L’application du principe de préférence en faveur de l’entreprise nationale et l’encouragement du produit marocain dans le cadre de la commande publique tant revendiqués par les opérateurs économiques tendent à prendre forme.
En effet, dans le cadre des efforts visant la relance économique dans le contexte de la crise générée par la pandémie du Covid-19, le Chef du gouvernement vient d’adresser aux membres du gouvernement et aux délégués interministériels ainsi qu’au délégué général à l’administration pénitentiaire une circulaire dans ce sens.
L’opérationnalisation du principe de la préférence nationale est une revendication du patronat qui remonte à plusieurs années. Cette doléance a été d’ailleurs défendue tout récemment dans les propositions de la CGEM par rapport au projet de la loi de Finances 2021 et quelques semaines avant dans le cadre du projet de la loi de Finances rectificative 2020, ainsi que dans le cadre des propositions visant la relance économique post-Covid.
Dans une déclaration accordée au «Matin», le président de la CGEM, Chakib Alj, a affirmé que «la préférence en faveur de l’entreprise nationale est une action majeure dans le plan de la relance économique. Nous attendons la traduction de cette ambition de manière concrète et qu’on lui donne corps. Car il ne suffit pas de parler de préférence nationale. Il faut la traduire dans des actes.