ANAHEIM, États-Unis: Chaque soir, une longue file d’attente se forme dans le quartier, avide de la délicieuse cuisine du restaurant California Shawarma, détenu et géré par un saoudien.
«J'ai entendu beaucoup de commentaires positifs sur California Shawarma, il en va de soi que je suis très enthousiaste de l'essayer», a affirmé le client Mossab Hammadi.
Après avoir quitté l'université, l'entrepreneur saoudien et amateur de cuisine Azzam Alkraiji, a commencé son parcours pour partager ses plats préférés avec d’autres, après avoir réalisé qu'il lui était impossible de trouver un shawarma authentique aux États-Unis.
«Alors, à l'origine, j'avais décidé de retourner en Arabie saoudite parce que je ne pouvais trouver aucun moyen de rester aux États-Unis», a expliqué Alkraiji. «Un chef de shawarma là-bas m’a donc appris à préparer le plat. Nous avons ensuite décidé de revenir aux États-Unis et d’ouvrir notre restaurant ici.»
Alkraiji a ensuite travaillé dans des cuisines professionnelles et a lancé un food-truck, servant du shawarma à Los Angeles et lors d'événements majeurs tels que la Journée nationale saoudienne, tout cela dans le but de se préparer à ouvrir son propre restaurant. Il gère maintenant California Shawarma à Anaheim, dans le sud de la Californie.
«Les gens aiment notre shawarma au poulet, car il est halal. Il est fait de poulet très propre et frais, jamais congelé. Nous faisons en sorte qu'il soit de première qualité», a-t-il souligné. «De même pour les autres ingrédients, les épices, et tout ce que nous faisons pour la préparation du shawarma. Nous veillons à ce que les ingrédients soient de haute qualité.»
«Cela me rappelle le bon vieux temps où je retournais chez moi, en Arabie saoudite, pour une visite», a confié Hammadi lorsque nous avons discuté avec lui, après son repas.
«Je faisais un détour pour m’acheter un sandwich. Mes amis ne croient pas qu’on puisse réellement avoir du shawarma authentique aux États-Unis, alors je leur confirme toujours “non, nous avons définitivement du vrai shawarma ici”.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com