La Ligue musulmane et le Congrès juif exhortent l'ONU à promouvoir la liberté religieuse

Le secrétaire général de la Ligue musulmane mondiale et le président du Congrès juif mondial rencontrent le secrétaire général de l'ONU. (Photo Fournie)
Le secrétaire général de la Ligue musulmane mondiale et le président du Congrès juif mondial rencontrent le secrétaire général de l'ONU. (Photo Fournie)
Le secrétaire général de la Ligue musulmane mondiale et le président du Congrès juif mondial rencontrent le secrétaire général de l'ONU. (Photo Fournie)
Le secrétaire général de la Ligue musulmane mondiale et le président du Congrès juif mondial rencontrent le secrétaire général de l'ONU. (Photo Fournie)
Short Url
Publié le Vendredi 22 octobre 2021

La Ligue musulmane et le Congrès juif exhortent l'ONU à promouvoir la liberté religieuse

Le secrétaire général de la Ligue musulmane mondiale et le président du Congrès juif mondial rencontrent le secrétaire général de l'ONU. (Photo Fournie)
Le secrétaire général de la Ligue musulmane mondiale et le président du Congrès juif mondial rencontrent le secrétaire général de l'ONU. (Photo Fournie)
  • Deux chefs religieux ont exhorté le secrétaire général de l'ONU à promouvoir la coexistence et le dialogue interreligieux
  • Ils ont affirmé que les religions avaient le pouvoir d'unir les individus, leur source commune étant la miséricorde et la paix

LONDRES: Le secrétaire général de la Ligue musulmane mondiale et le président du Congrès juif mondial ont exhorté le secrétaire général de l'ONU à plaider pour la liberté religieuse et la fin de la violence contre les lieux de culte. 

Lors d'une réunion avec Antonio Guterres à l'ONU mardi, les deux chefs religieux ont exhorté le secrétaire général à promouvoir la coexistence et le dialogue interreligieux comme moyen d’élaborer un consensus autour d’un grand nombre des plus grands défis du monde. 

Ils ont souligné le fait que les religions avaient un pouvoir unique d'unir les individus, leur source commune étant la miséricorde et la paix. 

«Le monde est menacé par des individus et des groupes néfastes qui cherchent à utiliser la haine, la violence et la discrimination pour cibler les musulmans, les juifs et de nombreuses autres communautés du monde», a déclaré le docteur Mohammed ben Abdel Karim al-Issa. 

«Heureusement, en dépit de cela, des partenariats interreligieux se développent plus que jamais alors que nous nous unissons pour lutter contre le fléau du racisme et de l'extrémisme, et pour construire des ponts de tolérance, de compréhension, de paix et d'harmonie», a-t-il précisé. 

Par ailleurs, le président du Congrès juif mondial, Ronald S. Lauder, a déclaré que le monde devait s'unir contre le racisme. 

«Les campagnes contre le racisme, l'antisémitisme, l'islamophobie et autres manifestations de haine seront infiniment plus efficaces si elles sont unies à la fois par les confessions abrahamiques et les autres religions dans le monde», a affirmé Lauder. 

«Nous pensons qu'il faut travailler pour un monde meilleur, pour les générations à venir», a-t-il ajouté. 

Les deux chefs religieux ont renouvelé leur engagement à travailler ensemble pour promouvoir la tolérance religieuse dans le monde et à tirer parti de leur influence en tant que dirigeants d'organisations mondiales indépendantes qui sont apolitiques, mais qui jouissent d'une position morale importante. 

La Ligue musulmane mondiale et le Congrès juif mondial ont publié une déclaration conjointe devant le Conseil des droits de l'homme des Nations unies à Genève le 4 octobre, affirmant leur engagement interreligieux en vue de promouvoir et protéger les droits de l’homme pour tous. 

C'est la première fois qu'une telle déclaration est effectuée en entière coordination par des groupes représentant les juifs et les musulmans devant un organe de l'ONU. 

Les deux organisations ont réitéré la nécessité de protéger la liberté religieuse dans le monde ainsi que le droit des individus de pratiquer leur religion, en tant que droit humain fondamental. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Short Url
  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Short Url
  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.