Entre Maroc, Algérie et France, David Hury raconte Mustapha qui s’en va en guerre

David Hury devant le 88 rue Mouffetard, à Paris. Photo Anne Ilcinkas
David Hury devant le 88 rue Mouffetard, à Paris. Photo Anne Ilcinkas
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Publié le Vendredi 22 octobre 2021

Entre Maroc, Algérie et France, David Hury raconte Mustapha qui s’en va en guerre

  • J’ai su directement que j’avais envie d’écrire un livre sur lui, mais c’était un travail monstre, qui me faisait peur
  • Ce roman peut donner des clés, faire comprendre l’Histoire à travers l’histoire d’un homme qui s’est battu à la fois pour le Maroc et pour l’Algérie, alors qu’aujourd’hui les deux pays ne se parlent pas

PARIS: Paris, décembre 1961. Sous le regard d’un homme en imperméable beige, deux hommes balancent d’une voiture des grenades sur Mustapha, qui est laissé pour mort devant l’Espérance, son hôtel restaurant, situé au 88 rue Mouffetard. Qui est Mustapha, alias Gustave, alias Marcel? Pourquoi est-il la cible d’un attentat?

Dans Mustapha s’en va-t-en guerre, publié aux éditions Riveneuve, David Hury remonte le fil et suit les traces de Mustapha ben Hamza, né en 1922 dans l’oasis de Figuig, à la frontière entre le Maroc et l’Algérie, devenu résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, avant de frayer avec le FLN dans le Paris des années 60, à l’aube de l’indépendance de l’Algérie.

Pendant deux ans, le journaliste, qui a officié pendant dix-huit ans au Liban, stylo dans une main, appareil photo dans l’autre, a mené l’enquête, interrogé les témoins, fouillé dans les archives de la police et de l’armée, pour reconstituer la vie de cet oncle par alliance, qui ressemblait si peu au reste de sa famille normande.

L’auteur signe un premier roman extrêmement documenté, à la fois roman d’aventure, d’espionnage, d’amour aussi, au suspense haletant. Un roman au cœur de l’actualité, alors que les tensions entre Maroc et Algérie sont au plus haut, que le président français lance une démarche mémorielle sur la guerre d’Algérie, que les questions d’identités affleurent à quelques mois de l’élection présidentielle française avec la percée dans les sondages du polémiste d’extrême droite Éric Zemmour.

Près de soixante ans après l’attentat qui visait Mustapha, quasiment jour pour jour, David Hury nous donne rendez-vous sur la scène du crime, au 88 de la rue Mouffetard. En cette fraîche matinée d’automne, la rue est encore calme. L’hôtel de l’Espérance n’existe plus, il a été transformé en bistrot. Pourtant, la présence de Mustapha imprègne les lieux et on l’imagine sans peine, déposant les courses du matin sur le comptoir, pendant que sa femme Annette s’affaire en cuisine.

 

Qui est donc Mustapha et comment l’avez-vous découvert?

Je l’ai connu quand j’étais enfant. C’était un personnage un peu atypique dans ma famille. Tout le monde l’appelait Gustave.

De retour en France en 2015, je me suis installé dans la maison familiale, en Normandie, pour me réapproprier l’histoire familiale. J’ai fouillé dans le grenier et les armoires normandes, à la recherche de vieilles photos... Et puis un jour, j’ai compris que Gustave s’appelait Mustapha, que Gustave était son nom de résistant pendant la Seconde Guerre mondiale et qu’il l’avait gardé dans sa vie civile. J’ai commencé à poser des questions autour de moi, à sa famille, à ses enfants, qui ont aujourd’hui à peu près 70 ans. J’ai réellement découvert Mustapha à ce moment-là.

J’ai su directement que j’avais envie d’écrire un livre sur lui, mais c’était un travail monstre, qui me faisait peur. En 2017, j’ai rencontré un journaliste de TV5 monde qui m’a conseillé d’aller voir les archives de l’armée et de la police. Ça a été le déclic. J’ai commencé les recherches à ce moment-là et me suis mis à creuser dans les archives papier et à faire des interviews. Et puis le 1er confinement a commencé, et comme 67 millions de Français, j’ai écrit un bouquin. Sans blague, j’ai commencé mon premier chapitre le lendemain de l’instauration du confinement.

 

Avant d’écrire, j’avais déjà élaboré tout mon plan de travail, chapitre par chapitre, anecdote par anecdote. En effet, j’avais pu retracer dans les archives de l’armée et de la police son passé de résistant, son arrestation le 17 mars 1944 sur le quai du métro, son incarcération à la prison de la Santé, les descentes de police, dans les années 1950-1960, quand il s’est investi dans le FLN... Je suis remonté en arrière pour savoir d’où il venait, et j’ai découvert qu’il était originaire d’une petite oasis qui faisait partie du protectorat marocain à l’époque, mais qui est aujourd’hui coupée en deux par la frontière entre le Maroc et l’Algérie. Toutes ces dimensions d’identité, de séparation, de lutte... en font un personnage de roman absolument génial.

 

 

Vous êtes journaliste de formation et de métier. Pourquoi avez-vous choisi la forme romanesque pour raconter cette histoire? Qu’apporte la fiction?

 

J’ai vraiment travaillé ce roman comme une enquête. C’est-à-dire à partir de tous les faits que j’avais pu rassembler. J’ai effectué un travail de journaliste, avec des sources humaines, des sources ouvertes, j’ai pioché dans les archives des journaux aussi pour pouvoir m’imprégner de tout l’environnement politique, vérifiant le moindre détail, comme le changement de couleur des tickets de métro...

 

Gustave/Mustapha est un personnage réel. Mais en tant que romancier, j’ai aussi pris des libertés avec la réalité. Une fois que j’avais mes dates charnières, il a fallu que je brode pour faire les liens entre chacune des histoires. Ce sont des choses qu’on ne peut pas faire dans un article de presse. En revanche, dans un roman, on a le droit d’inventer. Et c’est le seul moyen de pourvoir raconter une histoire comme celle-là.

 

 

Il y a eu donc un vrai Mustapha Benamza?

 

Le nom de famille a été changé, par respect pour la famille. Mais ce qui m’a sauté aux yeux, c’est la réécriture des noms de famille par l’administration française à l’époque. Le nom de famille d’origine avait un vrai sens, mais il a été francisé, on en a fait qu’un seul mot. J’ai choisi un autre nom de famille, qui avait été francisé mais qui avait aussi une dimension historique importante, parce que la famille de Mustapha est issue d’une longue lignée qui remonte au premier calife, une famille qui a traversé toute l’Afrique du Nord pour s’installer finalement à Figuig. Ce sont des Arabes en pays berbère.

 

Le livre résonne aujourd’hui dans l’actualité, avec par exemple les relations compliquées entre le Maroc et l’Algérie...

Je connais beaucoup plus le problème des frontières au Proche-Orient car j’ai travaillé longtemps au Liban. Le découpage de la frontière entre la Syrie, Israël et le Liban est un sujet absolument passionnant, mais la frontière entre le Maroc et l’Algérie l’est aussi. Le tracé entre ces deux pays a été fait en fonction des ressources minières. Ce sont des petites choses que j’utilise au fur et à mesure du récit, dans les discussions entre Gustave et son ami Yacine qui est Algérien notamment.

La frontière qui aujourd’hui coupe Figuig en deux a été dessinée par les Français entre le protectorat du Maroc et le département français d’Algérie. L’oasis, autrefois véritable poumon dans une région aride, grand carrefour et porte d’entrée du Sahara, est aujourd’hui un cul de sac des deux côtés de la frontière fermée.

L’impact de la colonisation est encore un sujet très actuel, et je reviens à la source pour donner des clés de compréhension.

 

Vous abordez aussi la question des harkis, elle aussi brûlante d’actualité, avec la demande de pardon d’Emmanuel Macron...

C’est un sujet que, personnellement, je connais assez peu, mais je vois ses répercussions dans les discussions de famille aujourd’hui. C’est un sujet très compliqué parce qu’il y avait certaines brigades de la préfecture de police de Paris qui étaient composées de harkis, que les antipréfecture de police appelaient la police supplétive.

J’ai découvert énormément de choses sur la France, sur son passé colonial, sur son rapport avec le Maghreb qui est en train de s’émanciper et de prendre, enfin, son indépendance. Le roman se termine en novembre 1962, quelques mois après les accords d’Évian et l’indépendance de l’Algérie. Le cadavre de l’empire colonial français bouge encore.

Ce qui est intéressant aussi dans ce personnage, c’est qu’il est un peu à cheval sur tout ça, entre Maroc, Algérie et France, alors qu’aujourd’hui, il y a beaucoup de liens qui sont cassés.

 

Quel est le public visé?

 

Le public, c’est tout le monde, que ce soit la génération de mes parents, qui étaient des gaullistes très français, ou les jeunes générations. Avant l’été, j’ai pris contact avec des lycées, des associations pour monter des projets sur toute l’année 2021-2022. Le roman, à travers la colonisation, la Seconde Guerre mondiale et la guerre d’Algérie couvre tout le programme de terminale. D’ailleurs, 2022, c’est aussi les soixante ans de l’indépendance de l’Algérie. J’ai envie de sensibiliser cette génération. Et ce roman, qui est un peu un roman d’aventure, un roman policier, un roman d’amour, peut leur plaire, même s’il fait 600 pages.

J’ai deux filles de 18 et 21 ans; cette génération veut comprendre l’histoire familiale mais aussi l’histoire politique et sociale du pays. Ce roman peut donner des clés, faire comprendre l’Histoire à travers l’histoire d’un homme qui s’est battu à la fois pour le Maroc et pour l’Algérie, alors qu’aujourd’hui les deux pays ne se parlent pas.

 

Vous avez couvert le Liban pendant près de vingt ans comme journaliste. Vous écrivez maintenant un roman dont une partie de l’intrigue se passe au Maroc et en Algérie. Comment s’est effectué ce basculement?

Ce basculement est vraiment le fruit d’un hasard. Mustapha s’en va-t-en guerre est mon 7e livre. Les 6 premiers parlent du Liban. Je reviendrai sans doute au Liban qui reste mon pays de cœur.

La beauté de ce métier, c’est de partir et rencontrer des gens qu’on ne connaît pas, des situations inconnues et d’essayer de les approcher par le terrain, par l’histoire. C’est quand je suis tombé sur ce personnage que je me suis rendu compte de toute mon ignorance sur plein de sujets qui touchent au Maghreb. Ça m’a plu de découvrir quelque chose d’autre. Si le lien entre la France et le Liban est très fort, le Maghreb et la France sont intrinsèquement liés, donc c’est important de pouvoir continuer ce lien, montrer les choses positives et négatives de manière un peu dépassionnée, c’est aussi l’ambition de ce roman.

 

D’ailleurs, pourquoi choisir la forme d’un roman plutôt qu’un podcast, une BD, un roman graphique...?

Le projet du roman s’est imposé de lui-même, d’abord parce que le personnage est vraiment celui d’un roman. Je viens du monde de l’écrit. J’avais envie de travailler le roman, car ça permet de s’étaler, de revenir sur des points très particuliers, par de petites nuances. Je travaille habituellement textes et images ensemble, mais je n’avais pas moyen de faire de l’image sur ce roman.

Le roman pourrait cependant être mis en images et transformé en série, mais il faudrait faire tout un travail de reconstitution car beaucoup d’endroits à Paris n’existent plus aujourd’hui.

 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com