Il est communément admis, même si ce n’est pas une vérité scientifique, que toute révolution a besoin d’un leader qui lui fixe les objectifs qu’elle est censée réaliser. C’est lui qui trace la voie à suivre, afin que les buts pour lesquels le processus révolutionnaire s’est enclenché soient atteints dans les délais prescrits et avec le minimum d’erreurs et d’errements.
Les Tunisiens et Tunisiennes semblent en être bien conscients. Au lendemain de la révolution du 17 décembre-14 janvier, révolution orpheline de leader, la quête d’une figure tutélaire s’imposait plus que jamais. Dix ans après, cette recherche n’a visiblement pas abouti. S’ensuit alors une décennie chaotique, faite de mauvaise gouvernance et d’amateurisme. C’est un euphémisme.
A la faveur de la dynamique du 25 juillet 2021, une lueur d’espoir commence à pointer à l’horizon. Une sorte d’étincelle en train d’illuminer le paysage national. Les Tunisiens, déçus et désenchantés, reprennent espoir, mais pas tous. Divisés, certains ont tout bonnement renoncé à espérer, tant le présent est décourageant et le futur leur paraît sombre. Ils ont perdu confiance, cela peut se comprendre.
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