Algérie: La fin d’une ère

Le président algérien Abdelmajid Tebboune le 13 décembre 2020. (Photo, AFP)
Le président algérien Abdelmajid Tebboune le 13 décembre 2020. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 15 octobre 2021

Algérie: La fin d’une ère

  • S’il est adopté, le PLF sonnera la fin des transferts sociaux tels que connus par les Algériens
  • Au moment où l’inflation atteint un taux à deux chiffres, on demande aux Algériens de survivre avec des salaires qui n’ont pas augmenté depuis 2008

Le projet de loi de finances 2022 confirme quelque peu le penchant libéral de l’Exécutif. Les dernières feuilles de vigne qui empêchaient de voir clairement et d’identifier la nature de notre économie tombent. L’Etat-providence ne sera pas aboli avec cette loi, mais il perd néanmoins l’un de ses piliers : le système de subvention. S’il est adopté, le PLF sonnera la fin des transferts sociaux tels que connus par les Algériens.

Tebboune avait laissé entendre déjà en janvier 2020, soit un mois après son investiture, qu’il abandonnera progressivement le système de subvention des produits alimentaires et de l’énergie. Depuis, il a fait davantage pour la libéralisation de l’économie. D’ailleurs, durant les deux premières années de son mandat, le démantèlement de l’Etat social s’est matérialisé à travers la dépréciation du dinar, le projet de privatisation totale ou partielle des entreprises et des banques publiques, la libéralisation des prix et la révision du système de subventions des produits de première nécessité. Ces deux derniers éléments produisent déjà des effets ravageurs.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


De nombreux projets mis en service : Sonelgaz renforce le réseau électrique dans 16 wilayas

 la branche Sonelgaz Distribution a finalisé le plan spécial relatif aux installations de moyenne tension, «en réalisant 687 transformateurs électriques et 2054 kilomètres de réseau de distribution d’électricité». (Photo: El Watan)
la branche Sonelgaz Distribution a finalisé le plan spécial relatif aux installations de moyenne tension, «en réalisant 687 transformateurs électriques et 2054 kilomètres de réseau de distribution d’électricité». (Photo: El Watan)
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  • En application des décisions annoncées lors du dernier regroupement du PDG de Sonelgaz avec les directeurs régionaux du groupe, plusieurs wilayas ont vu la mise en service d’un bon nombre de projets énergétiques
  • La branche Sonelgaz Distribution a finalisé le plan spécial relatif aux installations de moyenne tension, «en réalisant 687 transformateurs électriques et 2054 kilomètres de réseau de distribution d’électricité»

Il s’agit d’Alger, Sétif, Constantine, Tizi Ouzou, Biskra, Tlemcen, Ouargla, Jijel, Bordj Bou Arréridj, Bouira, Béjaïa, Ghelizane, M’sila, Skikda, Blida et Tipasa. Ces wilayas sont effet concernées par le renforcement de leurs réseaux électriques pour garantir un service de qualité en termes d’alimentation continue durant l’été 2024. C’est ce qu’annonce un communiqué du groupe relayé par l’APS.

«A travers sa filiale GRTE (Gestionnaire du réseau de transport d’électricité), Sonelgaz a mis en place un plan d’action spécial pour le renforcement du réseau de transport d’électricité durant l’été 2024, comprenant un certain nombre de projets, dont des centres de raccordement à l’électricité, des transformateurs et des stations mobiles, où 47 méga-installations énergétiques ont été mises en service, tandis que le taux d’avancement de 24 autres installations est compris entre 80 et 100%», précise le communiqué.

Concernant le transport de l’électricité, la branche Sonelgaz Distribution a finalisé le plan spécial relatif aux installations de moyenne tension, «en réalisant 687 transformateurs électriques et 2054 kilomètres de réseau de distribution d’électricité», ajoute le communiqué.

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Le modèle tunisien, l’atout à défendre

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  • La Turquie est désormais le troisième exportateur mondial de séries, derrière l’Amérique et la Grande-Bretagne
  • Depuis quelques années, la fiction turque, moyennant de gros budgets, vit son âge d’or et investit tous les genres

Les séries télévisées turques ont conquis le monde. La Turquie est désormais le troisième exportateur mondial de séries, derrière l’Amérique et la Grande-Bretagne. Des séries dramatiques qui promeuvent les couleurs de la Turquie, devenues une vitrine où se déploient les richesses d’un pays moderne, au riche patrimoine historique, qui court entre deux continents : l’Asie et l’Europe. Le succès appelle le succès. Depuis quelques années, la fiction turque, moyennant de gros budgets, vit son âge d’or et investit tous les genres. De l’historique au romantique, en passant par les séries judiciaires et médicales. Une des fi ctions, dont la saison 3 est en cours de diffusion, a explosé les records d’audience, suscité les polémiques et fait l’objet de plusieurs procès et suspensions provisoires. «Le sirop de canneberge» (Charab ettout el barri). Le nom s’inspire d’un proverbe turc : «J’ai vomi du sang, j’ai bu du sirop de canneberge». Une image allégorique qui signifie cacher ses tourments à autrui et surmonter ses difficultés.

Ce qui nous intéresse dans cette série, nous autres Tunisiens, outre le succès de la production, c’est la rencontre, quand ce n’est pas une confrontation, entre deux mondes antagonistes, qui ne se mélangent quasiment pas en Turquie. Les milieux bourgeois et laïcs versus les familles conservatrices et pratiquantes. Chaque communauté a ses propres codes et valeurs, fréquente ses cafés, restaurants et hôtels et forme un microcosme à part. L’audace de s’attaquer aux modes de vie des promoteurs conservateurs riches et puissants, qui ont prospéré dans l’immobilier et le tourisme à l’ombre du président Recep Tayyip Erdogan, est louable. Tout comme le fait de laisser s’exprimer les porte-étendards de la classe libérale, kémaliste, parfois exclusive dans ses idées et opinions.

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L'éléphant américain et le renard israélien

  • En guise de digression par rapport à l'article d'hier, le flirt et les cadeaux américains n'ont pas fonctionné sur Nasser lorsqu'il a décidé de s'aligner sur les Soviétiques
  • Aussi, lorsqu'Israël a attaqué le Sinaï et l'a réoccupé lors de la guerre de 1967, Washington n'a pas émis d'objection

En guise de digression par rapport à l'article d'hier, le flirt et les cadeaux américains n'ont pas fonctionné sur Nasser lorsqu'il a décidé de s'aligner sur les Soviétiques. Aussi, lorsqu'Israël a attaqué le Sinaï et l'a réoccupé lors de la guerre de 1967, Washington n'a pas émis d'objection. Aussi, lorsqu'Israël a attaqué le Sinaï et l'a réoccupé lors de la guerre de 1967, Washington ne s'y est pas opposé cette fois-ci. Israël a détruit de manière choquante les capacités des deux principaux alliés de Moscou dans la région, l'Égypte et la Syrie. Tel-Aviv s'est avéré être le chien méchant de l'Amérique, qui a réussi à éclipser les alliés soviétiques et la marée communiste dans le Moyen-Orient troublé, et a rempli le visage de la région de furoncles provenant de gouvernements de gauche ou de groupes armés au Yémen du Sud, en Syrie, en Irak, au Soudan, en Somalie et, bien sûr, en Égypte.

L'Amérique a fait d'Israël sa citadelle et son chien. C'est pourquoi, lorsque Sadate est arrivé au pouvoir et a tenté la guerre, il a finalement choisi de traiter avec Washington, admettant qu'il n'y avait aucun espoir de la part de son allié soviétique et déclarant que 99 % des cartes de la solution étaient entre les mains de Washington, qui avait déjà organisé la restitution du Sinaï à l'Égypte et du canal, en plus d'une aide annuelle de 1,5 milliard de dollars, afin de s'assurer qu'Israël ne répéterait pas son agression contre le grand voisin.

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