A travers l’historique des efforts fournis pour arriver à une paix israélo-arabe, certaines images sont restées gravées dans l’esprit des observateurs. Celle de l’ancien président égyptien Anouar Al Sadate s’adressant à la Knesset, celles de Camp David lors de la signature de l’accord israélo-égyptien et la fameuse poignée de main entre Sadate et Menahim Begin en compagnie du président américain de l’époque Jimmy Carter.
Les photos se sont enchainées avec celles de Yasser Arafat, Yitzhak Rabin et Shimon Peres à la Maison Blanche en compagnie du parrain du processus le président Bill Clinton. Quelques temps avant chaque événement qui rassemblait ces protagonistes, ces photos étaient inconcevables, chacune des parties ayant fait de son mieux pour éliminer l’autre. Mais face à la réalité de l’impossibilité de toute élimination, il devenait incontournable d’en revenir aux négociations, de reconnaitre l’autre, et de signer en présence du parrain américain et les garanties qu’il apporte.
Parmi ces photos historiques existe également celles du roi Hussein de Jordanie en compagnie de Clinton et Rabin.
Sur le chemin menant aux photos historiques, les négociations étaient toujours des plus épineuses et l’application des accords souvent très difficile.
Après des décennies de difficultés, Camp David et Oslo tiennent toujours, malgré les plaintes à l’encontre de l’Etat d’Israël, ses pratiques et ses interprétations de ces accords surtout quand il s’agit de leur lien avec le concept de paix régionale.
Demain, à la Maison Blanche, de nouveaux souvenirs marquants s’ajouteront à la collection historique, avec la signature de deux nouveaux traités entre Israël et les EAU d’une part et le Bahreïn d’une autre.