Il devient clair qu’au Liban, deux remèdes sont à l’ordre du jour. Le premier est français et l’autre américain.
Le remède français est conservateur, il ne perturbe pas le mode d’emploi politique et se concentre sur la corruption et les aides. Les gouverneurs selon l’ordonnance française resteront les mêmes, avec une rotation entre différents ministres. La légitimité du parlement élu avant le soulèvement du 17 octobre 2019 et avant la catastrophe du 4 aout n’est pas remise en question, elle est respectée. Quant au Hezbollah, ses armes restent intouchables et le parrain français se contentera d’émettre des réserves et de noter des désaccords. En d’autres termes, les français et par leur initiative tentent de lutter contre la corruption sans s’attaquer à ses sources. En pratique, cela nous pousse à croire que le Liban risquerait de revivre les mêmes scenarii même si, à terme, il réussit à récolter les fonds nécessaires pour un redressement.
Nous verrons également certains aller plus loin dans leur éloge aux armes du Hezbollah qui «préviendraient d’une nouvelle guerre civile » au Liban. Les adeptes de cette thèse seront en déni face à une réalité pourtant claire, celle des armes du Hezbollah qui constituent une entrave à toute paix civile au Liban, et qui positionnent le pays dans un état flottant, entre violences locales intermittentes et violences régionales, notamment la possibilité de subir des frappes israéliennes.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.