En collaborant avec les communautés défavorisées, la fondatrice d'Art Trove conçoit des « objets significatifs »

Aya Toukan est la fondatrice de la marque Art Trove. (Fourni)
Aya Toukan est la fondatrice de la marque Art Trove. (Fourni)
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Publié le Samedi 11 septembre 2021

En collaborant avec les communautés défavorisées, la fondatrice d'Art Trove conçoit des « objets significatifs »

  • Aya Toukan entend concurrencer les marques de luxe
  • À travers les illustrations qui décorent ses produits ou l’usage auquel ils sont destinés, la marque Art Trove se veut une célébration de la culture du Moyen-Orient

DUBAÏ : À Amman, la capitale de la Jordanie, une entrepreneuse s'est consacrée à la promotion des artisans locaux par le biais de sa petite entreprise artisanale, The Art Trove. Aya Toukan a grandi à Amman et fait ses études à Londres. Cette passion pour la mode remonte à sa plus tendre enfance. Elle s'est toujours distinguée du reste de sa famille. « Notre famille ne compte aucun amateur de design. Aucun ! », confie Mme Toukan à Arab News. « J'avais simplement l'œil pour les détails. Les couleurs et le design m'ont toujours attirée. Je sentais que l’amour de la mode était ancré en moi ».

L'Art Trove rend hommage à la culture du Moyen-Orient, que ce soit l'illustration des yeux bleus ou les étoiles en perles. (Fourni)
L'Art Trove rend hommage à la culture du Moyen-Orient, que ce soit l'illustration des yeux bleus ou les étoiles en perles. (Fourni)

L’amour de la mode moderne n'a pas été la seule motivation derrière la création de The Art Trove. Ce sont également les expériences marquantes que Mme Toukan a vécues en 2017 au sein des ONG caritatives qui ont inspiré l'ensemble du projet. « Cela faisait trois ans que je travaillais, sans parvenir à ce sentiment d'épanouissement », explique-t-elle. « J'ai donc comblé ce vide grâce au bénévolat et à l'exploration d'ateliers portant sur la production de paniers à partir de feuilles de bananier, les teintures naturelles, la broderie et toutes sortes de productions ».

Le temps que Aya Toukan a passé notamment à la Jordan River Foundation l’a profondément marquée. « Je cherchais à apprendre et à comprendre leur manière de travailler, je n'y connaissais pas grand-chose », explique-t-elle. Grâce aux programmes de la JRF, des initiatives ont été lancées afin d'autonomiser les femmes des zones rurales et les agriculteurs sur le plan économique, mais aussi pour améliorer la vie des réfugiés syriens présents dans le pays.

https://www.instagram.com/p/CQv5Xbxs5_c/?utm_source=ig_embed&ig_rid=b5cd7a30-2cdd-4b0d-98a2-83f18108e7cd

En 2019, Aya Toukan a entrepris de travailler à son compte avec des femmes à leur domicile, celles-ci se contentant de réaliser des sous-verres et des sous-plats. À la suite de l'apparition de la Covid-19, les ateliers et la production habituelle ont été suspendus, ce qui l'a amenée à envisager d'autres moyens pour diversifier sa palette d'articles pour la maison fabriqués à la main. C'est ainsi que l'illustration lui est venue à l'esprit et un artiste jordanien a embelli les plateaux, les jeux de société et les boîtes en plexiglas proposés par The Art Trove avec des couleurs et des formes vives.

https://www.instagram.com/p/CQ-0MU7MZXu/?utm_source=ig_embed&ig_rid=2e6673a0-bdca-4a02-a10a-ed651a7cb73b

Collaborer avec des femmes habiles et marginalisées – ces femmes qui ornent les articles de The Art Trove avec des perles – a été une expérience enrichissante pour Toukan. « Je travaille avec un petit nombre de femmes et leur façon de travailler est très inspirante. Lorsqu'une mère travaille, elle fait appel à sa fille ou à sa sœur pour l'aider. Elles forment une communauté à partir de cette activité », explique-t-elle. « Elles ne diront jamais non à un projet que je leur propose, elles font tout leur possible pour terminer le travail, même si elles n'ont pas l'expertise ou le savoir-faire. Je suis réellement inspirée par leur détermination ».

À travers les illustrations qui décorent ses produits ou l’usage auquel ils sont destinés, la marque Art Trove se veut une célébration de la culture du Moyen-Orient, que ce soit par le biais des yeux bleus graphiques ou des étoiles en perles. « Je voulais faire connaître ces motifs ludiques aux artisans, mais je souhaitais également présenter leur travail au monde entier », explique-t-elle. Prenons l'exemple du backgammon, le jeu de société le plus populaire du Moyen-Orient. Aya Toukan a transformé ce passe-temps nostalgique en un produit plus ludique et contemporain, destiné à un public plus jeune. Pour elle, l'idée de retravailler le backgammon était judicieuse, dans la mesure où les jeux de société ont connu une grande popularité pendant la période de confinement. « C'est un jeu significatif », dit-elle. « Lorsque je pense au backgammon, c'est la boîte en bois, nacrée qui me vient à l'esprit, avec laquelle mes grands-parents jouaient tout le temps. Ils se réunissaient autour de ce jeu et invitaient leurs amis. C'est donc agréable de bâtir une continuité entre les générations ».

Par ailleurs, la marque Art Trove a ouvert des pop-up stores dans le monde entier, de Dubaï à Londres. La tournée a été, comme le dit Mme Toukan, une « expérience d'apprentissage ». Gérer une petite entreprise sur un marché concurrentiel comporte sa part de défis, mais cela n'a pas empêché Toukan de porter sa marque à un niveau plus avancé.

Aya Toukan a grandi à Amman et a fait ses études à Londres. (Fourni)
Aya Toukan a grandi à Amman et a fait ses études à Londres. (Fourni)

« Ce défi est loin d'être une tâche facile », dit-elle. « Vous devez être très motivé, passionné, et y croire, et c'est ce qui va caractériser votre article. « La popularité que connaissent dans la région les nouvelles entreprises, locales et non tapageuses, lui fait chaud au cœur : « On peut se compléter. Si vous discutez avec les différents créateurs des marques, je suis sûre qu'ils partageront des visions et des points de vue variés ».

En quelque sorte, ces marques détournent l'attention des marques de luxe. « En fin de compte, chacun souhaite entendre une histoire », poursuit Toukan. « Vous vivez pour raconter votre histoire. Les produits de luxe existent depuis un certain temps et je pense que les gens recherchent ( à présent) des histoires et des pièces significatives ».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.

 


L'Arabie saoudite participe à la troisième édition de la parade internationale des chameaux à Paris

Les participants saoudiens au défilé de chameaux de Paris souligneront le rôle du Royaume dans la promotion de la valeur des chameaux en tant que symbole culturel associé à la société saoudienne depuis l'Antiquité. (Photo SPA)
Les participants saoudiens au défilé de chameaux de Paris souligneront le rôle du Royaume dans la promotion de la valeur des chameaux en tant que symbole culturel associé à la société saoudienne depuis l'Antiquité. (Photo SPA)
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  • L'événement de cette année célèbre la décision de l' Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture de faire de 2024 l'Année internationale des camélidés
  • Les représentants saoudiens souligneront le rôle du Royaume dans la promotion de la valeur des chameaux en tant que symbole culturel associé à la société saoudienne depuis l'Antiquité

RIYAD : L'Arabie saoudite participe à une parade spéciale de chameaux en France samedi, pour célébrer la désignation par l'ONU de 2024 comme Année internationale des camélidés.

L'événement à Paris a été organisé par la Fédération française pour le développement des camélidés en France et en Europe, sous l'égide de l'Organisation internationale du chameau, et est parrainé par le ministère saoudien de la Culture et le Club des chameaux du Royaume.

C'est la troisième année que l'événement a lieu.  L'événement a eu lieu pour la première fois en janvier 2019 et s'est répété en 2022. 

Les participants au défilé de chameaux, lamas, alpagas et autres membres de la famille des camélidés devraient comprendre plus de 50 représentants d'organisations liées aux chameaux provenant de plus de 30 pays, ainsi que des éleveurs de chameaux, des fonctionnaires, d'autres parties intéressées par ces animaux et des artistes de diverses branches des arts du spectacle.

Outre l'Arabie saoudite, les pays représentés sont les États-Unis, les Émirats arabes unis, le Qatar, Oman, Bahreïn, le Canada, l'Inde, le Maroc, la Tanzanie, le Pérou, l'Algérie, la République tchèque, le Pakistan, la Tunisie, l'Autriche, l'Espagne, le Burundi, le Sénégal, la République démocratique du Congo, la Mauritanie, la France, le Soudan, le Tchad, l'Angola, le Royaume-Uni et l'Ouganda.

Les représentants saoudiens souligneront le rôle du Royaume dans la promotion de la valeur des chameaux en tant que symbole culturel associé à la société saoudienne depuis l'Antiquité et « qui jouit toujours d'un grand prestige », a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Vendredi, la veille du défilé, des discussions publiques ont eu lieu au centre historique du château de Janvry sur l'héritage culturel associé aux chameaux dans le monde et sur les contributions spécifiques des pays participants à l'événement annuel à Paris.

Le défilé sera suivi d'une réception pour les invités, dont les représentants des pays participants, des organisations internationales, des universités, des centres de recherche et du secteur privé, a rapporté l'APS.

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture a proclamé 2024 Année internationale des camélidés afin d'honorer et de promouvoir ce secteur et de souligner le rôle important qu'il joue dans les efforts déployés pour assurer la sécurité alimentaire et la croissance économique dans de nombreux pays.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Eurovision: l'Arménie et son choix «surréaliste» du groupe Ladaniva, du nord de la France

Le musicien français Louis Thomas (à droite) et la chanteuse arméniennne Jaklin Baghdasaryan, membres du duo Ladaniva qui représentera l'Arménie à l'Eurovision 2024, posent lors d'une séance photo à Paris le 17 avril 2024. (Photo Joel Saget AFP)
Le musicien français Louis Thomas (à droite) et la chanteuse arméniennne Jaklin Baghdasaryan, membres du duo Ladaniva qui représentera l'Arménie à l'Eurovision 2024, posent lors d'une séance photo à Paris le 17 avril 2024. (Photo Joel Saget AFP)
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  • Jaklin Baghdasaryan, 26 ans, est arrivée à l'âge de 20 ans dans le nord de la France, «à la recherche de liberté et d'une vie meilleure, sans parler un mot de français», raconte-t-elle
  • En 2019, elle enregistre avec Louis Thomas une reprise d'une «vieille chanson arménienne» et la mettent en ligne sur YouTube «à l'arrache, sans préméditation»

PARIS  : Quelques années après un premier succès aussi foudroyant qu'inattendu, porté par la diaspora arménienne, Ladaniva va représenter l'Arménie à l'Eurovision en mai. Pour le duo de Lille, dans le nord de la France, participer n'avait pourtant rien d'une évidence.

Né à Lille en 2019, le groupe est composé de la chanteuse Jaklin Baghdasaryan, Arménienne de naissance mais élevée en Biélorussie, et de Louis Thomas, multi-instrumentiste lillois. Ils étaient loin de s'imaginer qu'ils se trouveraient un jour à porter les couleurs de l'Arménie.

Jaklin Baghdasaryan, 26 ans, est arrivée à l'âge de 20 ans dans le nord de la France, «à la recherche de liberté et d'une vie meilleure, sans parler un mot de français», raconte-t-elle lors d'un entretien avec l'AFP.

«Je ne parle même pas si bien arménien que ça !», ajoute la chanteuse.

Pendant une séance d'improvisation, elle fait la connaissance de Louis Thomas, qui est touché par sa voix. Suivent des voyages, notamment à la Réunion (île française de l'océan Indien) ou en Amérique du sud, sur la trace des «musiques du monde» (chant traditionnel arménien, maloya, reggae...) qui fusionnent dans leur répertoire.

En 2019, ils enregistrent une reprise d'une «vieille chanson arménienne» et la mettent en ligne sur YouTube «à l'arrache, sans préméditation».

Grâce au bouche-à-oreille, le nombre de vues décolle. Les diasporas arméniennes de tous les pays se donnent rendez-vous dans la section des commentaires pour les encourager.

«Alors, on a un peu bidouillé. J'ai écrit mon premier texte, on a mis une composition en ligne», se souvient Jaklin Baghdasaryan.

Rapidement, le clip cumule des millions de visionnages, passe à la télévision arménienne, se retrouve décliné à toutes les sauces sur TikTok en France, en Russie, en Arménie.

«C'était totalement surréaliste», souffle Louis Thomas, 36 ans. «Dès la fin du confinement, on s'est retrouvés signés sur un label (le label indépendant PIAS, NDLR), à jouer aux Trans Musicales (à Rennes, ouest) et au Printemps de Bourges» (centre), deux importants festivals en France.

- «Chevaux noirs» -

En 2022, l'opérateur national arménien de télévision AMPTV leur propose de représenter le pays à l'Eurovision.

«Je regardais l'Eurovision quand j'étais petite avec ma mère», se rappelle Jalkin Baghdasaryan. «Pour ma famille, c'est la réussite de ma vie».

Mais la proposition fait long feu: «on n'arrivait pas à se mettre d'accord au sujet de la chanson. On était d'accord pour que ce soit plus pop que d'habitude mais on voulait que ça reste notre morceau», rembobine-t-elle.

Il faudra s'y reprendre à trois fois pour que l'idée aboutisse, en 2024. Il est vrai que le répertoire du groupe tombe assez loin de l'esthétique du concours organisé cette année en Suède.

«En ligne, beaucoup de gens nous appellent +les chevaux noirs+ (les outsiders, NDLR) de la compétition», s'esclaffe la chanteuse, alors que le duo est classé 17e par les bookmakers, selon le site eurovisionworld.com, derrière le favori suisse Nemo et le Français Slimane (6e).

Fidèle à la spontanéité et à la joie de vivre de leurs débuts, Ladaniva aborde sereinement le concours.

«C'est un peu stressant mais, sur le moment, tu n'y penses pas, remarque Jaklin Baghdasaryan. Tu es comme un taureau dans l'arène, tu fonces». «On y va sans prise de tête, pour partager un bon moment», assure Louis Thomas, davantage emballé par leur projet d'album de reprises de chansons traditionnelles «plutôt dépouillé, minimaliste», loin des paillettes de la compétition.

«Les Arméniens adorent l'Eurovision», poursuit Jalkin Baghdasaryan. «Quand ils viennent nous encourager à la fin des concerts, on sent qu'ils ont plus envie que nous qu'on gagne !»

Dans une compétition traditionnellement chargée d'un poids politique - comme en témoignent les polémiques sur la participation de la Russie après l'invasion de l'Ukraine en 2022 ou d'Israël, en guerre contre le Hamas à Gaza, en 2024 - et alors que l'Arménie et l'Azerbaïdjan sont opposés dans un conflit territorial au Haut-Karabakh, ils refusent toutefois de se voir comme des «représentants».

«Être là, chanter dans ma langue natale, c'est déjà une façon de prendre la parole», dit Jalkin Baghdasaryan. Quant à Louis Thomas, il décrit le moment comme «surréaliste» mais aussi «un honneur».

 


Des auteurs se retirent des prix littéraires PEN America pour protester contre la position de l’organisation sur Gaza

Dans une lettre ouverte adressée au conseil d'administration cette semaine, les écrivains ont demandé la démission de la directrice générale de l'organisation, Suzanne Nossel, de sa présidente, Jennifer Finney Boylan, ainsi que de l'ensemble du comité exécutif. (PEN America)
Dans une lettre ouverte adressée au conseil d'administration cette semaine, les écrivains ont demandé la démission de la directrice générale de l'organisation, Suzanne Nossel, de sa présidente, Jennifer Finney Boylan, ainsi que de l'ensemble du comité exécutif. (PEN America)
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  • Une trentaine d’écrivains ont signé une lettre ouverte qui critique l'organisation en raison de son «échec à dénoncer le génocide du peuple palestinien»
  • Ils appellent la directrice générale, Suzanne Nossel, la présidente, Jennifer Finney Boylan, et l'ensemble du comité exécutif à démissionner

DUBAÏ: Trente auteurs et traducteurs ont signé une lettre ouverte à PEN America dans laquelle ils ont décliné l’invitation ou retiré leurs œuvres de la course aux prix littéraires 2024 de l'organisation en signe de protestation contre son «échec à dénoncer le génocide du peuple palestinien et à défendre nos confrères écrivains à Gaza». 

Dans cette missive adressée au conseil d'administration cette semaine, les signataires «rejettent fermement PEN America pour son incapacité à dénoncer le génocide à Gaza» et réclament la démission de la directrice générale de l'organisation, Suzanne Nossel, de sa présidente, Jennifer Finney Boylan, et de l'ensemble du comité exécutif. 

Parmi les signataires figurent la cofondatrice du festival PEN World Voices, Esther Allen, ainsi que Joseph Earl Thomas, Kelly X. Hui, Nick Mandernach, Alejandro Varela, Maya Binyam et Julia Sanches. 

Allen a annoncé au cours de ce mois avoir décliné le prix PEN/Ralph Manheim de traduction. Dans un message publié sur X le 5 avril, elle a expliqué l’avoir fait en solidarité avec plus de 1 300 écrivains qui avaient critiqué PEN America pour son silence «sur le meurtre génocidaire des Palestiniens» et «en célébration, en mémoire et en deuil de tous les Palestiniens à jamais réduits au silence par les forces israéliennes soutenues par les États-Unis». 

De même, Binyam a récemment retiré son premier roman, Le Bourreau, de la course aux prix PEN/Jean Stein et PEN/Hemingway. 

Dans un courriel adressé à PEN America dont elle a publié une copie sur X le 11 avril, elle a expliqué qu'elle considérait comme «honteux que cette reconnaissance [de son travail] puisse exister sous la bannière de PEN America, dont la direction a été ferme dans son rejet du génocide en cours et de la lutte historique pour la libération de la Palestine». 

Dans leur lettre ouverte cette semaine, les signataires ont affirmé: «Les écrivains ont la responsabilité d’assumer leur rôle de gardiens attentifs de l'histoire pour mieux servir nos communautés». 

Ils ont ajouté qu'ils étaient «solidaires d'une Palestine libre» et qu’ils refusaient d'être «honorés par une organisation qui agit comme une façade culturelle pour l'impérialisme américain» ou «de participer à des célébrations qui serviront à occulter la complicité de PEN dans la normalisation du génocide». 

En réponse, PEN America a déclaré: «Les mots ont de l'importance et cette lettre mérite une attention particulière pour son langage et ses affirmations alarmantes.» 

«La guerre actuelle à Gaza est horrible. Mais nous ne pouvons pas accepter que la réponse à ses dilemmes déchirants et à ses conséquences réside dans la fermeture du dialogue et la suppression des points de vue.» 

«Nous respectons tous les écrivains pour avoir agi en leur âme et conscience et nous continuerons à défendre leur liberté d'expression.» 

Les prix seront remis lors d'une cérémonie qui se tiendra le 29 avril à Manhattan. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com