Le monde entier nous regarde. Tout le monde s’interroge: quel cap choisira la Tunisie ? Celui de la démocratie et de la liberté ou celui du repli et de la dictature ? Les pays frères et amis ont le droit de s’inquiéter. Ils craignent que le modèle démocratique sur lequel ils ont misé dans le monde arabe s’écroule. Et que tout ce qu’ils ont investi en termes de programmes et de projets pour accompagner la transition démocratique parte en fumée.
Non, «il n’y aura pas de retour en arrière». Ces propos ont été tenus par le Président de la République. Mais ils ont été confinés dans une interprétation stérile, à savoir qu’il n’y aura pas de retour au système d’avant le 25 juillet. C’est peut-être l’intention du Chef de l’Etat.
Une intention à laquelle on n’adhère pas, car pour le peuple il ne faut pas qu’il y ait un retour en arrière à la fois pour éviter une démocratie de façade qui ne fonctionne que pour les intérêts étriqués des hommes politiques et partis véreux, mais aussi il n’est pas question d’une dérive qui renoue avec le despotisme et la dictature. Les Tunisiens ont applaudi ce changement car il porte l’espoir d’un renouveau démocratique avec tous ses bienfaits qui vont rejaillir positivement sur la société, l’économie et le pays.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.