De l’espace à la lumière, la France célébrée à l’Expo 2020

(Photo, Eva Levesque)
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Publié le Lundi 04 octobre 2021

De l’espace à la lumière, la France célébrée à l’Expo 2020

  • Cette journée a été célébrée en présence de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères
  • Le ministre français Frank Riester a souligné lui aussi l’importance des relations franco-émiriennes

DUBAÏ: Les Émirats Arabes Unis ont mis à l’honneur la France aujourd’hui, en dédiant la première journée nationale de l’Exposition au drapeau tricolore, au lendemain de l’ouverture de l’événement international.

Cette journée a été célébrée en présence de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, de Franck Riester, ministre délégué, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, ainsi que des partenaires et parties prenantes du Pavillon France, et de nombreux artistes français.

« Vous faites un grand honneur à la France en lui offrant la première journée nationale de cette exposition. Cet honneur reflète pour moi le caractère extraordinaire de la relation qui unit nos deux pays », « une amitié fière de grandes réalisations et forte de nouveaux projets », a déclaré Jean-Yves Le Drian lors de la cérémonie officielle qui s’est tenue dans l’après-midi sous le dôme Al Wasl, en présence des officiels émiriens et français. « La France est liée à votre pays par une relation unique », a souligné Jean-Yves le Drian

« Cette exposition est le premier événement international de cette ampleur depuis le début de la pandémie et le premier de cette nature organisé dans la région et donc votre pari a d’ores et déjà été tenu », a félicité Jean-Yves Le Drian. 

Dans une interview exclusive pour Arab News en français, le ministre français Frank Riester a souligné lui aussi l’importance des relations franco-émiriennes. « La France et les Émirats entretiennent des relations privilégiées, des relations de confiance, stratégiques, sécuritaire, économiques, commerciales, culturelles »

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(Photo, Eva Levesque)

La France a souhaité célébrer cette journée nationale sur le thème de l’espace, de la lumière et des arts, en offrant notamment au public un duplex exceptionnel avec Thomas Pesquet, le spationaute français actuellement en mission dans la station internationale spatiale et l’un des deux ambassadeurs du pavillon français.

Lors de cette interview exceptionnelle en direct Thomas Pesquet, qui prendra le commandement de la station d’ici deux jours, une première pour un Français, a dévoilé les coulisses de son travail dans la station. L’échange a porté également sur les expériences scientifiques en cours et réalisées dans l’espace.

Juste avant le duplex pendant lequel la Terre a été connectée aux étoiles une vingtaine de minutes, le public, réuni sous le dôme Al Wasl, a été immergé dans une expérience artistique sonore et visuelle aux couleurs du cosmos, offerte par le groupe Ariane et par Devialet.

L’espace est un important secteur de coopération entre les Émirats et la France, aux côtés de l’éducation, de l’art et de la culture.

Parmi les challenges évoqués également, le changement climatique, sujet central de cette exposition universelle. Le ministre français Jean Yves Le Drian a tenu à souligner l’importance du prochain rendez-vous sur le climat qui se tiendra en novembre à Glasgow où « les pays prendront des engagements pour réduire les gaz à effet de serre », des engagements qui sont toujours insuffisants.

La journée a été marquée aussi par un spectacle aérien de la célèbre Patrouille de France, escadron d’élite de l’aviation française, qui a survolé le site de l’exposition.

Plus insolite, le Fabuleux Mr Sigrid coiffait les visiteurs du site de chapeaux originaux aux couleurs de la France.

Trait d’union entre la Terre et l’Espace, la compagnie d’échassiers La Zizanie a déployé son spectacle « les Cosmopodes » en déambulant dans les rues de l’Expo 2020. Elle a offert un spectacle poétique et futuriste, en remettant au goût du jour un ancien art français lors d’un spectacle interactif à la rencontre du public.  À midi, une autre parade a rassemblé des élèves des écoles françaises des Émirats autour de son message d’universalité.

En fin de journée, le groupe toulousain Berywam, champion du monde de beatbox a enflammé les esprits au Dubaï Millenium Amphitheatre pour clore les festivités.

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(Photo, Eva Levesque)

Au cours des six prochains mois, le Pavillon France situé dans l’aile Mobilité de l’exposition accueillera les visiteurs pour leur faire découvrir, ou redécouvrir, le savoir-faire français et son goût de l’innovation. Il sera le théâtre de plusieurs expositions permanentes et temporaires.

« Nous sommes fiers d’avoir le pavillon parmi les plus gros et les plus beaux de l’exposition au service du rayonnement de la France, au service des affaires commerciales et économiques que nous voulons faire mais aussi au service de l’amitié entre nos deux pays », a déclaré Franck Riester à Arab News en français. 

Cette relation, elle pourra être encore plus forte « si les PME, ETI et entreprises françaises travaillent davantage avec les entreprises émiriennes, dans le cadre de partenariats ici aux Émirats Arabes Unis, en France mais aussi dans une volonté d’atteindre ensemble les marchés à l’international. » a-t-il ajouté.

Les visiteurs pourront notamment examiner une édition originale de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, un prêt exceptionnel des Archives nationales.

« À travers ces six mois de l’expo universelle nous montrerons le savoir-faire français, la richesse de la culture française et la volonté qui est la nôtre de bâtir un partenariat encore plus étroit avec les Émirats Arabes Unis », a dit Franck Reister à Arab News en francais.

L’exposition universelle, qui a lieu dorénavant tous les cinq ans, trouve son origine en France qui l’a accueillie pour la première fois à Paris en 1798. A l’époque, la manifestation avait déjà pour mission d’offrir une vue d’ensemble du savoir-faire et des techniques nationales à l’aube de la révolution industrielle. La célèbre tour Eiffel, symbole de la France fut le phare de l’exposition à Paris en 1889.

Au vu de cet héritage, l’Hexagone compte bien marquer les esprits lors de cette édition 2020.

Parmi les thèmes chers à l’Hexagone, la science, la recherche et le savoir s’articuleront autour d’un élément, la lumière.


Des pèlerins jettent des pierres sur les Jamarat au premier jour de Tashriq

Aux différents étages de l’installation Jamarat, de nombreux parcours désignés ont assuré la circulation fluide des pèlerins et facilité la gestion des foules. (SPA)
Aux différents étages de l’installation Jamarat, de nombreux parcours désignés ont assuré la circulation fluide des pèlerins et facilité la gestion des foules. (SPA)
Aux différents étages de l’installation Jamarat, de nombreux parcours désignés ont assuré la circulation fluide des pèlerins et facilité la gestion des foules. (SPA)
Aux différents étages de l’installation Jamarat, de nombreux parcours désignés ont assuré la circulation fluide des pèlerins et facilité la gestion des foules. (SPA)
Aux différents étages de l’installation Jamarat, de nombreux parcours désignés ont assuré la circulation fluide des pèlerins et facilité la gestion des foules. (SPA)
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Aux différents étages de l’installation Jamarat, de nombreux parcours désignés ont assuré la circulation fluide des pèlerins et facilité la gestion des foules. (SPA)
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  • Aux différents étages de l’installation Jamarat, de nombreux parcours désignés ont assuré la circulation fluide des pèlerins et facilité la gestion des foules
  • La structure innovante à plusieurs niveaux a été conçue pour répartir efficacement les pèlerins pendant le rituel de lapidation

MINA: Les pèlerins du Hajj ont entamé le rituel de lapidation de Satan en jetant des cailloux sur les Jamarat, trois piliers de pierre, le premier jour de Tashriq, qui coïncide également avec le deuxième jour de l’Aïd al-Adha.

Le rituel de lapidation a commencé par Jamarat al-Oula («le petit pilier»), s’est poursuivi par Jamarat al-Wusta («le pilier du milieu») et enfin Jamarat al-Aqaba («le grand pilier»), suivant les traces du prophète Mahomet, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Aux différents étages de l’installation Jamarat, de nombreux parcours désignés ont assuré la circulation fluide des pèlerins et facilité la gestion des foules. La structure innovante à plusieurs niveaux a été conçue pour répartir efficacement les pèlerins pendant le rituel de lapidation.

Des ponts piétonniers relient les Jamarat à la ligne de métro Al-Machaaer al-Mugaddassah et aux camps de pèlerins environnants à Mina, permettant des déplacements sûrs et simples, a rapporté SPA.

 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


En Irak, le cécifoot pour tacler l'isolement

Des membres de la première équipe nationale irakienne de football pour malvoyants s'entraînent dans un club sportif de Bagdad le 22 mai 2024 (Photo, AFP).
Des membres de la première équipe nationale irakienne de football pour malvoyants s'entraînent dans un club sportif de Bagdad le 22 mai 2024 (Photo, AFP).
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  • Huit années durant, il ne touche pas à un ballon
  • Il revient au sport en 2016, grâce à une ONG locale dédiée aux malvoyants

BAGDAD: En perdant la vue il y a 15 ans, l'Irakien Othman al-Kinani craignait de dire adieu à jamais à sa grande passion: le football. Malgré les obstacles, le quinquagénaire a réussi le pari de fonder la première équipe de cécifoot du pays.

L'engouement est tel que sur la vingtaine de joueurs qui forment son équipe, la moitié fait spécialement le déplacement depuis leurs provinces pour se rendre à Bagdad et participer aux entraînements, trois fois par semaine.

"Quand j'ai perdu la vue, j'ai vécu une année difficile. J'ai même oublié comment marcher", se souvient l'homme de 51 ans. "Pour faire quoi que ce soit, je dépendais de l'ouïe", explique l'instituteur originaire de Kerbala, dans le centre de l'Irak.

Aveugle depuis 2008 à cause d'un glaucome, provoqué dit-il par usage malheureux de médicaments pour soigner des allergies saisonnières, son calvaire a été accentué par son "éloignement du foot".

Huit années durant, il ne touche pas à un ballon. Il revient au sport en 2016, grâce à une ONG locale dédiée aux malvoyants et à la pratique du Goalball, discipline qui se joue assis, les joueurs utilisant leurs mains pour envoyer la balle dans les buts.

Cessant toute pratique sportive en 2018, il consacre son temps à monter une équipe de cécifoot, qu'il continue d'administrer. "C'est toute ma vie", confie M. Kinani.

Après "des années de patience" et une période "d'isolement", dit-il, l'équipe lui a offert "une réintégration au sein d'un cercle d'amis".

Un succès impossible sans sa fille, qui rédigeait pour lui les mails envoyés aux organisations et comités sportifs internationaux pour les convaincre de le soutenir.

En 2022, la Fondation internationale IBF, active dans le domaine du cécifoot, leur apporte enfin une reconnaissance officielle en tant que première équipe irakienne et leur envoie du matériel -des masques pour se couvrir les yeux et plusieurs ballons.

Omniprésence de l'ouïe 

Opposant des équipes de cinq -- quatre joueurs non-voyants et un gardien de but voyant -- chaque mi-temps dure environ 20 minutes.

Le jeu se déroule sur des terrains de 40 mètres de long sur 20 mètres de large. Les buts mesurent 3,66 mètres de large sur 2,14 mètres de haut (contre 2,44 m de haut sur 7,32 m de large pour le football traditionnel).

Autre particularité: l'omniprésence de l'ouïe.

Le ballon est muni d'une clochette, pour aider les joueurs à naviguer. De même, gardiens de but et entraîneurs peuvent lancer des instructions.

Masque sur les yeux, les joueurs s'échauffent avant une partie, courant autour du terrain par groupe de quatre, se tenant par le bras.

Un joueur progresse vers la cage, perd son ballon, revient sur ses pas le récupérer. Les conseils fusent. "Trois pas, shoot", "à droite, plus à droite", "tu es loin Bassem".

Il y a aussi les "voy", "voy", lancés à la volée par les joueurs -- "je vais" en espagnol pour signaler leur présence et éviter les collisions.

Quand un vendeur d'eau arrive avec ses haut-parleurs assourdissants, la partie s'interrompt quelques minutes, on ne s'entend plus.

«Capacités extraordinaires»

Quand Haidar al-Bassir, capitaine de l'équipe s'est mis au sport, les défis abondaient.

"Il fallait se souvenir de la route pour aller de la maison au stade, il y avait l'absence de transports adéquats, mais aussi la crainte des blessures" pendant le jeu, égrène le trentenaire, diplômé en sociologie.

"Mais on est là pour nous entraîner et apprendre, et surmonter tous les obstacles", confie-t-il.

Aux responsables du sport, une modeste requête: "il faudrait des voitures pour transporter les para-athlètes sur les lieux d'entraînement", dit-il. "Pour alléger leurs tracas".

Début 2024, l'équipe a été officiellement reconnue et intégrée par le Comité paralympique irakien. Mais les joueurs ne touchent pas encore le salaire mensuel d'environ 230 dollars auquel ils ont droit, le Parlement n'ayant pas encore voté les fonds nécessaires alloués au budget public.

Il n'empêche. Malgré la "gêne financière" de certains, les joueurs font preuve d'assiduité aux entraînements, assure Tarek al-Mulla, président de la fédération irakienne de cécifoot dont fait partie M. Kinani.

Dix joueurs vont d'ailleurs couvrir eux-mêmes les frais de voyage au Maroc, premier déplacement à l'étranger de l'équipe qui participera fin juin à une compétition amicale.

Pour se préparer à cet événement et bénéficier d'infrastructures sportives plus sophistiquées, l'équipe est partie s'entraîner dix jours en Iran.

M. Mulla salue les "capacités extraordinaires" des joueurs.

"Dribler avec une balle, assurer la coordination de l'esprit et des muscles, le joueur se distingue (en faisant cela) avec l'ouïe".


Les pèlerins accomplissent les derniers rites du Hajj alors que les musulmans célèbrent l'Aïd al- Adha

Des pèlerins tournent autour de la Sainte Kaaba à la Grande Mosquée de La Mecque, dimanche, accomplissant ainsi les derniers rites du Hajj. (SPA)
Des pèlerins tournent autour de la Sainte Kaaba à la Grande Mosquée de La Mecque, dimanche, accomplissant ainsi les derniers rites du Hajj. (SPA)
Des pèlerins tournent autour de la Sainte Kaaba à la Grande Mosquée de La Mecque, dimanche, accomplissant ainsi les derniers rites du Hajj. (SPA)
Des pèlerins tournent autour de la Sainte Kaaba à la Grande Mosquée de La Mecque, dimanche, accomplissant ainsi les derniers rites du Hajj. (SPA)
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  • Plus de 850 000 pèlerins ont accompli le Tawaf al-Ifadah dimanche soir à La Mecque
  • La longue journée a commencé par la lapidation symbolique du diable par les pèlerins à Muzdalifah

MINA: Plus de 850 000 pèlerins ont accompli le Tawaf al-Ifadah dimanche soir à La Mecque, marquant ainsi les derniers jours du Hajj et le début des célébrations de l'Aïd al-Adha pour les musulmans du monde entier.

La longue journée a commencé par la lapidation symbolique du diable par les pèlerins à Muzdalifah, sous la chaleur accablante de l'été. Cette lapidation fait partie des rites finaux du Hajj, l'un des cinq piliers de l'islam.

Cet évènement a eu lieu un jour après que plus de 1,8 million de pèlerins se sont rassemblés sur la colline sacrée du mont Arafat, située en périphérie de la ville sainte de La Mecque, où les pèlerins musulmans se retrouvent pour observer les cinq jours de rituels annuels du Hajj. Le Tawaf al-Ifadah est effectué par les pèlerins du Hajj après leur retour de Mina.

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Des pèlerins jettent des pierres sur des piliers lors de la lapidation symbolique du diable, l'un des derniers rites du Hajj, au Jamarat de Mina, près de la ville sainte de La Mecque, le 16 juin 2024. (SPA)

Lors d'une conférence de presse tenue dimanche soir, le colonel Talal ben Abdelmohsen al-Shalhoub, porte-parole du ministère saoudien de l'Intérieur, a déclaré que tous les pèlerins étaient rentrés sains et saufs dans leurs tentes à Mina après avoir quitté Muzdalifah.

Il a souligné que les forces de sécurité poursuivaient leurs opérations afin d'assurer la sécurité des pèlerins tout au long de leur séjour à Mina, notamment lors des rituels sur le pont de Jamarat et dans la Grande Mosquée: «Ces services comprennent le contrôle et la gestion des foules sur tous les itinéraires reliant les tentes hébergement, le pont de Jamarat et la Grande Mosquée, ainsi que pendant le Tawaf. J’exhorte instamment tous les pèlerins à suivre scrupuleusement les instructions régissant leurs rituels», a-t-il déclaré.

Le 16 juin 2024, les pèlerins ont participé à la lapidation symbolique du diable, un des rites finaux du Hajj, en lançant des pierres sur les piliers au Jamarat à Mina, à proximité de la ville sainte de La Mecque. (SPA)

Le porte-parole a également recommandé aux pèlerins de ne pas emporter d'effets personnels lorsqu'ils se rendent au pont de Jamarat ou à la Grande mosquée. «En outre, je conseille vivement à ceux qui ont l'intention de quitter Mina le deuxième jour de Tashriq de suivre les directives spécifiées», a-t-il ajouté.

Les trois jours de Tashriq suivent le 10 Dhu al-Hijjah, l'Aïd al-Adha, et sont marqués par le rituel de la lapidation des trois piliers à Mina, symbolisant le rejet de la tentation et du mal.

Al-Shalhoub a également indiqué que le centre 911 de la région de La Mecque avait reçu 78 872 appels le 10 de Thul Hijjah, couvrant des rapports de sécurité et des demandes de service, tous traités rapidement.

Il a souligné la surveillance étroite exercée par les dirigeants saoudiens sur tous les secteurs de la sécurité, notant les améliorations continues de leurs performances chaque année.  «Nos agents de sécurité servent d’exemples dans l’exécution de leurs fonctions, facilitant ainsi le Hajj pour les pèlerins», a-t-il conclu.

Pour sa part, Ayedh al-Ghuwainem, vice-ministre du Hadj et de l’Omra pour les affaires du Hajj, a affirmé que les plans en termes d’organisation ainsi les efforts déployés ont été mis en œuvre en harmonie avec toutes les agences participant au Hajj.

«Le processus de lapidation s'est déroulé en toute sécurité et tranquillité en l'espace de dix heures seulement, atteignant un taux de conformité de 95% avec les instructions», a-t-il souligné.

Il a ajouté que les plans étaient élaborés pour répondre aux différentes préférences juridiques des pèlerins, en utilisant la technologie moderne et des horaires préétablis pour regrouper les pèlerins. Al-Ghuwainem a rapporté que plus de 800 000 pèlerins étaient arrivés à Mina avant l'aube dimanche, et que, à 8 heures du matin, tous avaient atteint Mina.

À leur arrivée au pont de Jamarat, environ 70% des pèlerins ont utilisé les premier et quatrième étages, tandis que les autres ont emprunté les deuxième et troisième étages, selon le vice-ministre. «De plus, plus de 850 000 fidèles ont déjà effectué le Tawaf al-Ifadah depuis minuit en utilisant les navettes mises en place entre la Grande Mosquée et Mina», a-t-il déclaré.

Le vice-ministre a ajouté que le défi auquel ils ont été confrontés avec les autorités concernées était le fait que les pèlerins préfèrent se déplacer à pied, malgré toutes les campagnes de sensibilisation et la disponibilité de tous les moyens de transport. Il a enfin exhorté les pèlerins à suivre scrupuleusement les instructions.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com