Malgré les bonnes intentions affichées par le Royaume de maintenir le Gazoduc Maghreb-Europe, qui relie l’Algérie à l’Espagne en passant par le Maroc, dont le contrat expire fin octobre prochain, et réitérées au cours de la semaine dernière par la directrice générale de l’Office national marocain des hydrocarbures et des mines, Amina Benkhadra, Alger semble décidée à ne pas reconduire le contrat du Gazoduc Maghreb-Europe.
Un nouvel épisode dans ce feuilleton d’escalade amorcé par le voisin algérien depuis plusieurs mois et «couronné» par la rupture des relations diplomatiques annoncée par l’Algérie mardi dernier. Une décision qui est loin d’impacter l’économie nationale, selon le rapport d’activité de 2020 de l’Administration des Douanes et des impôts indirects. La redevance gazoduc ne représente en effet qu’une contribution infime de 1% dans les recettes douanières au cours de cette année, sachant que cette recette a continué à baisser avec une régression de 55%, soit moins de 454 millions de DH en 2020.
Pour l’expert en développement et en planification et ancien directeur en charge du développement et de la planification à l’ONEE, Taoufik Laabi, l’intention affichée clairement par le voisin de l’est de ne pas renouveler un contrat qui dure depuis plus de 25 ans est une décision frivole et irrationnelle qui desservira plus les intérêts algériens et européens que ceux marocains.
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