Perdre « le moins d'heures de cours possible », l'objectif à la rentrée de Blanquer

Port du masque, tests de dépistage et campagne de vaccination: le gouvernement a préparé une série de mesures sanitaires pour la rentrée scolaire du 2 septembre, que les syndicats jugent parfois insuffisantes. (AFP).
Port du masque, tests de dépistage et campagne de vaccination: le gouvernement a préparé une série de mesures sanitaires pour la rentrée scolaire du 2 septembre, que les syndicats jugent parfois insuffisantes. (AFP).
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Publié le Vendredi 27 août 2021

Perdre « le moins d'heures de cours possible », l'objectif à la rentrée de Blanquer

  • Pour le retour en classe le 2 septembre, le gouvernement a retenu le protocole sanitaire de niveau 2 (sur quatre) qui prévoit des cours en présentiel dans tous les établissements
  • Les élèves seront-ils testés ?Pour éviter l'apparition de foyers de contamination dans le milieu scolaire, le gouvernement prévoit de poursuivre sa campagne de dépistage, avec quelques ajustements

PARIS: Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a souhaité jeudi que les élèves "perdent le moins d'heures de cours possible" cette année à cause de la crise sanitaire, justifiant la décision d'imposer l'isolement aux seuls collégiens et lycéens déclarés cas contact et non vaccinés contre le Covid.

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"Nous sommes très confiants dans le fait que nous aurons plus d'élèves vaccinés, que nous irons très au-delà des 57% grâce à ce dispositif", a assuré M. Blanquer. (AFP).


"Nous faisons le choix des écoles ouvertes et d'une capacité à fermer de manière la plus ciblée possible pour que au maximum les élèves puissent bénéficier de l'école", a déclaré M. Blanquer à des journalistes, après sa conférence de presse sur la rentrée. 


Pour le retour en classe le 2 septembre, le gouvernement a retenu le protocole sanitaire de niveau 2 (sur quatre) qui prévoit des cours en présentiel dans tous les établissements.


Selon ces règles, un cas de Covid-19 dans une classe du secteur primaire entraîne sa fermeture, comme en juin.


Au collège et au lycée, seuls les élèves cas contact non vaccinés devront s'isoler une semaine lorsqu'une contamination sera détectée dans une classe. 


"Nous voulons que les élèves perdent le moins possible d'heures de cours donc nous nous sommes mis dans une situation où on ne va pas fermer une classe dans l'enseignement secondaire, on va simplement protéger les élèves qui ont besoin d'être protégés", a justifié le ministre.


Pour l'heure, 57% des 12-17 ans sont déjà vaccinés, a-t-il indiqué.


A la rentrée, ils pourront également se faire vacciner dans le cadre d'une campagne menée dans les établissements scolaires.


"Nous sommes très confiants dans le fait que nous aurons plus d'élèves vaccinés, que nous irons très au-delà des 57% grâce à ce dispositif", a assuré M. Blanquer. A la Réunion, où la campagne a déjà démarré, "beaucoup d'élèves demandent à être vaccinés", a-t-il assuré.

Ce que l'on sait de la rentrée

Port du masque, tests de dépistage et campagne de vaccination: le gouvernement a préparé une série de mesures sanitaires pour la rentrée scolaire du 2 septembre, que les syndicats jugent parfois insuffisantes.

Quel protocole pour la rentrée ?Le gouvernement a retenu le protocole sanitaire de "niveau 2" (sur 4) permettant à tous les élèves de retourner en classe. A partir de l'école élémentaire, ils devront porter un masque à l'intérieur. Les établissements devront également renforcer l'aération des locaux. 


Des mesures insuffisantes face à la circulation du variant Delta, estiment toutefois des syndicats d'enseignants, qui souhaitent un renforcement du protocole.


"Nous redoutons que les mesures ne soient pas suffisamment prudentes, notamment sur la restauration scolaire", précise Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-Unsa. Le syndicat propose que les enfants déjeunent toujours à la même place à la cantine afin de faciliter l'identification des éventuels cas contacts.


Les syndicats dénoncent également le manque d'équipements pour maîtriser la qualité de l'air dans les écoles.


Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer souhaite "généraliser" les capteurs de CO2 et affirme que le ministère peut aider les collectivités locales à investir dans ces outils. "Le plus important, c'est d'aller ouvrir les fenêtres le plus souvent possible", a-t-il toutefois rappelé jeudi lors d'une conférence de presse.


Les élèves seront-ils testés ?Pour éviter l'apparition de foyers de contamination dans le milieu scolaire, le gouvernement prévoit de poursuivre sa campagne de dépistage, avec quelques ajustements.


"Dans le primaire, nous gardons une stratégie de dépistage massif avec un objectif de 600.000 tests salivaires hebdomadaires", a indiqué M. Blanquer.


Ces tests se heurtent toutefois aux réticences des familles.


"Il faudrait mener une campagne de communication pour que les parents puissent comprendre la nécessité de faire réaliser ce genre de tests car l'an dernier, le taux d'acceptation n'avait atteint que 60%", relève Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU.


Dans le secondaire, le gouvernement compte adopter une "stratégie de ciblage" pour proposer les autotests aux collégiens et lycéens dans les zones de circulation active du virus.


Deux autotests par semaine seront aussi distribués aux personnel.


Comment s'organisera la vaccination ?Nouveauté cette année: les collèges et lycées vont contribuer dès la rentrée à la campagne de vaccination contre le Covid-19, ouverte aux plus de 12 ans. Le gouvernement prévoit d'envoyer des "équipes mobiles" dans certains établissements et de transporter des groupes d'élèves volontaires vers les centres de vaccination.


Au niveau national, 57% des 12-17 ans ont déjà reçu au moins une dose de vaccin. 


"C'est intéressant de vacciner en milieu scolaire, notamment pour les familles éloignées des centres de vaccination, mais il faut absolument que ces opérations soient anticipées pour leur bon déroulement", souligne Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU.


Pour le premier syndicat du secondaire, de nombreuses questions restent encore sans réponse. "Qui va recueillir les consentements des familles ? Qui va encadrer les élèves ?"


Concernant les enseignants, 89% d'entre eux sont en passe d'avoir un schéma vaccinal complet, a indiqué jeudi M. Blanquer. 

Quelles règles en cas de contamination ? Dans le primaire - les enfants n'y ont pas l'âge d'être vaccinés- la règle reste la fermeture de toute la classe pour sept jours en cas de contamination. Une mesure réclamée par les syndicats.


Dans les collèges et lycées, lorsqu'un cas est détecté dans une classe, seuls les cas contacts non-vaccinés devront s'isoler une semaine.


Si un élève est identifié comme cas contact, l'établissement contactera ses parents, qui pourront faire une attestation indiquant son statut vaccinal afin qu'il puisse retourner en classe.


"La vérification du statut vaccinal via une attestation des parents est délirante", déplore le Snalc. "On ne peut pas fonctionner ainsi et on a l'expérience de l'an dernier sur le fait que certains parents (minoritaires) ne déclarent pas la vérité", averti le syndicat du secondaire.

 

Les enseignants pourront également recevoir leurs doses de vaccin dans le cadre de cette campagne.


"Aujourd'hui, les enquêtes que nous menons permettent de voir que déjà 78% des enseignants ont un schéma vaccinal complet et que 11% sont sur le point de l'avoir", a décrit Jean-Michel Blanquer. Au total, 89% des enseignants sont donc en passe d'avoir un schéma vaccinal complet.


Le gouvernement n'envisage pas de rendre la vaccination obligatoire pour ce public.


"On s'achemine vers 90 à 95% des profs vaccinés, donc nous préférons de beaucoup être dans une situation avec plus de 90 ou 95% de personnes vaccinées sur la base du volontariat, plutôt que d'avoir créé toute une série de polémiques autour de l'obligation vaccinale", a souligné M. Blanquer.


Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 71,1% de la population a reçu au moins une injection et 62,9% a un schéma vaccinal complet.


Troisième jour de grève au Louvre, le musée partiellement ouvert

Une délégation d'agents est par ailleurs reçue au ministère de la Culture pour tenter de trouver une issue à ce conflit qui avait conduit le Louvre à garder ses portes closes lundi, a appris l'AFP auprès du ministère. Cette mobilisation intervient alors que le musée peine à sortir de la crise provoquée par le cambriolage du 19 octobre. (AFP)
Une délégation d'agents est par ailleurs reçue au ministère de la Culture pour tenter de trouver une issue à ce conflit qui avait conduit le Louvre à garder ses portes closes lundi, a appris l'AFP auprès du ministère. Cette mobilisation intervient alors que le musée peine à sortir de la crise provoquée par le cambriolage du 19 octobre. (AFP)
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  • "On est déterminés mais en tant que syndicalistes responsables on a envie d'un apaisement. Il y a eu des avancées mais ça ne répond pas à nos revendications"
  • En première ligne dans ce dossier, le ministère de la Culture a jusqu'à présent notamment promis l'annulation d'une baisse de 5,7 millions d'euros des dotations publiques au Louvre et des recrutements que les syndicats jugent insuffisants

PARIS: Les agents du Louvre ont reconduit leur mouvement de grève jeudi au troisième jour de leur mobilisation contre leurs conditions de travail, contraignant de nouveau le musée à n'ouvrir qu'une partie de ses espaces, a-t-on appris de sources concordantes.

Une délégation d'agents est par ailleurs reçue au ministère de la Culture pour tenter de trouver une issue à ce conflit qui avait conduit le Louvre à garder ses portes closes lundi, a appris l'AFP auprès du ministère. Cette mobilisation intervient alors que le musée peine à sortir de la crise provoquée par le cambriolage du 19 octobre.

De nouveau réunis en assemblée générale jeudi matin, les salariés ont approuvé la poursuite de leur mobilisation contre les problèmes de sous-effectifs, la hausse des tarifs pour les non-Européens ou la dégradation du bâtiment, ont indiqué la CFDT et la CGT.

"On est déterminés mais en tant que syndicalistes responsables on a envie d'un apaisement. Il y a eu des avancées mais ça ne répond pas à nos revendications", a déclaré à l'AFP la déléguée CFDT Valérie Baud.

En première ligne dans ce dossier, le ministère de la Culture a jusqu'à présent notamment promis l'annulation d'une baisse de 5,7 millions d'euros des dotations publiques au Louvre et des recrutements que les syndicats jugent insuffisants.

Jeudi, avec quelques heures de retard liées à la mobilisation, le musée a, comme mercredi, ouvert partiellement ses espaces aux visiteurs qui ont notamment accès au "parcours chefs d’œuvre" incluant la Joconde, la Vénus de Milo ou la Victoire de Samothrace, a indiqué la direction à l'AFP.

"Ce n'est pas un message positif par rapport aux grévistes", a réagi la CFDT.

Parallèlement à ce conflit social, la présidente du Louvre s'est de nouveau défendue jeudi matin, au lendemain d'une audition au Sénat où sa gestion de la sécurité du musée a été durement critiquée.

Interrogée sur France Inter, Laurence des Cars a affirmé disposer encore du crédit suffisant pour se maintenir à la tête du Louvre, qu'elle dirige depuis fin 2021.

"Je suis à la manoeuvre, je dirige ce musée dans une tempête, c'est très clair, mais je suis calme, déterminée pour accompagner les 2.300 agents du Louvre", a-t-elle assuré, ajoutant prendre sa "part quotidienne" de responsabilité dans les dysfonctionnements du musée.

 


«Marseille doit continuer à être debout», appelle Amine Kessaci, invité du conseil municipal

"Marseille a été debout, Marseille doit continuer à être debout face à la guerre de la drogue, face à celles et ceux qui veulent semer la terreur dans nos rues, qui veulent faire taire", a déclaré Amine Kessaci, 22 ans, endeuillé par la mort de deux de ses frères, dont un assassiné le 13 novembre sans doute pour le faire taire. (AFP)
"Marseille a été debout, Marseille doit continuer à être debout face à la guerre de la drogue, face à celles et ceux qui veulent semer la terreur dans nos rues, qui veulent faire taire", a déclaré Amine Kessaci, 22 ans, endeuillé par la mort de deux de ses frères, dont un assassiné le 13 novembre sans doute pour le faire taire. (AFP)
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  • Accueilli par des applaudissements nourris, le jeune homme a réclamé "des actions concrètes"
  • "Sans la rénovation des écoles, sans la création de services publics, sans l'action des centres sociaux, on ne pourra jamais sortir ces enfants des quartiers"

MARSEILLE: "Marseille doit continuer à être debout face à la guerre de la drogue", a appelé jeudi le militant écologiste Amine Kessaci, après le meurtre de son frère Mehdi en novembre, invité du dernier conseil municipal de la ville avant les prochaines élections municipales.

"Marseille a été debout, Marseille doit continuer à être debout face à la guerre de la drogue, face à celles et ceux qui veulent semer la terreur dans nos rues, qui veulent faire taire", a déclaré Amine Kessaci, 22 ans, endeuillé par la mort de deux de ses frères, dont un assassiné le 13 novembre sans doute pour le faire taire.

Accueilli par des applaudissements nourris, le jeune homme a réclamé "des actions concrètes". "Sans la rénovation des écoles, sans la création de services publics, sans l'action des centres sociaux, on ne pourra jamais sortir ces enfants des quartiers".

Pour le militant écologiste, "attaquer les petits jeunes au pied d'immeuble ne va pas stopper ces trafics internationaux". Il faut "exiger des pays comme l'Arabie Saoudite, comme le Qatar, comme la Thaïlande" d'extrader "les têtes de réseau qui vivent très bien de l'argent de la drogue, vivent loin du territoire et font couler le sang ici chez nous et nos enfants se retrouvent assassinés".

Mardi, lors de son déplacement à Marseille, le président de la République Emmanuel Macron a réaffirmé sa détermination à mener la "guerre" contre le narcotrafic.

Il a affiché sa volonté d'aller "chercher dans les pays où sont les têtes de réseau de la coopération, pour pouvoir saisir leurs biens, pour pouvoir arrêter les têtes de réseau, nous les restituer".

Le chef de l’Etat doit se rendre dimanche pour le Noël aux troupes aux Emirats arabes unis, où d'importants narcotrafiquants ont trouvé refuge, selon la justice française.


Pour le Noël des armées, Macron fait cette année le choix des Emirats

La ministre française de la Défense, Catherine Vautrin, quitte le palais présidentiel de l'Élysée à Paris après une réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, le 17 décembre 2025. (AFP)
La ministre française de la Défense, Catherine Vautrin, quitte le palais présidentiel de l'Élysée à Paris après une réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, le 17 décembre 2025. (AFP)
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  • En se rendant aux Émirats arabes unis pour le Noël des armées, Emmanuel Macron adresse un message de soutien aux militaires français tout en réaffirmant l’engagement stratégique de la France dans une région marquée par de fortes tensions géopolitiques
  • Ce déplacement met en lumière la solidité du partenariat de défense franco-émirien, pilier de la présence militaire française dans le Golfe et vecteur de stabilité régionale

En choisissant les Émirats arabes unis pour célébrer, les 21 et 22 décembre, le traditionnel Noël des armées françaises, le président Emmanuel Macron a voulu adresser un message clair à ses militaires engagés loin de leurs familles, mais aussi aux partenaires de la France dans une région marquée par de fortes turbulences géopolitiques.

Ce déplacement présidentiel, à la fois militaire et diplomatique, illustre la solidité d’un partenariat stratégique noué de longue date entre Paris et Abou Dhabi.

Comme le veut la tradition, le président de la République partagera un moment privilégié avec les forces françaises déployées sur place, après une séquence bilatérale avec les autorités émiriennes.

Selon le palais de l’Élysée, Emmanuel Macron se rendra directement auprès des militaires : il dînera avec eux, avant de consacrer la matinée suivante à des échanges de terrain et à des démonstrations opérationnelles, au plus près de la réalité de leur engagement en période de fêtes.

Si le choix des Émirats arabes unis n’a rien d’anodin, c’est parce que la région concentre aujourd’hui un grand nombre de crises majeures : conflits persistants au Moyen-Orient, tensions maritimes affectant le commerce mondial, instabilité chronique de plusieurs États.

Un déplacement stratégique dans une région sous tension

Le Golfe est devenu un carrefour stratégique où se croisent enjeux sécuritaires, diplomatiques et économiques et, en s’y rendant, le chef de l’État entend rappeler que la France demeure un acteur militaire et diplomatique engagé à l’échelle mondiale.

Mais ce déplacement est aussi l’occasion d’incarner la relation de confiance qui lie Paris et Abou Dhabi depuis plus de trente ans.

Le partenariat de défense franco-émirien, formalisé et renforcé par un accord signé en 2009, s’est progressivement imposé comme l’un des piliers de la présence française dans la région. Il repose sur une coopération étroite, une interopérabilité accrue des forces et un partage d’objectifs communs en matière de stabilité régionale.

Les Émirats arabes unis accueillent en effet un dispositif militaire français structurant. À Abou Dhabi se trouve un état-major interarmées, à la tête duquel est placé un amiral commandant à la fois les Forces françaises aux Émirats arabes unis (FFAU) et les forces françaises déployées dans l’océan Indien.

Cette implantation est complétée par une base navale française, ainsi que par une base aérienne située à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale, où sont notamment stationnés des avions de combat Rafale.

À environ 70 kilomètres à l’ouest d’Abou Dhabi, dans une zone désertique, est également déployé le 5ᵉ régiment de cuirassiers, équipé de matériels de dernière génération, dont des chars Leclerc et des véhicules blindés de combat.

C’est sur ce site que se déroulera l’essentiel de la séquence militaire du déplacement présidentiel, avec une démonstration interarmées illustrant les capacités opérationnelles françaises.

Au total, près de 900 militaires français sont stationnés aux Émirats arabes unis. Ils jouent un rôle clé dans plusieurs opérations majeures.

Un partenariat militaire franco-émirien au cœur de la présence française dans le Golfe

Les moyens aériens basés aux Émirats contribuent notamment à l’opération Chammal de lutte contre le terrorisme, tandis que les capacités maritimes participent à l’opération européenne Aspides, destinée à sécuriser le trafic international en mer Rouge, récemment menacé par des attaques visant la navigation commerciale.

Au-delà de la dimension opérationnelle, la présence française aux Émirats arabes unis constitue un symbole fort de coopération stratégique et traduit la volonté partagée de renforcer la stabilité régionale, de sécuriser les grandes routes maritimes internationales et de soutenir les efforts de paix dans des zones fragilisées comme l’Irak, le Yémen, la Libye ou encore le Soudan.

Tous ces sujets pourraient être abordés lors des échanges entre le président français et le président émirien, Cheikh Mohamed ben Zayed.

En se rendant auprès des forces françaises à Noël, accompagné de la ministre des Armées, Emmanuel Macron entend surtout témoigner de son attachement personnel aux militaires engagés loin de la métropole.

Le message qu’il veut leur adresser est autant humain que politique, puisqu’il s’agit d’exprimer la reconnaissance de leur engagement et d’affirmer la crédibilité militaire française.

Dans un contexte international tendu, le choix des Émirats arabes unis pour le Noël des armées apparaît ainsi comme un signal fort : celui d’une France fidèle à ses alliances, pleinement investie dans la sécurité internationale et consciente que sa présence militaire est indissociable de relations diplomatiques durables et de partenariats stratégiques solides.