Les États-Unis n'ont pas directement mentionné la Chine lors de l'annonce de leur nouveau partenariat historique de sécurité avec l'Australie et la Grande-Bretagne la semaine dernière, mais ils n'étaient pas obligés de le faire. L'accord sur la défense est une escalade claire et une indication que Washington considère Pékin comme un adversaire.
Cela a également propulsé l'Australie dans un rôle central dans la rivalité américaine avec la Chine. Après avoir fait allusion à une posture de défense plus autonome au cours des dernières années, le gouvernement australien parie désormais gros sur l'avenir de son alliance avec les États-Unis avec le nouveau pacte. L'Australie semble supposer que l'Amérique restera engagée en Asie sur le long terme et sera prête à affronter la Chine si nécessaire - mais elle ne devrait pas le faire.
Le nœud du partenariat, appelé AUKUS, est un accord entre les États-Unis et la Grande-Bretagne pour partager leur technologie afin d'aider l'Australie à déployer des sous-marins à propulsion nucléaire. Mais ce n'est pas un accord sur les armes ordinaire, rien de tel que l'exportation d'avions de combat ou d'obusiers. Seule une poignée de pays possèdent des sous-marins à propulsion nucléaire, et l'Australie ne sera que le deuxième pays, après la Grande-Bretagne, à bénéficier de la technologie américaine top secrète.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.