Echange d'informations: Interpol lève des restrictions visant la Syrie depuis 2012

Le communiqué d'Interpol rappelle que tout pays membre peut demander au secrétariat général d'émettre une «notice rouge», qui ne sera diffusée que si elle respecte «la constitution de l'organisation (...) qui interdit strictement d'entreprendre toute action à caractère politique, militaire, religieux ou racial». (Photo, AFP)
Le communiqué d'Interpol rappelle que tout pays membre peut demander au secrétariat général d'émettre une «notice rouge», qui ne sera diffusée que si elle respecte «la constitution de l'organisation (...) qui interdit strictement d'entreprendre toute action à caractère politique, militaire, religieux ou racial». (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 07 octobre 2021

Echange d'informations: Interpol lève des restrictions visant la Syrie depuis 2012

  • Depuis 2012, «seul le secrétariat général d'Interpol réceptionnait les communications provenant de Syrie, qui n'étaient transférées aux destinataires visés que si elles respectaient les règles d'Interpol»
  • Les «mesures correctives» appliquées au Bureau central national (NCB) d'Interpol en Syrie depuis 2012 comprenaient notamment la suspension des droits d'accès au système d'échanges d'informations ouvert à tous les Etats membres

LYON: L'organisation de coopération policière internationale Interpol a reconnu jeudi avoir réintégré la Syrie dans son système d'échanges d'informations, après une suspension décidée en 2012 dans un contexte de sanctions internationales contre le régime de Bachar el Assad.

"En ligne avec les recommandations du secrétariat général, le comité exécutif d'Interpol a décidé de lever les mesures correctives appliquées à la Syrie", indique un communiqué adressé par l'organisation basée à Lyon, en réponse à une question à ce sujet.

Ces "mesures correctives" appliquées au Bureau central national (NCB) d'Interpol en Syrie depuis 2012 comprenaient notamment la suspension des droits d'accès au système d'échanges d'informations ouvert à tous les Etats membres, selon ce communiqué du secrétariat général.

Depuis 2012, "seul le secrétariat général d'Interpol réceptionnait les communications provenant de Syrie, qui n'étaient transférées aux destinataires visés que si elles respectaient les règles d'Interpol", selon la même source.

"La recommandation de lever les mesures correctives a été faite après un suivi régulier des messages du NCB de Damas", précise le communiqué, ajoutant que par conséquent, depuis, "comme les autres bureaux centraux nationaux, celui de Damas peut envoyer directement des messages aux autres pays membres, et en recevoir".

Le communiqué rappelle que tout pays membre peut demander au secrétariat général d'émettre une "notice rouge", qui ne sera diffusée que si elle respecte "la constitution de l'organisation (...) qui interdit strictement d'entreprendre toute action à caractère politique, militaire, religieux ou racial".

Un porte-parole d'Interpol, interrogé par l'AFP, n'a pas souhaité donner plus de détail sur les facteurs d'évolution ayant conduit à la levée des restrictions, ni sur la date de la décision. 

Interrogée à ce sujet, la porte-parole du Quai d'Orsay a répété la position de Paris vis-à-vis du régime de Bachar el Assad: "Tant que le régime syrien continuera d’alimenter l’instabilité, la crise humanitaire et le risque terroriste, la France restera opposée à la normalisation des relations avec Damas et à tout allègement du dispositif de sanctions", a-t-elle dit. 

"Nous exprimerons cette position lors de la prochaine Assemblée Générale d’Interpol" du 23 au 25 novembre", a-t-elle ajouté.


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com