Lancement du premier Festival du film ibéro-américain sur l'égalité des sexes en Arabie saoudite

Des ambassadeurs avec des invités lors du lancement du Festival du film ibéro-américain à Riyad. (Fourni)
Des ambassadeurs avec des invités lors du lancement du Festival du film ibéro-américain à Riyad. (Fourni)
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Publié le Samedi 04 septembre 2021

Lancement du premier Festival du film ibéro-américain sur l'égalité des sexes en Arabie saoudite

  • Le festival vise à souligner l'égalité des sexes en présentant des films réalisés par des femmes cinéastes ou portant sur l'autonomisation des femmes dans les quatre pays ibéro-américains et en Arabie saoudite,
  • Pour Gómez-Toledo, l'ambassadeur mexicain, l'égalité des sexes est un sujet très pertinent dans les programmes nationaux des pays participants

RIYAD: C’est avec la projection d'un film d'une réalisatrice que le tout premier festival culturel mettant l'accent sur l'égalité des sexes en Arabie saoudite a été lancé à Riyad.

Organisé par l'ambassade du Mexique et la chaîne de cinéma mexicaine Cinépolis Gulf, en collaboration avec les ambassades d'Argentine, d'Espagne et d'Uruguay, le Festival du film ibéro-américain a débuté mercredi.

L'événement a réuni l'ambassadeur mexicain Aníbal Gómez-Toledo, l'ambassadeur argentin Marcelo Gilardoni, l'ambassadeur espagnol Álvaro Iranzo et l'ambassadeur uruguayen Nelson Yemil Chabén, en association avec l'exposant mexicain Cinépolis Gulf et le groupe Al-Hokair, un nom synonyme de loisir et de tourisme en Arabie saoudite.

La projection sera suivie d'un festival du film de cinq jours du 28 septembre au 2 octobre dans les cinémas Cinepolis de Djeddah et Dammam.

Invitées au lancement du Festival du film ibéro-américain à Riyad. (Fourni)

Le festival vise à souligner l'égalité des sexes en présentant des films réalisés par des femmes cinéastes ou portant sur l'autonomisation des femmes dans les quatre pays ibéro-américains et en Arabie saoudite, qui participe au festival du film en tant qu'invité spécial.

Gómez-Toledo déclare que l'égalité des sexes est un sujet très pertinent dans les programmes nationaux des pays participants, soulignant que son pays est l'un des rares à avoir adopté une «politique étrangère féministe».

«L'objectif principal de ce festival du film est de rapprocher nos cultures et nos sociétés», dit-il. «C'est la première fois qu'un exposant mexicain participe à un événement comme celui-ci en Arabie saoudite, en partie grâce aux réformes Saudi Vision 2030.»

Alejandro Aguilera, PDG de Cinépolis Gulf, et Majed al-Hokair, président des directeurs du groupe al-Hokair, indiquent que Cinépolis, le plus grand exploitant de cinéma d'Amérique latine et le quatrième au monde, exploite actuellement deux cinémas dans le Royaume, à Djeddah et Dammam. Il ajoute que le groupe ouvrira 200 salles supplémentaires dans le pays au cours des trois prochaines années.

L'événement de lancement s'est clôturé par la projection du film Corazón de Mezquite («Le cœur de Mezquite»), réalisé et produit par la cinéaste mexicaine Ana Laura Calderón, qui a présenté le film et expliqué l'importance de «raconter les histoires de leurs cultures indigènes dans le cinéma commercial».

Invités au premier Festival du film ibéro-américain à Riyad. (Fourni)

Le film raconte l'histoire de Lucía, une jeune fille yorème du nord du Mexique, qui rêve de guérir le cœur brisé de son père en jouant de la harpe, un instrument de musique traditionnellement joué uniquement par les hommes de sa communauté et interdit aux femmes.

Lucía se bat néanmoins pour son rêve contre vents et marées et finit par trouver sa place dans la communauté.

Iffat Shaheen, qui a assisté à la projection du film, déclare à Arab News: «Le festival du film prévu pour la fin du mois apportera certainement un changement rafraîchissant en pleine pandémie et plus d'options de loisirs.»

Elle ajoute: «Mettre en évidence les perspectives des femmes est un bon message à rapporter chez soi.»

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.