Trois Palestiniens tués dans des incidents avec les forces israéliennes

La police israélienne a érigé des barricades à l'extérieur de la mosquée Al-Aqsa après qu'une femme, qui a tenté de poignarder des policiers, a été tuée par balle dans la vieille ville de Jérusalem le 30 septembre 2021. (Photo, AFP)
La police israélienne a érigé des barricades à l'extérieur de la mosquée Al-Aqsa après qu'une femme, qui a tenté de poignarder des policiers, a été tuée par balle dans la vieille ville de Jérusalem le 30 septembre 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 01 octobre 2021

Trois Palestiniens tués dans des incidents avec les forces israéliennes

  • A Jérusalem, une Palestinienne ayant tenté de mener une attaque contre les soldats israéliens a été abattue
  • En Cisjordanie occupée, un autre Palestinien tué lors d'une opération israélienne près de Jénine; un troisième abattu à Gaza

JERUSALEM : Trois Palestiniens ont été tués jeudi par les forces israéliennes dans différents incidents à Jérusalem-Est, en Cisjordanie et dans le bande de Gaza.


Dans la Vieille ville de Jérusalem, une Palestinienne ayant tenté de mener une attaque au couteau contre les forces de sécurité israéliennes a été abattue, a rapporté la police.


Intrigués par la démarche de la femme dans l'une des rues menant à l'esplanade des Mosquées, les policiers l'ont arrêtée et c'est lors de l'interpellation qu'elle a sorti un couteau de son sac, a indiqué le commandant Nati Gur dans une vidéo publiée par la police, qui a indiqué avoir "ouvert le feu" dans sa direction.


Une journaliste de l'AFP a entendu des coups de feu et vu le corps inerte d'une femme au sol, par la suite drapé d'une couverture de survie.


Des services de secours "arrivés sur les lieux ont constaté sa mort", indique la police dans son communiqué, précisant que la tentative d'attaque n'avait pas fait de victime parmi les forces de sécurité.


L'assaillante, âgée de 30 ans et originaire du nord de la Cisjordanie occupée, a été identifiée comme étant Issra Khozaymah par le ministère palestinien de la Santé.


Des forces de sécurité israéliennes sont postées à chaque entrée de l'esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam et site le plus sacré du judaïsme connu sous le nom de "Mont du temple", situé à Jérusalem-Est, secteur palestinien de la ville annexé par l'Etat hébreu.


En mai, plusieurs journées de heurts sur l'esplanade entre des Palestiniens et les forces israéliennes avaient été le prélude à un embrasement en Israël et dans les Territoires palestiniens.

Incidents en Cisjordanie et à Gaza

En Cisjordanie occupée, un autre Palestinien a été tué jeudi, et deux blessés, lors d'une opération des forces israéliennes dans le village de Borquin, près de Jénine (nord).


La police aux frontières israélienne a affirmé avoir ouvert le feu sur l'homme en représailles à des tirs contre elle, lors d'une opération sur place pour "arrêter des suspects et localiser des armes".


Alaa Zayoud, 22 ans, a été touché par quatre balles dont deux à la poitrine, d'après le ministère de la Santé palestinien. 


Il était membre du groupe armé palestinien Jihad islamique, a indiqué ce mouvement islamiste dans un communiqué. 


Une foule s'est réunie dans le village de Silat al-Harithiyah près de Jénine pour assister à ses funérailles, parmi laquelle des hommes armés au visage masqué, a constaté un journaliste de l'AFP.


Un autre membre du Jihad islamique, Oussama al-Soboh, avait été tué dimanche à Borquin dans des échanges de tirs avec les forces israéliennes, qui avaient lancé une opération en Cisjordanie contre des groupes armés. Quatre combattants du Hamas avaient été tués ce jour-là.


Finalement, dans un troisième incident survenu jeudi, un Palestinien de 40 ans, Mohammad Abou Ammar, a été tué dans la bande de Gaza après avoir reçu une balle dans le cou, a indiqué le ministère de la Santé dans l'enclave dirigée par le mouvement islamiste Hamas.


L'armée israélienne a indiqué avoir "repéré trois suspects s'approchant de la barrière de sécurité dans le nord de la bande de Gaza", lourdement gardée par les forces israéliennes.


"L'un des suspects portait un sac à dos suspect et creusait au sol", et les soldats ont tiré dans sa direction, a indiqué l'armée dans un communiqué.


Sur fond de tensions ayant débuté à Jérusalem-Est, une guerre-éclair avait éclaté en mai entre le mouvement Hamas et Israël. Les affrontements avaient fait 260 morts côté palestinien, parmi lesquels de nombreux combattants, et 13 morts en Israël, incluant un soldat, d'après les autorités locales.


La Cisjordanie et Jérusalem-Est sont des territoires palestiniens occupés depuis 1967 par l'Etat hébreu, qui impose depuis près de 15 ans un blocus sur l'enclave de Gaza. 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.