La GACA met en place de nouvelles procédures pour vérifier le statut vaccinal des expatriés

Des passagers arrivent à l’aéroport international du roi Khaled dans la capitale, Riyad. (Photo, AFP)
Des passagers arrivent à l’aéroport international du roi Khaled dans la capitale, Riyad. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 20 septembre 2021

La GACA met en place de nouvelles procédures pour vérifier le statut vaccinal des expatriés

  • Une circulaire envoyée aux compagnies aériennes exige qu’elles confirment le statut de leurs passagers avant l’embarquement
  • Lundi, le Royaume a enregistré 6 décès dus à la Covid-19, 63 nouveaux cas et 71 rétablissements

DJEDDAH: L’Autorité générale saoudienne de l’aviation civile (GACA) a émis une circulaire à l’intention de toutes les compagnies aériennes opérant dans les aéroports du Royaume, y compris l’aviation privée, concernant les procédures de vérification du statut vaccinal des expatriés avant leur embarquement sur les vols à destination de l’Arabie saoudite.

La circulaire propose deux moyens pour les voyageurs expatriés de vérifier leur éligibilité, soit en montrant leur statut vaccinal dans l’application Tawakkalna, soit en soumettant un rapport prouvant qu’ils ont été vaccinés dans le Royaume via la plate-forme Qudoom.

L’autorité a souligné que des poursuites seront engagées contre les contrevenants.

Lors d’une précédente conférence de presse sur l’évolution de la pandémie de Covid-19, le porte-parole du ministère de la Santé, le Dr Mohammed al-Abd al-Aly, a expliqué que les indicateurs épidémiologiques dans le Royaume et dans le monde continuent de baisser.

Il a également noté que le monde a déjà vacciné près de 6 milliards de personnes.

Alors que le Royaume se prépare à célébrer sa fête nationale, le Dr Al-Abd al-Aly a exhorté toute la population à recevoir ses deux doses et à continuer à respecter les mesures de précaution.

Lundi, l’Arabie saoudite a fait état de six nouveaux décès dus à la Covid-19, portant le bilan global à 8 667 morts.

EN BREF

Lundi, l’Arabie saoudite a signalé 63 nouveaux cas de Covid-19. Le nombre de décès s’élève à 8667 avec six nouveaux décès dus au virus.

Quant au nombre de nouveaux cas, il s’élève à 63, ce qui signifie que 546 612 personnes ont contracté la maladie dans le pays. Au total, 2 343 cas sont toujours actifs, dont 339 se trouvent dans un état critique.

Parmi les nouveaux cas enregistrés, 15 se trouvent dans la région de La Mecque, 13 à Riyad, 7 dans la province d’Ach-Charqiya et 5 à Médine.

En outre, le ministère a précisé que 71 patients s’étaient rétablis de la maladie, portant le nombre total de rétablissements dans le Royaume à 535 602.

L’Arabie saoudite a effectué jusqu’à présent 28 433 787 tests de réaction en chaîne par polymérase (PCR), dont 45 291 au cours des dernières vingt-quatre heures.

Les centres de dépistage et de traitement mis en place dans tout le pays ont accueilli des centaines de milliers de personnes depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Par exemple, les centres Taakad («assurez-vous») proposent des tests PCR aux personnes qui ne présentent aucun symptôme ou seulement des symptômes légers ou qui pensent avoir été en contact avec une personne infectée. Les centres Tetamman («soyez rassuré») proposent un traitement et des conseils aux personnes présentant des symptômes du virus tels que la fièvre, la perte du goût et de l’odorat, et des difficultés respiratoires.

Les rendez-vous pour les deux services peuvent être pris via l’application Sehhaty du ministère.

Par ailleurs, 40 967 054 personnes dans le pays ont été vaccinés contre la Covid-19 à ce jour, dont 1 639 937 personnes âgées. Environ 65,42% de la population a reçu la première dose, tandis que 50,58% a reçu les deux doses. À ce rythme, 70% de la population devrait avoir reçu les deux doses d’ici le 5 novembre 2021.

Pour sa part, le ministère du Commerce a effectué 48 273 tournées d’inspection au cours des deux dernières semaines afin de s’assurer que les établissements commerciaux et les points de vente de toutes les régions du Royaume respectent les mesures de précaution. Les autorités ont émis 1 143 amendes pour des violations immédiates.

Les municipalités du Royaume ont également fermé de nombreux points de vente dans le cadre de leurs efforts pour contrôler le respect des mesures de santé et de sécurité visant à arrêter la propagation de la maladie.

Dimanche, la municipalité de Djeddah a effectué 3 431 tournées d’inspection au cours desquelles elle a fermé 23 établissements. Les autorités ont également infligé des amendes à 23 autres entreprises.

Les autorités ont appelé le public à signaler toute violation présumée des règles de santé en composant le numéro du centre d’appel (940) ou en contactant les autorités via l’application Balady.

Le ministère des Affaires islamiques a rouvert une mosquée après l’avoir temporairement évacuée et stérilisée dans la région d’Asir lorsqu’une personne a été testée positive au coronavirus, ce qui porte le nombre total de mosquées fermées et rouvertes après avoir été stérilisées à 2 027 en 223 jours.

La pandémie de coronavirus a touché plus de 229 millions de personnes dans le monde et le nombre de décès a atteint environ 4,7 millions.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".