Pénuries de blé et de fuel au Soudan en raison du blocage du port selon les autorités

Des Beja manifestent à Suakin (Sawakin), ville située sur la côte nord-est de la mer Rouge, au Soudan, le 9 octobre 2021, pour dénoncer l'accord de paix de Juba, signé en octobre 2020 entre le gouvernement et les groupes rebelles. (Ashraf Shazly / AFP) 2 fois
Des Beja manifestent à Suakin (Sawakin), ville située sur la côte nord-est de la mer Rouge, au Soudan, le 9 octobre 2021, pour dénoncer l'accord de paix de Juba, signé en octobre 2020 entre le gouvernement et les groupes rebelles. (Ashraf Shazly / AFP) 2 fois
Des Beja manifestent à Suakin (Sawakin), ville située sur la côte nord-est de la mer Rouge, au Soudan, le 9 octobre 2021, pour dénoncer l'accord de paix de Juba, signé en octobre 2020 entre le gouvernement et les groupes rebelles. (Ashraf Shazly / AFP) 2 fois
Des Beja manifestent à Suakin (Sawakin), ville située sur la côte nord-est de la mer Rouge, au Soudan, le 9 octobre 2021, pour dénoncer l'accord de paix de Juba, signé en octobre 2020 entre le gouvernement et les groupes rebelles. (Ashraf Shazly / AFP) 2 fois
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Publié le Dimanche 10 octobre 2021

Pénuries de blé et de fuel au Soudan en raison du blocage du port selon les autorités

  • Les tensions entre civils et dirigeants militaires au Soudan ont explosé ces dernières semaines
  • Les chefs des Beja soutiennent que leurs manifestations ont pour objectif d'attirer l'attention sur les difficultés économiques et politiques que connaît cette tribu orientale

KHARTOUM : Le Soudan connaît une pénurie de blé et du carburant nécessaire à la production d'électricité déjà insuffisante et ce,  en raison du blocage du port principal du pays par des manifestants tribaux depuis trois semaines,  a déclaré samedi un ministre soudanais.

Les tensions entre dirigeants militaires et civils au Soudan ont explosé ces dernières semaines, et des figures civiles ont accusé l’armée de prendre part au blocus imposé par la tribu Beja sur  Port-Soudan, les routes et les oléoducs avoisinants.

De leur côté, les dirigeants militaires ont réfuté toute implication. Quant aux chefs des Beja, ils soutiennent que leurs manifestations ont pour objectif d'attirer l'attention sur les difficultés économiques et politiques que connaît cette tribu orientale.

La capitale, Khartoum, a enregistré ces derniers jours des pénuries de farine importée et de nouvelles files d'attente devant les boulangeries.

Dans un communiqué, le ministre des Affaires du Cabinet, Khalid Omer Yousif, a annoncé que le gouvernement allait redistribuer les stocks de blé entreposés dans la province l'État du Nord pour améliorer l'approvisionnement des autres régions.

En outre, l'approvisionnement en gazole a lui aussi souffert du blocus, mais les réserves d'essence sont restées stables, ajoute le communiqué.

Vendredi, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Norvège se sont joints au gouvernement de transition du Soudan, dirigé par des civils, pour appeler à des pourparlers qui mettraient un terme aux protestations.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.


CIJ: le représentant palestinien affirme qu'Israël utilise le blocage de l'aide comme «arme de guerre»

Selon les Nations unies, environ 500.000 Palestiniens ont été déplacés depuis la fin du cessez-le-feu de deux mois. (AFP)
Selon les Nations unies, environ 500.000 Palestiniens ont été déplacés depuis la fin du cessez-le-feu de deux mois. (AFP)
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  • "Toutes les boulangeries de Gaza soutenues par les Nations unies ont été contraintes de fermer leurs portes. Neuf Palestiniens sur 10 n'ont pas accès à l'eau potable"
  • "Les locaux des Nations unies et d'autres agences internationales sont vides"

LA HAYE: Le représentant de l'Etat de Palestine a affirmé lundi à la Cour internationale de justice (CIJ) qu'Israël utilisait le blocage de l'aide humanitaire comme "arme de guerre" à Gaza.

"La faim est ici. L'aide humanitaire est en train d'être utilisée comme une arme de guerre", a déclaré devant les juges de la CIJ Ammar Hijazi, représentant de l'État de Palestine auprès des organisations internationales.

La Cour internationale de justice, située à La Haye (Pays-Bas), a ouvert une semaine d'audiences consacrées aux obligations humanitaires d'Israël envers les Palestiniens, plus de 50 jours après l'instauration d'un blocus total sur l'aide entrant dans la bande de Gaza ravagée par la guerre.

38 autres pays présenteront leurs dépositions devant un pannel de 15 juges.

Israël ne participe pas aux audiences mais son allié américain fera une déposition mercredi.

"Toutes les boulangeries de Gaza soutenues par les Nations unies ont été contraintes de fermer leurs portes. Neuf Palestiniens sur 10 n'ont pas accès à l'eau potable", a déclaré M. Hijazi.

"Les locaux des Nations unies et d'autres agences internationales sont vides", a-t-il ajouté.

Israël contrôle tous les flux d'aide internationale, vitale pour les 2,4 millions de Palestiniens de la bande de Gaza frappés par une crise humanitaire sans précédent, et les a interrompus le 2 mars dernier, quelques jours avant l'effondrement d'un fragile cessez-le-feu après 15 mois de combats incessants.

Selon les Nations unies, environ 500.000 Palestiniens ont été déplacés depuis la fin du cessez-le-feu de deux mois.

En décembre, l'Assemblée générale des Nations unies avait adopté à une large majorité une résolution, présentée par la Norvège, demandant à la CIJ de rendre un avis consultatif "à titre prioritaire et de toute urgence".

La résolution demande à la CIJ de clarifier ce qu'Israël est tenu de faire concernant la présence de l'ONU, de ses agences, d'organisations internationales ou d'Etats tiers pour "assurer et faciliter l'acheminement sans entrave des fournitures urgentes essentielles à la survie de la population civile palestinienne".

Les avis consultatifs de la CIJ ne sont pas juridiquement contraignants, mais celui-ci devrait accroître la pression diplomatique sur Israël.

Le chef de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, avait dénoncé vendredi "une famine provoquée par l'homme et motivée par des raisons politiques".