LE CAIRE: Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré que des tentatives de «détruire» le pays avaient été déjouées.
Dans un discours prononcé samedi lors d’un événement, M. Al-Sissi a affirmé que le mérite en revient au peuple égyptien qui «s’est opposé aux tentatives de sabotage du pays».
«Nous aurions pu nous attendre à toucher le fond et à nous entre-tuer», dit-il à l’auditoire.
«Ceux qui nous ont attaqués ne savaient pas qu’ils étaient un outil de destruction du pays. Ce sont les Égyptiens qui se sont opposés à eux, ainsi que leurs fils tombés en martyrs pour défendre la patrie. Ce sont eux qui ont contribué au processus de redressement et de changement.»
Il s’est adressé au public en ces mots: «Permettez-moi, à travers vous, de rendre hommage à tout le peuple égyptien.»
«J’ai toujours été franc et je m’adresse à vous aujourd’hui avec toute l’honnêteté requise dès lors qu’il s’agit de parler à mon peuple.»
Il insiste sur la nécessité de réorganiser et de bien distribuer l’ensemble des mesures de soutien proposées au peuple dans le cadre de la politique de l’État axée sur le développement et le progrès.
«Je traite de questions jusque-là jamais abordées. Je prends le chemin difficile, je ne choisis pas la facilité.» Le président Abdel Fattah al-Sissi
Les mesures de soutien s’élèvent à plus de 17,5 milliards de dollars par an, soit près de 15 milliards d’euros. Ce soutien devrait atteindre 162 milliards d’euros d’ici à dix ans, a-t-il ajouté.
«Je traite de questions jusque-là jamais abordées. Je prends le chemin difficile, je ne choisis pas la facilité. Le gouvernement œuvre par tous les moyens à favoriser la croissance de l’État.»
Selon lui, tout agent de l’État devrait déployer tous les moyens possibles et imaginables pour changer la situation actuelle.
Il a conclu en expliquant que le développement de la campagne égyptienne coûterait à l’État entre 38 et 51 milliards d’euros sur trois ans.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com