Dubaï, "destination sûre" , espère un retour des touristes

Une vue aérienne de Dubai. (Photo AFP).
Une vue aérienne de Dubai. (Photo AFP).
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Publié le Samedi 11 juillet 2020

Dubaï, "destination sûre" , espère un retour des touristes

  • Pour Helal al-Marri, à la tête du département du tourisme de Dubaï, les touristes sont peut-être encore réticents à voyager, mais des études montrent qu'ils cherchent activement des destinations.
  • Avec ses infrastructures médicales de pointe, Dubaï espère avoir toutes les cartes de son côté.

Après une paralysie de quatre mois, Dubaï compte sur le retour des touristes pour relancer le secteur, en se présentant comme une destination sûre, où tout est mis en place pour protéger les visiteurs du nouveau coronavirus.

L'émirat, qui a accueilli 16,7 millions de visiteurs l'année dernière, a ouvert ses portes aux touristes malgré les restrictions mondiales sur les voyages et les températures estivales brûlantes, dans l'espoir de voir le secteur redémarrer avant la haute saison, qui débute au dernier trimestre de 2020.

Les premiers visiteurs sont arrivés mardi à bord de vols de la compagnie Emirates, où le personnel de cabine est vêtu de blouses et visières de protection. Ils ont été accueillis par des contrôles de température et des tests de dépistage du virus.

Pour Helal al-Marri, à la tête du département du tourisme de Dubaï, les touristes sont peut-être encore réticents à voyager, mais des études montrent qu'ils cherchent activement des destinations.

"Lorsque vous examinez les indicateurs et comparez (les touristes) qui essayaient d'acheter des séjours il y a dix semaines, six semaines, à ceux d'aujourd'hui, la situation s'avère extrêmement différente", affirme à l'AFP M. Marri.

"Les gens étaient inquiets (mais) aujourd'hui, ils sont vraiment à la recherche de leurs prochaines destinations, ce qui est un signe très positif et je vois un retour en force" des vacances à l'étranger, ajoute-t-il.

La crise liée au nouveau coronavirus a douché l'espoir de Dubaï de porter le nombre de visiteurs à 20 millions cette année, et a forcé Emirates, la plus importante compagnie aérienne du Moyen-Orient, à réduire son réseau tentaculaire ainsi qu'à supprimer un nombre non divulgué d'emplois.

A la différence de la crise financière mondiale de 2008, dont les conséquences ont mis plusieurs années à être résorbées, le ralentissement actuel est un "choc" limité dans le temps, assure M. Marri.

"Dès qu'on commence à parler de l'année prochaine et au-delà, on voit une forte reprise. Parce qu'une fois que les choses seront revenues à la normale, les gens vont recommencer à voyager", promet-il.

Nouvelles priorités

La réouverture des Emirats arabes unis intervient alors que les sept Emirats qui les composent --dont Dubaï-- font toujours face à la maladie Covid-19, qui a infecté plus de 53.500 personnes, dont 328 sont décédées.

Partout dans le monde, le nouveau coronavirus a paralysé le secteur du tourisme. Ceux désormais prêts à voyager de nouveau ont de nouvelles priorités: la situation sanitaire dans le pays de destination en fait partie, estime M. Marri.

Avec ses infrastructures médicales de pointe, Dubaï espère avoir toutes les cartes de son côté.

Les touristes "s'attendent (aussi) à ce que la compagnie aérienne respectent des mesures de précaution", de même que l'aéroport, précise-t-il.

Selon lui, les touristes vérifient également le respect des consignes sanitaires "dans les taxis, restaurants, centres commerciaux et sur les plages".

Les touristes arrivant à Dubaï doivent présenter un résultat de test négatif au nouveau coronavirus, effectué quatre jours avant le vol. Ils peuvent également passer le test à leur arrivée, mais doivent s'isoler en attendant le résultat.

Bien que la distanciation physique et le port de masques soient largement pratiqués, de nombreux restaurants et lieux d'attractions multiplient les précautions avec des employés habillés de tenues de protection et des menus remplacés par des codes QR.

Mais, assure M. Marri, Dubaï "a renoué avec le plaisir." "Comme vous pouvez le constater, tout est ouvert", se réjouit-il.

               


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.