Une artiste vietnamienne célèbre pour ses œuvres en morceaux de tissu

L’artiste Tran Thanh Thuc regarde à travers un morceau de tissu transformé en œuvre d’art dans son home studio à Hanoi. (Nhac Nguyen / AFP)
L’artiste Tran Thanh Thuc regarde à travers un morceau de tissu transformé en œuvre d’art dans son home studio à Hanoi. (Nhac Nguyen / AFP)
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Publié le Samedi 16 octobre 2021

Une artiste vietnamienne célèbre pour ses œuvres en morceaux de tissu

  • Depuis quarante ans, elle recrée des paysages vietnamiens avec des morceaux de tissus aux couleurs vives, découpés dans des écharpes, dans des "ao dai" traditionnels
  • Son destin a commencé à changer lorsqu'un collectionneur américain a acheté une de ses œuvres en 2000

HANOÏ, Vietnam : Dans l'atmosphère chaude et étouffante de son atelier, à Hanoï, Tran Thanh Thuc découpe de petites pièces de tissu dans un précieux foulard de soie afin de les coller pour en faire des œuvres d'art. 

Depuis quarante ans, elle recrée des paysages vietnamiens avec des morceaux de tissus aux couleurs vives, découpés dans des écharpes, dans des "ao dai" traditionnels (la longue robe traditionnelle vietnamienne fendue) ou tout autre tissu amassé pendant les années 80, lorsqu'elle vivait dans la plus grande précarité. 

"À l'époque, je cherchais des bouts de laine, du tissu en velours ou d'autres pièces très simples pour réaliser mes premiers tableaux", raconte-t-elle. "Maintenant, il m'arrive de les découper dans les très beaux foulards en soie envoyés par mes amis vivant à l'étranger". 

Utilisant souvent des centaines de milliers de morceaux de tissu pour représenter des arbres, des rivières, le ciel... l'artiste de 61 ans n'ose pas utiliser un ventilateur ou la climatisation, même quand la chaleur est accablante, au coeur de l'été, dans la capitale vietnamienne. 

"Si le ventilateur est allumé, les morceaux s'envolent", dit-elle. "Alors quand je travaille, dans un environnement compliqué... il n'y a que moi et le tissu". 

Elle a longtemps cumulé cette activité artistique avec son emploi de fonctionnaire. Elle s'adonnait à sa passion la nuit. 

Son destin a commencé à changer lorsqu'un collectionneur américain a acheté une de ses œuvres en 2000, elle a alors été invitée à des expositions à travers tout le Vietnam. Aujourd'hui, ses créations se vendent entre 850 et 4.300 euros. 

"Je suis heureuse car cela me permet d'avoir une vie assez confortable et je suis libre de faire ce que je veux", dit-elle. "Mes oeuvres résument l'amour et la beauté que je ressens après avoir voyagé à travers le pays". 


La plateforme encourage les enfants à la découverte du patrimoine culturel saoudien

Platform offers interactive content on historic landmarks, renowned cultural figures and vibrant art forms. (MoC)
Platform offers interactive content on historic landmarks, renowned cultural figures and vibrant art forms. (MoC)
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  • Cette initiative s'inscrit dans le cadre plus large du programme pour les enfants du ministère, qui vise à nourrir la fierté nationale en permettant aux enfants d'explorer leur patrimoine culturel.

RIYAD : le ministère de la Culture a lancé la plateforme numérique Child's Culture afin de susciter l'intérêt des enfants pour le riche patrimoine culturel de l'Arabie saoudite.

La plateforme offre un contenu interactif sur les sites historiques, les figures culturelles renommées et les formes d'art vibrantes, a rapporté dimanche l'agence de presse saoudienne (Saudi Press Agency).

Les jeunes explorateurs peuvent se plonger dans différentes sections, telles que Monuments culturels, qui présente des sites patrimoniaux emblématiques, Luminaires culturels, qui présente des personnalités saoudiennes influentes, et Recommandations culturelles, qui propose des mises à jour hebdomadaires sur les expériences culturelles.

La section « Puzzle Game » met les joueurs au défi d'assembler des fragments de peintures provenant de différentes régions pour révéler un chef-d'œuvre complet.

Pour les apprenants auditifs, la plateforme propose le podcast Tawela, dont le contenu est conçu pour capter l'imagination du jeune public.

La plateforme offre également une variété d'activités de formation pour nourrir les talents culturels des enfants. Il s'agit notamment de « Be Creative with Your Handwriting with Arabic Poetry », qui propose des leçons d'écriture pour les jeunes apprenants d'arabe ; « Let's Discover Culture Together », un livre de coloriage qui initie les enfants aux concepts culturels par le biais de l'art ; et « The Little Writer », qui guide les enfants en matière d'écriture et de composition.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre plus large du programme pour enfants du ministère, qui vise à nourrir la fierté nationale en offrant aux enfants une passerelle accessible et attrayante pour explorer leur patrimoine culturel.

Grâce à son contenu innovant et interactif, la plateforme favorise la connaissance, le développement des compétences et une profonde appréciation de la culture et de l'identité saoudiennes.

La plateforme est accessible à l'adresse suivante  https://www.moc.gov.sa/en/Modules/Pages/Child-Culture

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


À Alger, des regrets pour l'absence du roman de Kamel Daoud au Salon du livre

Des personnes visitent le 27e salon international du livre à Alger, le 8 novembre 2024. (Photo AFP)
Des personnes visitent le 27e salon international du livre à Alger, le 8 novembre 2024. (Photo AFP)
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  • Pour sa 27^e édition qui se tient depuis mercredi et jusqu'au 16 novembre, ce salon accueille un peu plus d'un millier d'éditeurs représentant 40 pays dont 290 éditeurs algériens. Ils sont venus présenter plus de 300 000 livres.
  • Selon l'écrivaine Samia Chabane, 64 ans interdire Houris en Algérie, « ça fait quand même autodafé. Ça nous fait revenir des siècles en arrière. Ça ne donne pas les outils aux gens pour pouvoir dire : il a raison, il n'a pas raison. »

ALGER : Des visiteurs, des auteurs et des éditeurs ont regretté l'absence au Salon international du livre d'Alger du roman Houris de Kamel Daoud, lauréat du prix Goncourt, après l'interdiction faite à sa maison d'édition, Gallimard, d'y présenter ses ouvrages.

Pour sa 27^e édition qui se tient depuis mercredi et jusqu'au 16 novembre, ce salon accueille un peu plus d'un millier d'éditeurs représentant 40 pays dont 290 éditeurs algériens. Ils sont venus présenter plus de 300 000 livres.

L'interdiction de participer au Salon d'Alger a été notifiée aux éditions Gallimard début octobre, alors que « Houris », le roman de M. Daoud sur les violences de la « décennie noire », la guerre civile qui a ravagé le pays entre 1992 et 2002, était déjà vu comme l'un des grands favoris du Goncourt.

Le livre n'a pas pu être édité en Algérie, où il tombe sous le coup d'une loi interdisant tout ouvrage sur cette période sanglante qui a fait au moins 200 000 morts, selon des chiffres officiels. Il circule d'ailleurs déjà largement sous le manteau.

Rencontrée par l'AFP au salon du livre, l'écrivaine Samia Chabane, 64 ans, se dit « contre l'interdiction de quelque livre que ce soit ». « Je préfère que les gens se fassent leur propre opinion et lisent le livre par eux-mêmes », dit l'auteure d'une récente autobiographie intitulée Récits d'Alger et d'ailleurs, l'histoire d'une femme libre.

Selon elle, interdire Houris en Algérie, « ça fait quand même autodafé. Ça nous fait revenir des siècles en arrière. Ça ne donne pas les outils aux gens pour pouvoir dire : il a raison, il n'a pas raison. »

Mme Chabane, qui assure « avoir tout lu de Kamel Daoud, un grand écrivain », n'a pas voulu se plonger dans Houris, car elle « ne veut pas revivre les horreurs de ces années de sang ».

- « Premier Algérien de l'histoire » -

Makdoud Oulaid, un chirurgien de 63 ans, a lu le roman. Pour lui, l'attribution du prix Goncourt à M. Daoud, souvent critiqué en Algérie pour sa proximité avec le président français Emmanuel Macron, est davantage « liée à la situation politique » qu'aux qualités de l'ouvrage.

Les relations entre Paris et Alger, en dents de scie depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962, sont de nouveau très tendues après que la France a apporté fin juillet un soutien renforcé à un plan d'autonomie du Maroc sur le Sahara occidental, où l'Algérie soutient les indépendantistes du Polisario.

Alger a perçu ce revirement français comme une trahison, retirant immédiatement son ambassadeur à Paris et annonçant d'autres représailles.

Sofiane Hadjadj, un éditeur algérien de 51 ans fondateur de la maison d'édition Barzakh, qui avait publié en Algérie en 2013 le premier roman de M. Daoud, Meursault, contre-enquête, n'a pas vraiment voulu commenter l'interdiction de Houris.

« C'est un Salon international du livre, organisé par le ministère de la Culture. Donc nous devons nous conformer à un certain nombre de règles. Il y a des lois qui encadrent l'édition du livre. C'est tout à fait normal".

Hassina Hadj Sahraoui, une directrice de publication de 62 ans, regrette l'absence du livre en Algérie et souligne qu'il s'agit du premier Algérien de l'histoire à recevoir le Goncourt, considéré comme la plus importante récompense de la littérature francophone.

« Nous avons Assia Djebar (écrivaine décédée en 2015) qui a remporté de nombreux prix et a été membre de l'Académie française, et maintenant nous avons Kamel Daoud, qui lui succédera peut-être un jour », souligne-t-elle.


Zuhair Murad habille Jennifer Lopez et Sara Sampaio lors d'événements à Hollywood

Jennifer Lopez a foulé le tapis rouge dans une robe de la ligne Couture printemps/été 2024 de Zuhair Murad. (AFP)
Jennifer Lopez a foulé le tapis rouge dans une robe de la ligne Couture printemps/été 2024 de Zuhair Murad. (AFP)
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  • La mannequin et actrice portugaise Sara Sampaio, ainsi que l'actrice américaine Jessica Alba et l'icône de la pop Jennifer Lopez, ont toutes opté pour des looks de Zuhair Murad lors de divers événements.
  • Le couturier originaire de Ras Baalbek et la chanteuse-actrice entretiennent une relation de longue date ; Mme Lopez ayant porté les créations du couturier lors d'innombrables événements et cérémonies de remise de prix.

DUBAI : Le créateur libanais Zuhair Murad a eu une semaine chargée à Hollywood, habillant trois stars pour leur passage sur le tapis rouge.

La mannequin et actrice portugaise Sara Sampaio, ainsi que l'actrice américaine Jessica Alba et l'icône de la pop Jennifer Lopez, ont toutes opté pour des looks de Zuhair Murad lors de divers événements.

Alba et Sampaio ont toutes deux arboré des tenues Resort 2025 lors du gala Baby2Baby à Los Angeles.
Alba et Sampaio ont toutes deux arboré des tenues Resort 2025 lors du gala Baby2Baby à Los Angeles.

Alors que la mannequin Sampaio portait une robe noire à fente au niveau des cuisses, l'actrice Alba a foulé le tapis rouge dans une robe diaphane brodée de paillettes sur toute la longueur.

L'actrice oscarisée, productrice et philanthrope Charlize Theron a reçu le Giving Tree Award lors de la soirée annuelle de financement de l'organisation. Selon Baby2Baby, cet honneur est décerné à « une personnalité publique qui a fait preuve d'un engagement exceptionnel pour améliorer la vie des enfants dans le besoin ».

L'actrice oscarisée, productrice et philanthrope Charlize Theron a reçu le Giving Tree Award lors de la soirée annuelle de financement de l'organisation.
L'actrice oscarisée, productrice et philanthrope Charlize Theron a reçu le Giving Tree Award lors de la soirée annuelle de financement de l'organisation.

Theron a rejoint les lauréats précédents, dont Salma Hayek Pinault, Kim Kardashian, Kerry Washington, Jennifer Garner, Gwyneth Paltrow, Jessica Alba, Kate Hudson, Amy Adams, Drew Barrymore, Chrissy Teigen et Vanessa Bryant. Elle a accessoirisé sa tenue avec des bijoux de la marque indienne de luxe Sabyasachi.

Samedi soir, lors de la première de « Wicked » à Los Angeles, Lopez a foulé le tapis rouge dans une robe de la ligne Couture printemps/été 2024 de Zuhair Murad.
Le couturier originaire de Ras Baalbek et la chanteuse-actrice entretiennent une relation de longue date ; Mme Lopez ayant porté les créations du couturier lors d'innombrables événements et cérémonies de remise de prix.

Le couturier originaire de Ras Baalbek et la chanteuse-actrice entretiennent une relation de longue date ; Mme Lopez ayant porté les créations du couturier lors d'innombrables événements et cérémonies de remise de prix.

Elle s'est déjà exprimée sur son affinité pour les créations de Murad, décrivant le couturier comme « probablement son créateur préféré » lors d'une interview accordée à Venture Lifestyle.

Mme Lopez a assisté à la première hollywoodienne de « Wicked », la comédie musicale très attendue de Jon M. Chu.

La distribution principale de la première partie était également présente, notamment le duo de choc Ariana Grande (qui incarne Glinda, la bonne sorcière) et Cynthia Erivo (qui joue Elphaba), ainsi que Jonathan Bailey, Michelle Yeoh, Jeff Goldblum et Ethan Slater.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com