Ils ont signé l'Accord, la foule a applaudi, l'Histoire a été marquée

Trump occupant le devant de la scène tout en soulignant le moment historique (Photo, AP).
Trump occupant le devant de la scène tout en soulignant le moment historique (Photo, AP).
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Publié le Mercredi 16 septembre 2020

Ils ont signé l'Accord, la foule a applaudi, l'Histoire a été marquée

  • Plus de 700 personnes, y compris d'éminents sénateurs et représentants américains, se pressaient sous le soleil embrassant la pelouse sud de la Maison Blanche
  • Même le Washington Post a titré en gros caractère: «Les haineux ne l’admettront pas, mais la diplomatie de Trump entre les Émirats arabes unis et Israël est un triomphe extraordinaire»

NEW YORK: Le président américain Donald Trump, le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Sheikh Abdullah bin Zayed, Abdullatif bin Rashid Al-Zayani, le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont signé l'Accord d'Abraham pour doubler le nombre d'États arabes qui entretiennent des relations normales avec Israël.

En occupant le devant de la scène, Trump a souligné le moment historique: en 72 ans depuis la création d'Israël, a-t-il déclaré, deux accords de paix avaient été signés et son administration en avait ajouté deux autres en un mois seulement.

Plus de 700 personnes, y compris d'éminents sénateurs et représentants américains, se pressaient sous le soleil embrassant la pelouse sud de la Maison Blanche. Même si l'administration Trump avait précédemment refusé d'inviter les démocrates à des cérémonies de signature, cette fois, un grand nombre d’entre eux figurait sur la liste des invités.

Les médias américains ont également applaudi. « C’est une victoire, une victoire, une victoire pour tout le monde », a déclaré un expert de la télévision. Même le Washington Post a titré en gros caractère: «Les haineux ne l’admettront pas, mais la diplomatie de Trump entre les Émirats arabes unis et Israël est un triomphe extraordinaire». L'Accord, selon plusieurs observateurs, annoncerait un changement sismique par rapport à la stagnation dans laquelle le Moyen-Orient est englouti depuis des décennies.

La pelouse sud n'a connu que deux événements de ce type au cours des 40 dernières années. Ici, en 1978, le président égyptien Anouar Sadate et le Premier ministre israélien Menahem Begin ont mis fin à trois décennies d'hostilités entre l'Égypte et Israël en concrétisant des relations diplomatiques et économiques après avoir signé un accord sous l’égide du président Jimmy Carter à Camp David.

La seconde a eu lieu sous la direction du président Bill Clinton en 1994, avec le roi Hussein de Jordanie à sa gauche et Yitzhak Rabin à sa droite. La « Déclaration de Washington » avait alors mis fin à l'état d'hostilité officiel entre la Jordanie et Israël et a entamé des négociations pour « mettre fin à l'effusion de sang et au chagrin ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 

Cette fois, devant la Maison Blanche, un groupe de Palestiniens répétaient : « Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre.» Un groupe israélien s'est rassemblé devant la porte. Tout en chantant les louanges de l'Accord, ils ont exigé la destitution de Netanyahu, qu'ils ont nommé « ministre du crime ».

Les discours ont commencé, entrecoupés d'applaudissements. « Tout choix autre que la paix conduira à la destruction, à la pauvreté et à la souffrance humaine », a déclaré Cheikh Abdullah, tandis que l'Accord permettrait aux Émirats arabes unis de « se tenir aux côtés du peuple palestinien et de réaliser ses espoirs d'un État indépendant dans une région stable et prospère. »

Al-Zayani a déclaré que l'Accord était une étape historique sur la voie d'une « paix véritable et durable », et il espérait que l'accord conduirait à une « solution globale et stable pour les deux États et surtout pour le peuple palestinien ».

Il y avait également des prières. Netanyahu a cité le Livre des Psaumes: « Que Dieu donne la force à son peuple. Que Dieu bénisse les gens par la paix. » Cheikh Abdullah a dit: « Nous disons dans notre religion islamique : « Oh Allah, Tu es la Paix et de Toi vient la paix .»

Ils ont signé l'Accord. La foule a applaudi. L'histoire a été marquée.

 Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com. 

 

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.