les ventes d'événements comme la Foire d'Automne.


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
Short Url
  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
Short Url
  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Short Url
  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.