Kaïs Saïed ne cesse de répéter que la loi sera appliquée à tous les contrevenants, que ces derniers devraient assumer la responsabilité de leurs actes et de leurs agissements et qu’il n’y aura aucune tolérance envers ceux qui compromettent les besoins des Tunisiens.
Très en colère lors de sa visite inopinée dans une société de vente de matériaux de construction à Fouchana pour inspecter les canaux de distribution, il a annoncé aux habitants de la région le limogeage du gouverneur de Ben Arous et son remplacement par un responsable qui servira leurs intérêts et non pas ceux des contrebandiers.
Faut-il aujourd’hui compter seulement sur l’apport et les décisions du Président de la République pour amorcer la purge annoncée dans la lutte contre la corruption, le monopole des marchandises et des produits et la maîtrise de l’approvisionnement du marché pour augmenter les prix ? La volonté politique peut-elle vraiment suffire pour combattre la malversation, l’immoralité, la perversion et la dégradation des valeurs ?