Noura bent Abdelrahman, la princesse qui avait l’esprit de 40 hommes

L'une des célèbres robes de la princesse Nourah (Photo, Nourah bint Abdulrahman bin Faisal bin Turki Al-Saud an Illustrated Biography.”).
L'une des célèbres robes de la princesse Nourah (Photo, Nourah bint Abdulrahman bin Faisal bin Turki Al-Saud an Illustrated Biography.”).
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Publié le Mercredi 22 septembre 2021

Noura bent Abdelrahman, la princesse qui avait l’esprit de 40 hommes

  • Ce qui rendait la princesse encore plus intéressante, c'était sa complicité avec son frère, le roi Abdelaziz
  • La princesse Noura portait une grande attention au développement des capacités des enfants, à l'élargissement de leurs perceptions scientifiques et à leur motivation à apprendre

Elle était source d'inspiration et gardienne des secrets. Elle trouvait des solutions à tout et avait l'esprit de 40 hommes. C’était une fille, une mère, une amie et surtout la sœur du roi fondateur de l'Arabie saoudite, Abdelaziz ben Abdelrahman. C’est la princesse Noura bent Abdelrahman al-Saoud.

La princesse Noura n'était pas une femme ordinaire. Elle surpassait les femmes de son temps. Elle était sage, confiante et un modèle à suivre. Elle pouvait résoudre les problèmes de son entourage au sein et à l'extérieur de la famille royale. Mais ce qui la rendait encore plus intéressante, c'était sa complicité avec son frère, le roi Abdelaziz.

Née à Riyad en 1875, elle avait un an de plus que son frère, le roi Abdelaziz, et c’est sans doute la raison pour laquelle ils partageaient les mêmes traits caractéristiques, d'autant plus qu'ils étaient partis au Koweït avec leur père, l'imam Abdelrahman al-Faisal, après la bataille d'Al-Mulaida en 1891.

Sa complicité avec son frère

Selon le livre du Dr Dalal al-Harbi, Prominent Women from Central Arabia («Femmes éminentes d'Arabie centrale»), publié par la Fondation du roi Abdelaziz pour la recherche et les archives (Darah), Noura était proche de son frère Abdelaziz car ils étaient camarades de jeu lorsqu'ils étaient enfants.

«Les liens naturels familiaux étaient mêlés à l'amitié, et tout ce que cela implique... Le fait que le roi Abdelaziz lui rendait visite tous les jours témoigne de la force de cette relation.»

Reprise de Riyad

Après des années de stabilité familiale au Koweït, Noura a joué un rôle important pour convaincre son frère de reprendre Riyad. En effet, c’est elle qui a exhorté le roi Abdelaziz à tenter de nouveau de reprendre Riyad après son premier échec.

«Une fois les préparatifs pour sa deuxième tentative de reprendre la ville terminés, sa mère a pleuré longtemps et amèrement, et a essayé de l'en dissuader, mais Noura l'a encouragé à achever cette mission qu’il a finalement réussi», a précisé Al-Harbi.

La gardienne des secrets

L'un des exemples de l'émergence du rôle influent de Noura est le fait que le roi Abdelaziz la consultait sur de nombreux sujets. Il lui parlait régulièrement et ils discutaient de questions essentielles. Il lui confiait ses secrets les plus intimes et s'en remettait à elle pour certaines questions concernant les affaires des tribus, notamment au sujet des femmes ayant des liens avec les membres des anciens de la tribu et les personnes ayant une certaine autorité dans la communauté.

«Je suis le frère de Noura!»

La princesse Noura jouissait d'un statut spécial auprès du roi Abdelaziz que n’avait aucune autre femme de son époque. La défunte princesse avait d’importantes opinions et idées politiques, auxquelles son frère accordait la plus grande attention. Le roi avait pour habitude de s'asseoir avec elle pendant de longues heures pour lui demander son opinion et ses conseils. Cela a toujours incité le roi, aux moments les plus difficiles et qui nécessitaient de l'audace, de la sagesse et une prise de décision rapide, d’affirmer: «Je suis le frère de Noura!»

Fonctions de première dame

Les historiens affirment que, grâce à sa personnalité exceptionnelle, la princesse exerçait les fonctions de première dame, recevant les visiteurs étrangers à Riyad et les autorisant à en visiter les monuments.

Elle a joué un rôle influent dans de nombreux aspects de la vie et retenu l'attention des chercheurs, en particulier ceux qui ont eu l'occasion de la rencontrer en personne.

Al-Harbi a écrit dans son livre que Harry St. John Philby la considérait comme «la première dame de son pays».

Violet Dickson, l'épouse de l'administrateur colonial britannique Harold Richard Patrick Dickson, qui a rencontré Noura en 1937 avec certaines des épouses du roi Abdelaziz, l'a décrite comme «l'une des femmes les plus attirantes et joyeuses que j'ai jamais rencontrées». Elle a également affirmé que la princesse Noura était «l'une des personnalités les plus importantes de la péninsule Arabique». Dickson a également écrit que la princesse était considérée comme l'une des filles les plus belles, les plus importantes et les plus célèbres de tous les temps.

La robe Al-Manikhel de la princesse Noura

La robe est tissée en tulle et ornée d'une petite fleur en cachemire. Elle a de larges manches ornées d'un large ruban surmonté de décorations géométriques, dont la forme circulaire a été tracée à l'aide de paillettes. Le haut de la robe est orné d'une grande pièce dorée tissée en triangles de tailles variables et de formes superposées. Photos fournies à partir d'un livre intitulé Nourah bint Abdulrahman bin Faisal bin Turki Al-Saud an Illustrated Biography («Biographie illustrée de Noura bent Abdelrahman ben Faisal ben Turki al-Saoud»).

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le ministre saoudien des finances avertit que les conflits constituent la plus grande menace pour l'économie mondiale

Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
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  • Mohammed Al-Jadaan : Les guerres à Gaza et en Ukraine "exercent une forte pression sur l'émotion économique".
  • L'Arabie saoudite a pour "objectif spécifique" de désamorcer les tensions régionales, a-t-il déclaré lors d'un panel du Forum économique mondial

RIYAD: L'Arabie saoudite a appelé dimanche à une "désescalade" au Moyen-Orient et mis en garde contre les conséquences économiques de la guerre à Gaza, à l'ouverture d'une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF), en présence de nombreux dirigeants et hauts responsables.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, les représentants palestiniens et de haut diplomates impliqués dans les efforts visant à mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas palestinien figurent sur la liste des participants à ce sommet organisé sur deux jours dans la capitale Ryad.

La guerre à Gaza ainsi que les conflits en Ukraine et ailleurs exercent "une forte pression" sur l'environnement économique, a déclaré le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, lors d'un panel.

"Je pense que les pays, les dirigeants et les personnes qui font preuve de sang-froid doivent l'emporter et faire en sorte qu'il y ait une désescalade", a-t-il poursuivi.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive ayant fait 34.454 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Alors qu'Israël se prépare à lancer une offensive terrestre à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent 1,5 millions de Palestiniens, le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a exhorté depuis Ryad les Etats-Unis à intervenir pour empêcher une telle opération, qui serait selon lui "le plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien".

«Nouvelle dynamique»

Le président du WEF, Borge Brende, avait parlé samedi d'"une sorte de nouvelle dynamique dans les discussions autour des otages, et (...) d'une sortie possible de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons à Gaza".

Israël n'est pas représenté au sommet, et les négociations sur une trêve à travers une médiation américaine, qatarie et égyptienne, se déroulent ailleurs, mais l'évènement sera "une occasion d'avoir des discussions structurées" avec "des acteurs clés", avait-il souligné lors d'une conférence de presse.

Le département d'Etat américain a indiqué qu'Antony Blinken fera le déplacement lundi à Ryad pour "discuter des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages". Il "mettra aussi l'accent sur l'importance de prévenir une extension" régionale de la guerre.

Le Hamas a dit samedi "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve associée à la libération d'otages, au lendemain de l'arrivée en Israël d'une délégation de médiateurs égyptiens pour tenter de relancer les négociations dans l'impasse.

Dans ses commentaires, M. Al-Jadaan a déclaré : "En matière de planification économique, il n'y a pas de mal à changer... à s'adapter aux nouvelles circonstances. C'est le conseil que je donnerais à tout le monde. Vous avez besoin d'un plan à long terme, comme Saudi Vision 2030, et de doubler la mise en œuvre, mais vous devez également vous assurer que vous vous adaptez.

"À plus long terme, indépendamment de ce qui se passe aujourd'hui, vous devez vous concentrer sur votre propre personnel, votre capital humain. C'est le jeu à long terme qui est essentiel.

"Je peux dire ceci : L'Arabie saoudite et la région ont les moyens de le faire, mais il y a beaucoup de pays qui auront du mal à fournir une éducation et des soins de santé de qualité à leur population", a-t-il déclaré.

Un millier de fonctionnaires, d'experts et de leaders d'opinion de 92 pays se trouvent à Riyad pour la réunion spéciale du Forum économique mondial sur la collaboration mondiale, la croissance et l'énergie pour le développement.

L'événement vise à "promouvoir des approches prospectives des crises interconnectées, tout en restant réaliste quant aux compromis à court terme" et à "travailler pour combler le fossé croissant entre le Nord et le Sud sur des questions telles que les politiques économiques émergentes, la transition énergétique et les chocs géopolitiques".

Depuis le début de la guerre, l'Arabie saoudite travaille avec d'autres pays pour tenter de mettre fin au conflit qui menace d'embraser la région.


Il n'est pas autorisé d'accomplir le Hajj sans permis selon le Council of Senior Scholars

Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
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  • Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints
  • Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice

RIYAD : Le Conseil des hauts savants d'Arabie saoudite a déclaré dans un communiqué qu'il est obligatoire pour les musulmans d'obtenir un permis pour le Hajj s'ils veulent accomplir le pèlerinage.

Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints. L'accomplissement du Hajj sans permis est considéré comme un péché, selon l'interprétation du conseil.

Il a clairement indiqué qu'il n'était pas permis de se rendre au Hajj sans avoir obtenu de permis et que « ceux qui le font commettent un péché », peut-on lire dans la déclaration.

La déclaration du conseil note que les agences gouvernementales responsables de l'organisation de la saison du Hajj développent un plan complet basé sur les nombres autorisés de participants qui couvrent tous les aspects, y compris la sécurité, la santé, l'hébergement, la restauration et d'autres services.

Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice.

Il s'agit notamment d'éviter les situations où les pèlerins dorment sur les routes, ce qui peut entraver leurs déplacements et entraîner des pertes humaines.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le prince Faiçal, ministre saoudien des Affaires étrangères, accueille à Riyad une réunion ministérielle arabe sur Gaza

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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  • Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies,
  • Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Ont participé à cette réunion Ayman Al-Safadi (Jordanie), Sameh Shoukry (Égypte), Hussein Al-Sheikh (Palestine), secrétaire du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Anwar ben Mohammed Gargash, conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, et Mohammed ben Abdelaziz Al-Khulaifi, ministre d'État au ministère qatari des Affaires étrangères.

Ils ont discuté de la nécessité de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, de parvenir à un cessez-le-feu immédiat et complet, d'assurer la protection des civils conformément au droit humanitaire international et de lever toutes les restrictions qui empêchent l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave.

Ils ont également exprimé leur soutien à tous les efforts visant à la reconnaissance internationale d'un État palestinien indépendant, ce qui, selon eux, est essentiel pour que les Palestiniens puissent prendre des mesures irréversibles en vue de mettre en œuvre la solution des deux États.

Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes.

Ils ont exprimé leur rejet catégorique de toute tentative de déplacer le peuple palestinien de sa terre et de toute opération militaire dans la ville palestinienne de Rafah.

Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies, la confiscation de terres, les opérations militaires contre les Palestiniens, les attaques de colons et les atteintes à la liberté de culte des musulmans et des chrétiens.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com