La marionnette géante Amal, qui signifie « espoir » en arabe, créée pour alerter sur le sort des enfants réfugiés, est lancée dans un périple à travers l'Europe. Elle sera accueillie au Royaume-Uni, dernière destination de son long voyage de quatre mois.
L’histoire de la Petite Amal débute dans la pièce de théâtre primée The Jungle. Cette production Good Chance s’inspire de véritables histoires, que les fondateurs Joe Murphy et Joe Robertson, ont entendues lorsqu’ils ont implanté leur premier dôme-théâtre dans la jungle de Calais en 2015. Amal est une marionnette de 3.5 mètres construite par la prestigieuse Handspring Puppet Company.
Partie à la recherche de sa mère, la "petite Amal" quitte Gaziantep, en Turquie, pour se lancer dans un périple qui s'étend sur 8 000 kilomètres.
À chaque étape de son parcours, Amal est accueillie avec des événements artistiques et culturels organisés par ceux qui la reçoivent.
C’est La Marche (The Walk), un « festival itinérant d'art et d'espoir », organisé en soutien aux réfugiés, qui la mènera à Manchester.
"The Walk" rassemble des artistes renommés, de collectifs, d’associations humanitaires, des institutions culturelles majeures et des groupes communautaires, créant l'une des œuvres d'art publiques les plus innovantes et aventureuses.
The Walk/Sheltered Worlds coproduit par Good Chance, Stephen Daldry, David Lan et Tracey Seaward en association avec Handspring Puppet Company Présenté à Paris par l’Institut du monde arabe.
-Sur le parvis de l'Ima-
Du 13 au 17 octobre, de 19h à 22h, l’Institut du monde arabe accueille Sheltered Worlds/Mondes abrités, une installation sur le parvis. Elle sera animée par la musique du DJ palestinien Muqata’a et l’univers lumineux de Jean Kalman, et marquée par la présence de la marionnette Amal. Son message : « Ne nous oubliez pas ». Cette marionnette fuit les horreurs de la guerre.
Jeudi 14, à 14h, la Petite Amal revient sur le parvis pour une partie de cache-cache avec des élèves « UPE2A » : des enfants dont beaucoup ont parcouru le même trajet qu'Amal.
La guerre civile a volé l’enfance de la petite Amal, comme celle de millions d’enfants syriens. Rien à l’horizon ne permet d'entrevoir une possibilité d’avenir.
Depuis 2011, la Syrie est dévastée par les conflits. La crise des réfugiés syriens est maintenant reconnue par la communauté internationale comme la plus grande crise de réfugiés de notre ère.