Dany Boon lance chez les Ch'tis son film pour «Netflikche» sur le confinement

L'acteur et réalisateur français Dany Boon pose lors d'un photocall pour la promotion du film Netflix Stuck Together (8 rue de l'Humanité), le 24 septembre 2021, à Vitry-en-Artois, dans le nord de la France. Le film, qui se déroule dans un immeuble parisien pendant le verrouillage de Covid-19 en France, sortira sur la plateforme de streaming Netflix le 20 octobre 2021. (Denis Charlet/AFP)
L'acteur et réalisateur français Dany Boon pose lors d'un photocall pour la promotion du film Netflix Stuck Together (8 rue de l'Humanité), le 24 septembre 2021, à Vitry-en-Artois, dans le nord de la France. Le film, qui se déroule dans un immeuble parisien pendant le verrouillage de Covid-19 en France, sortira sur la plateforme de streaming Netflix le 20 octobre 2021. (Denis Charlet/AFP)
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Publié le Samedi 25 septembre 2021

Dany Boon lance chez les Ch'tis son film pour «Netflikche» sur le confinement

  • Toutes générations confondues, on se presse autour de l'acteur-réalisateur qui dépassa en 2008 les 20 millions d'entrées avec «Bienvenue chez les Ch'tis»
  • «8 rue de l'humanité» met en scène les habitants d'un immeuble parisien pris dans les affres du premier confinement, qui exacerbe leurs névroses mais stimule aussi leur créativité et, finalement, leur humanité

VITRY-EN-ARTOIS, France : Bain de foule avec les «Ch'tis» et «héros» du confinement à l'honneur: Dany Boon a lancé vendredi, à Vitry-en-Artois, «8 rue de l'humanité», comédie sur cette période révélatrice de nos travers comme de notre potentiel de générosité, qui sort - autre signe des temps - sur Netflix.

«Hé Biloute !», «Dany, Dany!»: devant la salle polyvalente de cette commune de quelque 5.000 habitants du Pas-de-Calais, métamorphosée par le géant du streaming vidéo en salle de projection avec tapis rouge, grand écran et chaises pliantes, la foule exulte d'accueillir l'enfant du pays.

Toutes générations confondues, on se presse autour de l'acteur-réalisateur qui dépassa en 2008 les 20 millions d'entrées avec «Bienvenue chez les Ch'tis», plus gros succès en France pour un film hexagonal.

L'acteur signe des autographes à la pelle, baisse le masque de ses fans le temps d'un selfie et dégaine son plus bel accent du Nord, disant «Netflikche» pour Netflix.

Si Dany Boon a réservé l'avant-première à sa région, le film, qui sort le 20 octobre sur la plateforme, sera ensuite présenté dans quatre autres communes françaises (La Penne-sur-Huveaune, Saint-Pée-sur-Nivelle...), avec à chaque fois une mise à l'honneur de «héros» locaux du confinement.

- «Pas au cinéma?» -

Le film «ne sort pas au cinéma?» découvre Roberte Boché, qui bout d'impatience derrière une barrière en interpellant les acteurs. «Alors j'irai le voir chez ma fille !», abonnée, elle, à Netflix, sourit cette habitante.

«Certainement, avec les événements du Covid, on consomme le cinéma différemment, les plateformes permettent cet accès facile», mais «l'immersion dans la salle de cinéma, il n'y a rien de tel», estime Nicolas, venu avec sa fille Cassandra car «c'est rare qu'en province, dans une petite ville, on accède à un tel événement». 

En ce jour de fête des voisins, Dany Boon rend hommage à trois amis d'enfance de Vitry-en-Artois, Wilfried Lallier, Franck Gilloteaux et Léo Guéant, aujourd'hui âgés de 19 et 20 ans, posant avec eux sous le crépitement des flashs, façon festival de Cannes.

Pendant le confinement, ces trois copains ont fait les courses de personnes âgées ou isolées. Ils ont été «formidables, exemplaires, généreux», salue Dany Boon avant le début de la projection.

Deux fois 140 habitants ont été conviés à deux séances.

Film choral, «8 rue de l'humanité» met en scène les habitants d'un immeuble parisien pris dans les affres du premier confinement, qui exacerbe leurs névroses mais stimule aussi leur créativité et, finalement, leur humanité.

L'intrigue navigue entre un biologiste ébouriffé obsédé par la quête d'un vaccin (Yvan Attal), un hypocondriaque toujours armé d'un thermomètre (Dany Boon), des enfants, éponges des angoisses de leurs parents, ou encore un jeune couple (Tom Leeb et Alison Wheeler) ne vivant plus qu'à travers les réseaux sociaux.

- «Première chose dure» -

«Pour ma génération, assez privilégiée, la crise sanitaire est la première chose dure de notre vie qu'on traverse», souligne Laurence Arné, co-scénariste et actrice, qui campe une avocate jonglant entre contraintes familiales et professionnelles. «C'est un événement qui aura marqué notre génération, il y a une sorte de solidarité entre nous tous à travers cette expérience difficile».

A la sortie, les spectateurs se disent séduits par le mélange d'humour et d'émotions. «Je retiens surtout le désarroi du début, quand on ne savait pas du tout où on allait», commente Jean-Luc.

Film d'une époque, «8 rue de l'humanité» l'est aussi par le mode de diffusion choisi.

Netflix est «un média complémentaire du cinéma» assure Dany Boon. «Le film va sortir partout, dans plus de 200 pays (...) et, pour ceux qui n'ont pas Netflix, il va être diffusé sur une grande chaîne de télé, hertzienne, dans quelques mois», insiste le réalisateur populaire.

La plateforme a promis de faire de 2021 l'année de «l'ancrage créatif et culturel en France», avec des propositions «fédératrices» et «grand public». La montée en puissance du «made in France» doit l'aider à remplir ses obligations européennes, alors que la contribution des plateformes à la création française est au cœur des préoccupations du monde du cinéma.


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com